Comportements erratiques, cris… Des individus présentant ce type d’attitude, chaque Français en a déjà croisés. Si ces personnes en proie à des problèmes mentaux se révèlent souvent plus dangereuses pour elles-mêmes que pour les autres, leur présence dans l’espace public peut générer un sentiment d’insécurité et des troubles à l’ordre public.
Signe de l’enjeu sécuritaire, l’écriture de la prochaine stratégie nationale de prévention de la délinquance a inclus un groupe de travail dédié à la prévention et à la santé mentale. Mais à l’instar de l’État, les élus locaux aussi se sont saisis du problème. Le Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU) intègre, pour ses dix mesures phares adressées au gouvernement, la santé mentale dans les actions de prévention de la délinquance. « Il ne s’agit pas de criminaliser les personnes concernées, mais de trouver des voies d’action équilibrées », explique Elizabeth Johnston, déléguée générale du FFSU.
Addictions et repli sur soi
Ceux qui s’intéressent au sujet de la santé mentale s’accordent sur un point : il y a eu un avant et un après Covid. La crise sanitaire a engendré repli sur soi et angoisses multiples. Des situations de mal-être qui ...
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Comment gérer les troubles mentaux dans les rues
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Sommaire du dossier
- Comment gérer les troubles mentaux dans les rues
- Santé mentale : un double enjeu sanitaire et sécuritaire pour les villes
- La médiation sociale, alliée de terrain sur les enjeux de santé mentale
Thèmes abordés