Ecce homo
Ecce homo est une expression latine signifiant « voici l'homme ». Il s'agit de l'expression prêtée à Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée, dans la traduction de la Vulgate de l'Évangile selon Jean (19:5) lorsqu'à Jérusalem, il présente à la foule Jésus de Nazareth sortant du prétoire, après la flagellation. La phrase correspondante en grec ancien est Ἰδού ὁ ἄνθρωπος / Idoύ ho anthrôpos.
Un Ecce Homo sur le plan artistique est une représentation de Jésus de Nazareth debout, couronné d'épines et revêtu d'une cape, les deux mains entravées par une corde, tenant un sceptre de roseau. Cette représentation peut comporter des variantes selon les œuvres.
Ecce homo comme motif artistique
modifierPeintures référencées
modifierEcce homo est le titre classiquement donné à une œuvre représentant Jésus couronné d'épines, même lorsque Pilate est absent :
- Ecce homo (1494), par Jean Hey, huile sur bois, musées royaux des Beaux-Arts, Bruxelles[1] ;
- Ecce homo, 1485, par Jérôme Bosch, conservé à Francfort-sur-le-Main ;
- Albrecht Dürer a peint un Ecce homo, connu comme L'Homme de douleurs, Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe ;
- Ecce homo, de Quentin Metsys, musée du Prado ;
- Ecce homo, d'Andrea Mantegna (1500), musée Jacquemart-André ;
- Ecce homo, du Sodoma, vers 1500-1530, Metropolitan Museum of Art ;
- Ecce homo, du Corrège, National Gallery de Londres ;
- Ecce homo, du Tintoret, Alte Pinakothek de Munich ;
- Ecce homo, du Titien, musée du Prado ;
- Ecce homo par Wenzel Coebergher, 1576-1634, musée des Augustins de Toulouse[2]
- Ecce homo, par Le Caravage (1605), palazzo Bianco de Gênes ;
- Ecce homo, par Giandomenico Tiepolo (1727-1804), musée des beaux-arts de Caen[3] ;
- Ecce homo, d'Honoré Daumier, Museum Folkwang d'Essen ;
- Ecce homo, d'Antonio Ciseri, galerie d'Art moderne de Florence ;
- Ecce homo, d'Hippolyte Michaud, Musée des beaux-arts de Beaune ;
- Ecce homo, d'Elías García Martínez (années 1910), église de la Vierge de la miséricorde de Borja[4],[5] ;
- Ecce homo, de George Grosz (Berlin, éditions Malik, 1923) ;
- Ecce homo, de Paul Delvaux (Scheringa Museum of Realist Art, 1957);
-
Sodoma, Ecce homo (vers 1500-1530), Metropolitan Museum of Art.
-
Wenzel Coebergher Ecce homo, musée des Augustins de Toulouse.
-
Luis de Morales, Ecce homo, The Hispanic Society of America.
Gravure
modifier- Ecce homo, de Rembrandt, 1655, conservée au musée de la maison de Rembrandt ;
- Ecce homo, de Martin Schongauer, XVe siècle ;
- Ecce homo, deux gravures d'Albrecht Dürer, dans les séries Grande Passion (conservée à l'Albertina de Vienne) et Petite Passion (conservée au British Museum) ;
- Ecce homo, d'Albrecht Dürer, 1512, conservée au musée d'art de l'université de Princeton ;
- Ecce homo, de Jean-Pierre Norblin de La Gourdaine, 1774-1789, conservée au musée national de Varsovie.
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Martin Schongauer, Ecce Homo (XVe siècle).
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Rembrandt, Ecce homo (1655).
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Albrecht Dürer, Ecce homo (1512).
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Jean-Pierre Norblin de La Gourdaine, Ecce homo (1774-1789).
Sculpture
modifier- Ecce homo, sculpture du XVIe siècle, église Notre-Dame de la Dalbade à Toulouse[Note 1] ;
- Ecce homo en pierre, du monument funéraire de Pierre Bury (XVIe siècle), dans la Cathédrale Notre-Dame d'Amiens ;
- Ecce homo, sculpture de Josep Maria Subirachs sur la façade de la Passion de la Sagrada Família, Barcelone ;
- Ecce homo en bois polychrome, (vers 1530), Beauvais, Église Notre-Dame de Marissel.
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Ecce homo, Toulouse, église Notre-Dame de la Dalbade.
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Ecce homo du monument funéraire de Pierre Bury, cathédrale Notre-Dame d'Amiens
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Ecce homo (XVIe siècle), cathédrale Saint-Étienne de Meaux.
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Beauvais, Église Notre-Dame de Marissel, Ecce homo (bois polychrome, vers 1530).
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Ecce homo de la façade de la Passion de la Sagrada Família de Barcelone.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Il s'agit plutôt d'un Christ de pitié
Références
modifier- Tableau exécuté pour Jean Cueillette, notaire et secrétaire de Charles VIII (référence : catalogue de l'exposition France 1500 - Entre Moyen Age et Renaissance, voir bibliographie).
- Musée des Augustins
- Fiche de l’Ecce Homo de Giambattista Tiepolo sur univ-provence.fr.
- Espagne : la pire restauration au monde, Le Point, 22 août 2012.
- Espagne : le tableau du Christ défiguré attire des centaines de visiteurs, Le Point, 25 août 2012.
Articles connexes
modifier- Iconographie
- Peinture chrétienne
- Basilique de l'Ecce Homo
- Représentation de Jésus-Christ dans l'art chrétien