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- L’expression Empire hunnique adoptée par l’historiographie moderne, désigne est un système de domination du type « empire des steppes » construit autour de la confédération des Huns, d’abord en Asie centrale, puis en Europe à partir de 375. Le mot « emprise » serait bien plus approprié que le mot « empire » car ce système n’est pas fondé sur la domination, l’exploitation et l’organisation durable de territoires conquis, mais sur une succession de conquêtes abandonnés par la suite ; d’autre part, il n’y a pas non plus de domination exclusive des Huns sur les peuples vaincus, mais une intégration de ceux-ci comme nouveaux confédérés fournissant des contingents à l’armée hunnique en vue de nouvelles conquêtes ; l’exemple le plus notable de cette intégration est celui des Ostrogoths, de 375 à 455. De plus, Attila et les Huns eux-mêmes n’ont jamais désigné leur système par « empire », « royaume » ou des mots équivalents : c’est pourquoi toutes les cartes montrant un domaine aux limites précises et nommé « empire des Huns » donnent une fausse image de la réalité. Attila se désignait lui-même comme « chef suprême et seigneur de la guerre » selon Aetius. L’emprise hunnique atteint son apogée sous le règne d’Attila, alors que, solidement établi aux frontières des Empires romains d’Orient et d’Occident, non loin de la province romaine de Pannonie (et non dans celle-ci comme cela est fréquemment affirmé), il lance une offensive en Gaule en 451, puis en Italie l’année suivante. Mais les revers subis à ce moment, puis la mort d’Attila (453), marquent l’effondrement de l'emprise hunnique en Europe, tandis qu’en Asie, elle se prolonge jusqu’en 484. (fr)
- L’expression Empire hunnique adoptée par l’historiographie moderne, désigne est un système de domination du type « empire des steppes » construit autour de la confédération des Huns, d’abord en Asie centrale, puis en Europe à partir de 375. Le mot « emprise » serait bien plus approprié que le mot « empire » car ce système n’est pas fondé sur la domination, l’exploitation et l’organisation durable de territoires conquis, mais sur une succession de conquêtes abandonnés par la suite ; d’autre part, il n’y a pas non plus de domination exclusive des Huns sur les peuples vaincus, mais une intégration de ceux-ci comme nouveaux confédérés fournissant des contingents à l’armée hunnique en vue de nouvelles conquêtes ; l’exemple le plus notable de cette intégration est celui des Ostrogoths, de 375 à 455. De plus, Attila et les Huns eux-mêmes n’ont jamais désigné leur système par « empire », « royaume » ou des mots équivalents : c’est pourquoi toutes les cartes montrant un domaine aux limites précises et nommé « empire des Huns » donnent une fausse image de la réalité. Attila se désignait lui-même comme « chef suprême et seigneur de la guerre » selon Aetius. L’emprise hunnique atteint son apogée sous le règne d’Attila, alors que, solidement établi aux frontières des Empires romains d’Orient et d’Occident, non loin de la province romaine de Pannonie (et non dans celle-ci comme cela est fréquemment affirmé), il lance une offensive en Gaule en 451, puis en Italie l’année suivante. Mais les revers subis à ce moment, puis la mort d’Attila (453), marquent l’effondrement de l'emprise hunnique en Europe, tandis qu’en Asie, elle se prolonge jusqu’en 484. (fr)
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- L’expression Empire hunnique adoptée par l’historiographie moderne, désigne est un système de domination du type « empire des steppes » construit autour de la confédération des Huns, d’abord en Asie centrale, puis en Europe à partir de 375. (fr)
- L’expression Empire hunnique adoptée par l’historiographie moderne, désigne est un système de domination du type « empire des steppes » construit autour de la confédération des Huns, d’abord en Asie centrale, puis en Europe à partir de 375. (fr)
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