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- Le nationalisme est un principe politique qui est né à la fin du XVIIIe siècle, tendant à légitimer l'existence d'un État-nation pour chaque peuple (initialement par opposition à la royauté, régime politique qui en France sera ensuite nommé Ancien Régime). Ce principe politique s'est progressivement imposé en Europe au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Depuis son avènement, il est en revanche facilement présenté comme une évidence dans la vie politique et sociale. Les nationalismes historiques étaient classés à gauche avant de se droitiser lorsqu'ils évoluaient. Ce terme désigne aussi des mouvements politiques déclarant vouloir exalter une nation sous toutes ses formes (État, culture, religion, ethnie, langue, histoire, traditions, préférence nationale pour l'emploi, etc.), par opposition aux autres nations et populations. Cette deuxième variante du mouvement s'est développée à partir de la fin du XIXe siècle, vers 1870 : chauvine et xénophobe, elle trouvait alors ses militants principalement dans la petite bourgeoisie. Le nationalisme apparaît aussi, à partir du milieu du XIXe siècle, comme un sentiment national plus ou moins répandu et exalté au sein de la population d'un pays, et s'invitant (surtout au XXe siècle) au sein de multiples doctrines ou idéologies politiques, allant du communisme (par exemple le concept de patriotisme anti-impérialiste de Mao Tsé-Toung) et du fascisme (concept de Totalitarisme anticapitaliste de Benito Mussolini) jusqu'aux démocraties parlementaires, en passant par la Troisième Internationale léniniste ; de même, il a souvent servi de justification aux épurations ethniques du XXe siècle. Cette omniprésence s'explique peut-être parce que le sentiment national est devenu « puissamment mobilisateur », comme l'avaient compris dès le printemps des peuples de 1848 certains conseillers de dynasties européennes. Le nationalisme est composé de plusieurs tendances, parfois proches, parfois antagonistes. (fr)
- Le nationalisme est un principe politique qui est né à la fin du XVIIIe siècle, tendant à légitimer l'existence d'un État-nation pour chaque peuple (initialement par opposition à la royauté, régime politique qui en France sera ensuite nommé Ancien Régime). Ce principe politique s'est progressivement imposé en Europe au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Depuis son avènement, il est en revanche facilement présenté comme une évidence dans la vie politique et sociale. Les nationalismes historiques étaient classés à gauche avant de se droitiser lorsqu'ils évoluaient. Ce terme désigne aussi des mouvements politiques déclarant vouloir exalter une nation sous toutes ses formes (État, culture, religion, ethnie, langue, histoire, traditions, préférence nationale pour l'emploi, etc.), par opposition aux autres nations et populations. Cette deuxième variante du mouvement s'est développée à partir de la fin du XIXe siècle, vers 1870 : chauvine et xénophobe, elle trouvait alors ses militants principalement dans la petite bourgeoisie. Le nationalisme apparaît aussi, à partir du milieu du XIXe siècle, comme un sentiment national plus ou moins répandu et exalté au sein de la population d'un pays, et s'invitant (surtout au XXe siècle) au sein de multiples doctrines ou idéologies politiques, allant du communisme (par exemple le concept de patriotisme anti-impérialiste de Mao Tsé-Toung) et du fascisme (concept de Totalitarisme anticapitaliste de Benito Mussolini) jusqu'aux démocraties parlementaires, en passant par la Troisième Internationale léniniste ; de même, il a souvent servi de justification aux épurations ethniques du XXe siècle. Cette omniprésence s'explique peut-être parce que le sentiment national est devenu « puissamment mobilisateur », comme l'avaient compris dès le printemps des peuples de 1848 certains conseillers de dynasties européennes. Le nationalisme est composé de plusieurs tendances, parfois proches, parfois antagonistes. (fr)
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prop-fr:sousTitre
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- Europe (fr)
- Discours publics, humiliations privées (fr)
- Néopopulistes et xénophobes à l’assaut de l’Europe (fr)
- Nations, nationalités et nationalismes en Europe, 1850-1920 (fr)
- des nations aux nationalismes 1815-1914 (fr)
- programme, mythe, réalité (fr)
- Réflexions sur l'origine et l'essor du nationalisme (fr)
- Europe (fr)
- Discours publics, humiliations privées (fr)
- Néopopulistes et xénophobes à l’assaut de l’Europe (fr)
- Nations, nationalités et nationalismes en Europe, 1850-1920 (fr)
- des nations aux nationalismes 1815-1914 (fr)
- programme, mythe, réalité (fr)
- Réflexions sur l'origine et l'essor du nationalisme (fr)
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- Le nationalisme est un principe politique qui est né à la fin du XVIIIe siècle, tendant à légitimer l'existence d'un État-nation pour chaque peuple (initialement par opposition à la royauté, régime politique qui en France sera ensuite nommé Ancien Régime). Ce principe politique s'est progressivement imposé en Europe au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Depuis son avènement, il est en revanche facilement présenté comme une évidence dans la vie politique et sociale. Les nationalismes historiques étaient classés à gauche avant de se droitiser lorsqu'ils évoluaient. (fr)
- Le nationalisme est un principe politique qui est né à la fin du XVIIIe siècle, tendant à légitimer l'existence d'un État-nation pour chaque peuple (initialement par opposition à la royauté, régime politique qui en France sera ensuite nommé Ancien Régime). Ce principe politique s'est progressivement imposé en Europe au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Depuis son avènement, il est en revanche facilement présenté comme une évidence dans la vie politique et sociale. Les nationalismes historiques étaient classés à gauche avant de se droitiser lorsqu'ils évoluaient. (fr)
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