Le camion est comme une métaphore de leur propre vie, la possibilité de s'échapper, mais l'impossibilité de prendre l'élan, l'envie jamais réalisée.Ils sont jeunes adultes, frustrés, rêveurs, ambitieux, résignés, tous partagent l'envie d'ailleurs. Ils ont un camion qu'ils entretiennent chacun à leur tour, qui même s'il ne les transporte pas loin, il tombe en panne souvent, les amène à rêver de destinations lointaines. Le camion est comme une métaphore de leur propre vie, la possibilité de s'échapper, mais l'impossibilité de prendre l'élan, l'envie jamais réalisée.Ils pensent à renverser le système, mais conscients. Ils se veulent anti système, mais ils sont enfermés dedans. « La révolte, la parole, la théorie même, tout ça sont les outils du capitalisme, dit Mathieu. Seul le silence peut s'opposer à eux. »C’est un roman d’aventures qui se passe dans un camion qui n’avance pas très vite mais qui va quand même plus loin que prévu.
Me reveló mucho, lo compré porque hablaba de Roberto Bolaño, de quien quiero saberlo todo, y de paso me presentó a autores como Ricardo Piglia y Sergio Pitol. Es un muy buen trabajo (ganador del Premio Lya Lostakovsky de Ensayo) sobre el quehacer literario de estos tres lectores empedernidos, la escritora francesa desdobla la obra de estos tres escritores latinoamericanos, para mostrar de qué manera abordaron, desde la ficción y el ensayo, a modo de una aventura sin final, su fascinación por el enigma de la lectura y la infinita variedad de lectores. Un fragmento de varios que me encontré: "Cada experiencia de lectura es experiencia de creación, pues el lector debe construir su propia visión a partir de la obra que no es más que un punto de partida."