Henri Verneuil

réalisateur français

Henri Verneuil est un réalisateur et scénariste de cinéma français d'origine arménienne, né le à Rodosto (actuelle Tekirdağ, en Turquie) et mort le à Bagnolet {Seine-Saint-Denis).

Henri Verneuil
Description de cette image, également commentée ci-après
Timbre arménien à l'effigie d'Henri Verneuil édité pour le centenaire de sa naissance.
Nom de naissance Achod Malakian
Naissance
Rodosto, Empire ottoman
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de l'Arménie Arménienne
Décès (à 81 ans)
Bagnolet (Île-de-France), France
Profession Réalisateur, scénariste, producteur
Films notables Des gens sans importance
La Vache et le Prisonnier
Le Président
Un singe en hiver
Mélodie en sous-sol
Week-end à Zuydcoote
Le Clan des Siciliens
Peur sur la ville
I… comme Icare
Mille milliards de dollars

Sa famille est rescapée du génocide arménien et trouve refuge à Marseille où le jeune Achod Malakian grandit et se lance, après des études d'ingénieur et plusieurs années dans le journalisme, dans la réalisation de courts métrages. Accédant aux longs métrages grâce à Fernandel, il se fait connaître en dirigeant la vedette comique dans neuf films dans les années 1950, jusqu'au triomphe international de La Vache et le Prisonnier (1959).

Des années 1960 aux années 1980, il réalise des films, souvent à grand spectacle, devenus pour certains des classiques, notamment Des gens sans importance (1956), La Vache et le Prisonnier (1959), Le Président (1961), Un singe en hiver (1962), Mélodie en sous-sol (1963), Cent Mille Dollars au soleil (1964), Week-end à Zuydcoote (1964), Le Clan des Siciliens (1969), Le Casse (1971), Peur sur la ville (1975), I… comme Icare (1979) ou encore Mille milliards de dollars (1982). Il tire profit des plus fameux noms du cinéma français tels Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon ou Lino Ventura.

Cinéaste fasciné et influencé par les États-Unis, son succès l'amène à tourner deux films à Hollywood : La Vingt-cinquième heure (1967) et La Bataille de San Sebastian (1969). Il raconte son enfance en 1985 dans un livre intitulé Mayrig (« maman » en arménien), qu'il adapte ensuite dans les années 1990 avec le diptyque intimiste Mayrig et 588, rue Paradis, ses deux ultimes réalisations, menées par Omar Sharif et Claudia Cardinale.

Mésestimé par la critique pour son cinéma populaire, il est néanmoins nommé en 1956 à l'Oscar de la meilleure histoire originale pour Le Mouton à cinq pattes et en 1980 au César du meilleur film et à celui du meilleur scénario original pour I… comme Icare. Le César d'honneur lui est décerné en 1996 pour l'ensemble de sa carrière. Il est élu à l'Académie des beaux-arts en 2000.

Henri Verneuil demeure le réalisateur français ayant réuni le plus de spectateurs dans les salles, avec plus de 91 millions d'entrées en France.

Biographie

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Origines et formation

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Henri Verneuil naît le sous le nom d'état civil d'Achod Malakian (en arménien : Աշոտ Մալաքյան) à Rodosto[1],[2] (actuelle Tekirdag) en Turquie, dans une famille arménienne rescapée du génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs de l'Empire ottoman. Son père est Agop Malakian, sa mère Arazi Kirazian[1]. Âgé de 4 ans, Henri Verneuil débarque avec sa famille réfugiée sur le quai de la Joliette à Marseille.

Après des études à l'École des arts et métiers d'Aix-en-Provence d'où il sort diplômé en 1943[3], il devient journaliste au magazine Horizons en 1944. Au moment de signer un document, il lui est demandé de prendre un pseudonyme. Sans idée particulière, il lève le nez pour regarder les murs autour de lui, observe une affiche mentionnant la ville de Verneuil, et choisit ce nom-là : Henri Verneuil a rapporté l'anecdote dans un entretien qu'il a donné au magazine Télérama, dans les années 1980, à la suite de la publication de son roman Mayrig.

Les débuts au cinéma

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En 1947 a lieu la première rencontre entre Verneuil et Fernandel, pour un court métrage sur Marseille intitulé Escale au soleil : Fernandel, célèbre depuis les années 1930, accepte de tourner avec un réalisateur inconnu.

En 1949, Verneuil « monte » à Paris, où il décroche un emploi comme assistant réalisateur sur le film Véronique de Robert Vernay[4]. Parallèlement, il tourne plus d'une quinzaine de courts métrages, souvent dans une veine humoristique comme On demande un bandit ou L'Art d'être courtier, deux films dont l'acteur principal est Jean Carmet.

Verneuil réalise son premier long métrage La Table-aux-crevés, adaptation d'un livre de Marcel Aymé avec Fernandel qui y interprète Urbain Coindet. C'est l'acteur, alors célèbre, qui impose le jeune cinéaste à la production : « Si ce n’est pas le jeune Verneuil, je ne fais pas le film », affirme-t-il[5].

Jusqu'en 1955, les deux hommes collaborent régulièrement. Ce sera Le Fruit défendu, Brelan d'as avec également Michel Simon, Le Boulanger de Valorgue, Carnaval, L'Ennemi public numéro un et Le Mouton à cinq pattes, film à sketches dans lequel Fernandel joue cinq rôles et où apparaît brièvement Louis de Funès. Grand succès commercial en France, Le Mouton à cinq pattes sera de plus nommé pour l'Oscar du meilleur scénario.

Henri Verneuil connaît la consécration nationale en 1956 avec Des gens sans importance, drame sentimental avec Jean Gabin et Françoise Arnoul d'après le roman de Serge Groussard. Première des cinq collaborations entre Verneuil et Gabin, ce film est un des rares de l'époque à aborder de front le thème de l'avortement. Le film est la seule œuvre de Verneuil saluée par les artistes de la Nouvelle Vague[5].

Suivent d'autres films comme Paris, Palace Hôtel, une comédie avec Charles Boyer et à nouveau Françoise Arnoul, Une manche et la belle, adaptation d'un roman noir de James Hadley Chase avec Henri Vidal et Mylène Demongeot, Maxime avec Michèle Morgan et Le Grand Chef qui marque ses retrouvailles avec Fernandel.

La consécration internationale

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En 1959, toujours avec Fernandel, Verneuil tourne La Vache et le Prisonnier, comédie se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Ultime collaboration entre les deux hommes, le film obtient un succès mondial.

En 1961, la MGM passe une commande de trois films avec le trio Henri Verneuil (à la réalisation), Jean Gabin (acteur principal) et Michel Audiard (au scénario)[5]. De cette collaboration naît d'abord, en 1961, Le Président, drame politique inspiré d'un roman de Georges Simenon. Suit, en 1962, Un singe en hiver, comédie dramatique adaptée d'un roman d'Antoine Blondin dont Gabin partage la vedette avec Jean-Paul Belmondo. Le contrat se termine avec Mélodie en sous-sol, lancé en 1963, « film de casse » où, cette fois-ci, Gabin côtoie Alain Delon. Ce dernier film offre définitivement au cinéaste sa réputation à l'échelon international.

Dès lors, Henri Verneuil acquiert le statut de réalisateur de super-productions avec des stars internationales. Malgré les critiques de la Nouvelle Vague, qui voient en lui un représentant du « cinéma de papa », Verneuil continue de tourner, enchaînant avec Cent Mille Dollars au soleil, film d'aventure se déroulant en Afrique et réunissant Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura et Bernard Blier. Suit le drame de guerre Week-end à Zuydcoote toujours avec Belmondo en 1964. Il part ensuite aux États-Unis tourner La Vingt-cinquième heure sorti en 1967 et La Bataille de San Sebastian sorti en 1969, tous les deux avec Anthony Quinn.

 
Henri Verneuil en 1969 à Rome, dirigeant le tournage du film Le Clan des Siciliens.

De retour en France, avec l'appui de la 20th Century Fox, il met en scène Le Clan des Siciliens en 1969. Ce drame policier réunit trois grandes stars du cinéma français, Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon, et sera un des grands succès commerciaux de la carrière de Verneuil.

Les années 1970

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Henri Verneuil continue d'enchaîner des succès. Pour la Columbia Pictures, il produit et réalise Le Casse en 1971 : film d'action où il réunit Jean-Paul Belmondo, Omar Sharif, Robert Hossein, Nicole Calfan, Dyan Cannon et Renato Salvatori ; puis Le Serpent en 1973 : film d'espionnage autour de Yul Brynner, Henry Fonda, Dirk Bogarde, Philippe Noiret, Michel Bouquet et Farley Granger

En 1975, il retrouve Jean-Paul Belmondo, qui devient son acteur fétiche, dans Peur sur la ville, polar produit par le comédien.

Films politiques

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Henri Verneuil, sans quitter le terrain du cinéma-spectacle, oriente son œuvre vers la critique politique. Toujours avec Jean-Paul Belmondo, il met en scène Le Corps de mon ennemi en 1976, critique d'un milieu politico-bourgeois qui se compromet avec l'univers du crime. Il crée ensuite sa propre société de production, V Films, qui lui permet de mettre en chantier I… comme Icare avec Yves Montand. Le cinéaste s'inspire des expériences de Stanley Milgram sur la soumission à l'autorité et des thèses de la conspiration sur l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy en 1963, pour construire une enquête politique dont la réalisation aboutira en 1979. Puis il enchaîne, en 1982, avec Mille milliards de dollars, interprété par Patrick Dewaere, dans lequel il critique les multinationales et la mondialisation.

Fin de carrière

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Il réalise son dernier film à caractère commercial en 1984, Les Morfalous, avec Jean-Paul Belmondo qu'il retrouve pour la septième et dernière fois. Le film s'éloigne du ton social de ses deux œuvres précédentes. Le film connaît un bon succès populaire, malgré une critique plutôt négative. En 1989, il réalise le clip de Pour toi, Arménie, chanson caritative à succès enregistrée, sous l'égide de Charles Aznavour, auteur des paroles sur une musique de Georges Garvarentz, et enregistrée par 89 artistes français pour l'association de Charles Aznavour, Aznavour pour l'Arménie, lancée par ce dernier à la suite du tremblement de terre survenu en Arménie le .

Dans les années 1990, Henri Verneuil change totalement de registre et se lance dans la réalisation de films intimistes. En 1991, il écrit et met en scène Mayrig (« maman » en arménien) avec Omar Sharif et Claudia Cardinale. Le film est une adaptation de son propre roman, écrit en 1985 pour rendre hommage à sa mère décédée quelques années plus tôt. Le livre est traduit dans trente-sept langues. Il met en chantier une suite l'année suivante avec 588, rue Paradis. Richard Berry qui fut narrateur dans le premier volet, rejoint la distribution. Le film clôt la carrière du cinéaste.

En 1996, il reçoit un César d'honneur pour l'ensemble de son œuvre. La même année un film documentaire, Henri Verneuil 50 ans de cinéma, relatant la carrière du cinéaste, voit le jour.

Le , il est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil du peintre Yves Brayer (1907-1990)[6], à la suite du transfert d'un fauteuil de la section de peinture à la section cinéma et audiovisuel en 1998. Il prononce à cette occasion un discours[7]. Régis Wargnier lui succède en 2007 et prononce son éloge sous la Coupole[8] le [9].

Le vendredi , Henri Verneuil meurt d'une crise cardiaque[1] à Bagnolet[2] dans la clinique Floréal[1],[5] à l'âge de 81 ans. Ses obsèques religieuses sont célébrées le jeudi en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Paris, rue Jean-Goujon, en présence de personnalités, notamment Alain Delon, Charles Aznavour, Pierre Cardin, Gérard Oury, Pierre Schoendoerffer, Claudia Cardinale, Jean Piat, Michel Drucker, Guy Lux, Daniel Toscan du Plantier et Georges Cravenne[10]. Il est ensuite enterré au cimetière Saint-Pierre à Marseille.

Lors de l'inhumation, sa fille Sophie déclare[10] :

« Mon père était un homme de principes, de rigueur et d'honneur. Tout autant qu'un grand cinéaste, il aura d'abord été le père magistral de quatre enfants qu'il aimait d'un amour plein de pudeur, sans extravagance, sans complaisance, mais avec la solidité d'un roc. Si je devais ne retenir qu'une image de lui, ce serait celle de sa fierté quand il est entré à l'Académie des beaux-arts. Si heureux d'être resté Achod Malakian tout en étant devenu Henri Verneuil, il disait toujours : Arménien je suis, mais plus Français que moi, tu meurs ! »

Vie privée

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Henri Verneuil a une fille, Sophie Malakian, vétérinaire, et un fils, le réalisateur Patrick Malakian[1], né le 27 août 1963, de son union avec la monteuse et actrice Françoise Bonnot[1] (17 août 1939 - 9 juin 2018).

De son mariage en 1984 avec l'égyptologue et écrivaine Véronique Sedro[1] (née le 7 avril 1958), dont il divorce en 2000, il a deux enfants : Sevan Malakian, né le 12 août 1985, et Gaya Verneuil (Gayané Malakian)[1], née en 1989.

En 2007, son fils Sevan participe à la saison 7 du télé-crochet Star Academy[11].

Sa fille Gayané est comédienne sous le nom de Gaya Verneuil[12]. Après avoir participé à la série télévisée Candice Renoir jusqu'en 2017, elle s'oriente vers le théâtre. Elle s'installe ensuite aux États-Unis[réf. souhaitée].

Filmographie

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Courts métrages

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Longs métrages

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Résultats au box-office

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Selon les statistiques enregistrées depuis 1945, Henri Verneuil est le réalisateur français qui a rassemblé le plus de spectateurs au cours de sa carrière : avec ses trente-quatre films, il a atteint 91,58 millions d'entrées au total et, en moyenne, il a réalisé 2,69 millions d'entrées par film[13].

Film Année Box office France[13] Classement annuel
La Table-aux-crevés 1952 3 120 959 17e
Le Fruit défendu 1952 4 002 100 8e
Brelan d'As 1952 1 721 215 32e
Le Boulanger de Valorgue 1953 3 727 977 14e
Carnaval 1953 2 121 032 28e
L'Ennemi public numéro un 1954 3 754 112 15e
Le Mouton à cinq pattes 1954 4 136 843 9e
Les Amants du Tage 1955 1 800 291 36e
Des gens sans importance 1956 2 394 712 29e
Paris, Palace Hôtel 1956 2 260 893 31e
Une manche et la belle 1957 1 326 583 40e
Maxime 1958 1 978 792 36e
Le Grand Chef 1959 2 296 698 31e
La Vache et le Prisonnier 1959 8 844 199 1er
L'Affaire d'une nuit 1960 928 349 78e
La Française et l'Amour 1960 3 056 736 14e
Le Président 1961 2 784 241 18e
Les lions sont lâchés 1961 2 054 954 27e
Un singe en hiver 1962 2 417 209 15e
Mélodie en sous-sol 1963 3 518 083 7e
Cent Mille Dollars au soleil 1964 3 441 118 6e
Week-end à Zuydcoote 1964 3 154 140 8e
La Vingt-cinquième heure 1967 1 606 984 23e
La Bataille de San Sebastian 1969 886 992 35e
Le Clan des Siciliens 1969 4 821 585 3e
Le Casse 1971 4 410 120 6e
Le Serpent 1973 1 356 376 27e
Peur sur la ville 1975 3 948 746 2e
Le Corps de mon ennemi 1976 1 771 161 16e
I… comme Icare 1979 1 829 220 17e
Mille milliards de dollars 1982 1 190 673 34e
Les Morfalous 1984 3 621 540 5e
Mayrig 1991 829 449 37e
588, rue Paradis 1992 470 611 65e
Total - 91 584 693 -

Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Autres distinctions

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Hommages

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Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Les Gens du cinéma, « Fiche d'Achod Malakian, alias Henri Verneuil », sur lesgensducinema.com (consulté le )
  2. a et b Insee, « Achod Malakian, alias Henri Verneuil, dans le fichier des personnes décédées en France », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. « Biographie d'Henri Verneuil », sur AlloCiné (consulté le )
  4. « Henri Verneuil - Cinémathèque française », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le )
  5. a b c et d Maïlys Gelin, « Henri Verneuil : le magnifique destin d’un pauvre Arménien exilé devenu seigneur du 7e art », sur Profession Audio|Visuel, .
  6. « Séance du mercredi 6 décembre 2000 - Discours de réception par Arnaud d'Hauterives » [PDF], sur academiedesbeauxarts.fr, (consulté le ).
  7. « Discours de Henri Verneuil » [PDF], sur academiedesbeauxarts.fr, (consulté le ).
  8. Marianne Durand-Lacaze, « Régis Wargnier : entrée dans le scénario de la vie du cinéaste », sur canalacademie.com, (consulté le ).
  9. Sophie Benamon, « Immortel Régis Wargnier, désormais Académicien », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  10. a et b Alain Morel, « Le poignant adieu à Henri Verneuil », sur leparisien.fr, .
  11. « Sevan : le fils de Verneuil à la Star'Ac », sur collectifvan.org, (consulté le ).
  12. « Gaya Verneuil, au nom du père », sur leparisien.fr, .
  13. a et b Filmographie de Henri Verneuil, jpbox-office.com.

Annexes

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Bibliographie

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  • Roger Vignaud (préf. Claudia Cardinale), Henri Verneuil : Les plus grands succès du cinéma, Autres Temps, coll. « Temps Mémoire », , 328 p. (ISBN 9782845213074).
  • Emmanuel Laborie, Le cinéma d'Henri Verneuil, Edilivre, , 298 p. (ISBN 9782334181693).
  • Philippe Sichler et Laurent Benyayer (préf. Olivier Marchal), Henri Verneuil, raconteur d'histoires, Néva, , 336 p. (ISBN 9782350553122).

Liens externes

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