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- Dans le domaine indo-européen, l’augment est un élargissement par son début du radical des verbes qui va de pair avec des désinences personnelles et s’utilisant pour les temps du passé de l'indicatif en grec ancien et moderne (à moins qu'il ne s'agisse ici d'un simple support d'accent, cf. van Oostendorp, en sanskrit, en arménien classique et en phrygien). Dans les langues classiques, le procédé rappelle le redoublement du radical qui marque le passé dans certaines langues indo-européennes. Aussi, il est malaisé de classer l'augment parmi les préfixes. D'autant plus que l'augment s'ajoute généralement après les préfixes (il existe de rares contre-exemples en sanskrit). On ne peut affirmer avec certitude que ce procédé est issu de l'indo-européen commun : hormis les quatre langues citées, l'augment n'apparaît nulle part (on signale toutefois une attestation sûre en mycénien). Il est possible de penser que l'augment était à l’origine une particule déictique, qui s'est adjointe au verbe par univerbation. La concurrence des formes avec augment et sans augment — dites « injonctives » — dans quelques corpus (grec homérique, sanskrit védique, arménien classique) suggère un prolongement dans les formes à augment de cette ancienne valeur déictique. (fr)
- Dans le domaine indo-européen, l’augment est un élargissement par son début du radical des verbes qui va de pair avec des désinences personnelles et s’utilisant pour les temps du passé de l'indicatif en grec ancien et moderne (à moins qu'il ne s'agisse ici d'un simple support d'accent, cf. van Oostendorp, en sanskrit, en arménien classique et en phrygien). Dans les langues classiques, le procédé rappelle le redoublement du radical qui marque le passé dans certaines langues indo-européennes. Aussi, il est malaisé de classer l'augment parmi les préfixes. D'autant plus que l'augment s'ajoute généralement après les préfixes (il existe de rares contre-exemples en sanskrit). On ne peut affirmer avec certitude que ce procédé est issu de l'indo-européen commun : hormis les quatre langues citées, l'augment n'apparaît nulle part (on signale toutefois une attestation sûre en mycénien). Il est possible de penser que l'augment était à l’origine une particule déictique, qui s'est adjointe au verbe par univerbation. La concurrence des formes avec augment et sans augment — dites « injonctives » — dans quelques corpus (grec homérique, sanskrit védique, arménien classique) suggère un prolongement dans les formes à augment de cette ancienne valeur déictique. (fr)
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- Dans le domaine indo-européen, l’augment est un élargissement par son début du radical des verbes qui va de pair avec des désinences personnelles et s’utilisant pour les temps du passé de l'indicatif en grec ancien et moderne (à moins qu'il ne s'agisse ici d'un simple support d'accent, cf. van Oostendorp, en sanskrit, en arménien classique et en phrygien). (fr)
- Dans le domaine indo-européen, l’augment est un élargissement par son début du radical des verbes qui va de pair avec des désinences personnelles et s’utilisant pour les temps du passé de l'indicatif en grec ancien et moderne (à moins qu'il ne s'agisse ici d'un simple support d'accent, cf. van Oostendorp, en sanskrit, en arménien classique et en phrygien). (fr)
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