dbo:abstract
|
- Les services de la présidence de la République de Côte d'Ivoire ont annoncé, samedi 7 avril 2007, la composition du premier gouvernement Soro. Ce nouveau gouvernement résulte de l'application des accords conclus le 4 mars dernier à Ouagadougou, au Burkina Faso, entre Laurent Gbagbo, le président de la République de Côte d'Ivoire, et Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles (ex-rebelles) qui occupait depuis le mois de décembre un poste de ministre d'État, ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion, dans le gouvernement dirigé par Charles Konan Banny. Guillaume Soro a été nommé au poste de Premier ministre le 29 mars dernier, et la semaine qui a suivi cette nomination a notamment permis de négocier entre les différentes factions ivoiriennes leur participation au gouvernement chargé de préparer, dans un délai initialement fixé à dix mois, de nouvelles élections. La formation politique soutenant le président Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI) dispose de huit portefeuilles sur 33 dans la nouvelle équipe, dont six ministres qui ne changent pas d'attributions. Les Forces nouvelles disposent également de huit portefeuilles, si l'on inclut la direction du gouvernement, dont trois ministres qui n'ont pas changé d'attributions. Parmi les autres formations représentées dans cette nouvelle équipe :
* le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), qui compte 5 ministres ;
* le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire (RDR), qui compte 5 ministres ;
* le Mouvement des forces d'Avenir (MFA), qui compte un ministre ;
* le Parti ivoirien des travailleurs (PIT), qui compte un ministre ;
* l' (UDCY), qui compte un ministre ;
* l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), qui compte un ministre ;
* ainsi que deux ministres réputés proches de M. Gbagbo sans être affiliés à un parti, et un ministre issu de la société civile. Les proches de Laurent Gbagbo prennent en charge deux postes clés dans la nouvelle équipe : celui de l'Intérieur et celui de la Défense. Mais les Forces nouvelles accèdent aussi, outre l'accession à la tête du gouvernement, à des postes relativement importants : le portefeuille de la Justice et des Droits de l'Homme, ainsi que celui de l'Intégration africaine, susceptible de constituer un embryon de diplomatie parallèle non soumis à la tutelle du ministère des Affaires étrangères, qui reste entre les mains de Youssouf Bakayoko, membre du PDCI. (fr)
- Les services de la présidence de la République de Côte d'Ivoire ont annoncé, samedi 7 avril 2007, la composition du premier gouvernement Soro. Ce nouveau gouvernement résulte de l'application des accords conclus le 4 mars dernier à Ouagadougou, au Burkina Faso, entre Laurent Gbagbo, le président de la République de Côte d'Ivoire, et Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles (ex-rebelles) qui occupait depuis le mois de décembre un poste de ministre d'État, ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion, dans le gouvernement dirigé par Charles Konan Banny. Guillaume Soro a été nommé au poste de Premier ministre le 29 mars dernier, et la semaine qui a suivi cette nomination a notamment permis de négocier entre les différentes factions ivoiriennes leur participation au gouvernement chargé de préparer, dans un délai initialement fixé à dix mois, de nouvelles élections. La formation politique soutenant le président Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI) dispose de huit portefeuilles sur 33 dans la nouvelle équipe, dont six ministres qui ne changent pas d'attributions. Les Forces nouvelles disposent également de huit portefeuilles, si l'on inclut la direction du gouvernement, dont trois ministres qui n'ont pas changé d'attributions. Parmi les autres formations représentées dans cette nouvelle équipe :
* le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), qui compte 5 ministres ;
* le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire (RDR), qui compte 5 ministres ;
* le Mouvement des forces d'Avenir (MFA), qui compte un ministre ;
* le Parti ivoirien des travailleurs (PIT), qui compte un ministre ;
* l' (UDCY), qui compte un ministre ;
* l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), qui compte un ministre ;
* ainsi que deux ministres réputés proches de M. Gbagbo sans être affiliés à un parti, et un ministre issu de la société civile. Les proches de Laurent Gbagbo prennent en charge deux postes clés dans la nouvelle équipe : celui de l'Intérieur et celui de la Défense. Mais les Forces nouvelles accèdent aussi, outre l'accession à la tête du gouvernement, à des postes relativement importants : le portefeuille de la Justice et des Droits de l'Homme, ainsi que celui de l'Intégration africaine, susceptible de constituer un embryon de diplomatie parallèle non soumis à la tutelle du ministère des Affaires étrangères, qui reste entre les mains de Youssouf Bakayoko, membre du PDCI. (fr)
|
rdfs:comment
|
- Les services de la présidence de la République de Côte d'Ivoire ont annoncé, samedi 7 avril 2007, la composition du premier gouvernement Soro. Ce nouveau gouvernement résulte de l'application des accords conclus le 4 mars dernier à Ouagadougou, au Burkina Faso, entre Laurent Gbagbo, le président de la République de Côte d'Ivoire, et Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles (ex-rebelles) qui occupait depuis le mois de décembre un poste de ministre d'État, ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion, dans le gouvernement dirigé par Charles Konan Banny. (fr)
- Les services de la présidence de la République de Côte d'Ivoire ont annoncé, samedi 7 avril 2007, la composition du premier gouvernement Soro. Ce nouveau gouvernement résulte de l'application des accords conclus le 4 mars dernier à Ouagadougou, au Burkina Faso, entre Laurent Gbagbo, le président de la République de Côte d'Ivoire, et Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles (ex-rebelles) qui occupait depuis le mois de décembre un poste de ministre d'État, ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion, dans le gouvernement dirigé par Charles Konan Banny. (fr)
|