Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. On ne triche pas avec les questions d’un enfant. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme. Nous avons beaucoup parlé. Les enfants sont mieux placés que quiconque pour comprendre qu’on ne naît pas raciste mais qu’on le devient. Parfois. Ce livre qui essaie de répondre aux questions de ma fille s’adresse aux enfants qui n’ont pas encore de préjugés et veulent comprendre. Quant aux adultes qui le liront, j’espère qu’il les aidera à répondre aux questions, plus embarrassantes qu’on ne le croit, de leurs propres enfants.
« Plus de dix ans après le dialogue avec Mérième, qui avait elle-même dix ans, j’ai voulu rendre compte de mes échanges avec les enfants du monde entier que je ne cesse de rencontrer. Car nous constatons ensemble que non seulement le racisme n’a pas reculé mais qu’il s’est banalisé et dans certains cas aggravé. Nous essayons de comprendre ses nouvelles manifestations : la montée de l’antisémitisme et de l’islamophobie, les discriminations dont les immigrés sont victimes, et l’entrée en scène de l’“identité nationale” »…
الطاهر بن جلون Tahar Ben Jelloun (Arabic: الطاهر بن جلون) is a Moroccan writer. The entirety of his work is written in French, although his first language is Arabic. He became known for his 1985 novel L’Enfant de Sable (The Sand Child). Today he lives in Paris and continues to write. He has been short-listed for the Nobel Prize in Literature.
"Non incontrerai mai due volti assolutamente identici. Non importa la bellezza o la bruttezza: queste sono cose relative. Ciascun volto è il simbolo della vita. E tutta la vita merita rispetto. È trattando gli altri con dignità che si guadagna il rispetto per se stessi."
Se qualcuno, diciamo il tuo cugino turbolento, entra in camera tua, ti strappa i quaderni, e ti impedisce di giocare da sola, non è che tu sia da considerare razzista se lo metti alla porta. Per contro, se un tuo compagno di scuola, diciamo Abdou, quello del Mali, viene in camera tua e si comporta bene, ma tu lo metti fuori per la sola ragione che è un negro, allora sì che sei razzista. Hai capito?
Una semplice chiara e logica distinzione che, alla luce delle dinamiche attuali, molti faticano a comprendere, stra-abusando di questo aggettivo, “razzista”, in contesti e situazioni più disparate. Ma questa non è la sede più opportuna per approfondire la mia, di opinione, su questo tema che, in ragione dei movimenti migratori in Europa e in Italia, oggi è un tema caldo, anzi, caldissimo. Tahar Ben Jelloun pubblicò questo celebre testo nel 1998, un lungo dialogo tra lui e sua figlia Mérième (che allora aveva 10 anni) durante il quale, soddisfacendo le numerose domande della bambina, definisce e spiega in maniera elementare concetti quali il razzismo, il pregiudizio, l’antisemitismo, il colonialismo, con un linguaggio semplice e molti esempi. L’intento è certamente lodevole e i temi toccati sono fondamentali ma talvolta trattati, in un’ottica moderna, in maniera un po’ semplicistica, con opinioni non sempre pienamente condivisibili e che meriterebbero maggiore approfondimento; malgrado ciò il testo resta una lettura importante per avvicinare i giovanissimi a questi temi, invogliarli a riflettere, a porsi domande, a fare confronti. Un buon punto di partenza, dunque, per capire, conoscere e interrogarsi, in virtù di approfondimenti futuri in un’ottica più complessa.
" - Oui , j'ai l'impression que le racisme progresse et prend des formes multiples ; il s'appuie aussi sur des conflits politiques, coloniaux ou religieux pour se propager. A l'origine de tous ces conflits, de toutes ces guerres, il y a le mépris de l'autre, du faible, du dominé, ce mépris du droit et de valeurs universelles. Nous vivons une époque où les guerres ont changé de style et de visage, elles se font au nom d'une identité bafouée ou d'une religion. Le racisme a toujours existé. Ce qui est nouveau aujourd'hui c'est que les racistes n'ont plus honte ni peur d'être racistes. On en parle publiquement, des lois ont été votées pour punir l'incitation à la haine raciale, pour punir aussi ceux qui nient l'existence des chambres à gaz où des millions de Juifs sont morts ( on les appelle des négationistes ). [...] En novembre 2001, à Galéria, en Corse, un Marocain a poignardé sa fille, Latifa Loukili, qui s'apprêtait à épouser un Français non musulman.."
Here's a little book in which Tahar Ben Jelloun try and explain to his ten years old daughter what racism is all about. In fact, he goes way beyond that only, since he also introduces her to questioning such as what does it mean to be a foreigner? What is discrimination? What are socio-cultural differences? Ethnic minorities? Ghettos? Genocides? Colonialism?... In a word: all the notions one may think of when dealing with such an issue.
Constant questions are firing out from his curious daughter, a firing so intense that it is, sometimes, kind of difficult to not loose the plot (eg cloning, a topic one may wonder why it's even included in here)! But, her confusion reflects, in my opinion in any case, the confusion existing even among grown up themselves. A lot of them, by the way, would do themselves a favour in picking this sharp little read! In societies more and more multicultural, or at least more and more ethnically mixed, a lot of prejudices are here blown apart as they should.
In fact, I can only point out to only one defect: Tahar Ben Jelloun claims having written here a 'clear and neutral' book. I personally can't see how one can be 'neutral' in handling such a topic! He is, about, at times frankly annoying; for instance when he claims that there is no scientific evidence supporting racism, or that only a distorted view of religions may lead to racism (the 'holy texts', according to him, are opposed to it). I am sorry, but no. From IQ testing and their controversies, to a whole part of socio-biology, there still is a murky 'science' still serving as a cornerstone to racial ideologies (eg let us just think about the recent blunders of a past Nobel Prize winner...). As for religion, the Bible, for example, contains quotations that justified, up to quite recently, both racial segregation in the United States and the apartheid regime in South Africa. From then on, to claim that racism is only a by-product of 'fear, ignorance, and stupidity' is over-simplistic; a naïve wishful thinking which therefore cannot help in fighting it accordingly.
Despite it all, here's a book worth reading - both for grown ups, to dispel confusing prejudices; and for children, as it can serve as a great starting point to very serious conversations on such a hot topic.
" ليس الأولاد عنصريين بالفطرة. فالولد ��ا يولد عنصرياً. و إذا لم يزرع أهله أو أقاربه في رأسه أفكاراً عنصرية، فلن يصبح كذلك. " . أحد إقتباسات الكتاب .
العنصريه كانت و ما زالت آفة العصر و كل العصور!! . هذا ما تستطيع إستنتاجه بعد قراءة الكتاب ،حيث الكتاب يذكر لنا العنصريه في مختلف الأزمان ليس فقط في عصرنا الحالي .
و من خلال الكتاب نستطيع تلخيص أسباب العنصريه : ١- الخوف .٢- الجهل . خوف الإنسان من الشخص الغريب الذي يختلف عنه في أي شيء ، و جهله بما يسمّى "العنصرية" و كذلك جهله بأهمية الإختلاط بين البشر على رغم من إختلافهم .
هذا الكتاب نتاج سؤال مريام ذات العشرة سنوات والدها الطاهر بن جلون عن العنصرية و ماهيتها و ما أسباب و كيفية التخلّص منها .
يُجاوب الطاهر بن جلون إبنته بأجوبة مقنعه و منطقيه و بأسلوب مبسط .
الكتاب فعليًا موجّه للناشئين و كذلك للآباء و الأمهات لكي يستطيعوا الرد على أسئلة أبنائهم بما يخصّ العنصريه بأجوبه بسيطه و عميقه في آن و كذلك للأبناء الناشئين و البالغين أيضاً .
كتاب جميل جداً و حتماً يستحق القراءه .
سلبيات الكتاب بعض النقاط التي لم تكُن مهمه لموضوع الكتاب مما اشعرني ببعض الملل . و الأخطاء الإملائيه التي أزعجتني كثيرً أثناء القراءه .
عدا ذلك الكتاب جميل جداً .
من إقتباسات الكتاب :
"معاناة المرء من الظلم لا تجعله بالضرورة عادلاً. و هذا ما ينطبق على العنصرية. فالإنسان الذي يقع ضحية العنصرية قد ينقاد في بعض الحالات إلى إغراء العنصرية." .
"On ne naît pas raciste, on le devient". D'origine, on ne l'est pas. Soit on apprend à être raciste, soit à lutter contre. 'à ma fille', ça indique que c'est une éducation à apprendre aux enfants depuis leur jeune âge. Bref, il faut savoir que « la richesse est dans la différence ».
“À la rentrée des classes regarde tous les élèves et remarque qu’ils sont tous différents, que cette diversité est une belle chose. C’est une chance pour l’humanité. Ces élèves viennent d’horizons divers, ils sont capables de t’apporter des choses que tu n’as pas, comme toi tu peux leur apporter quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Le mélange est un enrichissement mutuel. Sache enfin que chaque visage est un miracle. Il est unique. Tu ne rencontreras jamais deux visages absolument identiques. Qu’importe la beauté ou la laideur. Ce sont des choses relatives. Chaque visage est le symbole de la vie. Toute vie mérite le respect. Personne n’a le droit d’humilier une autre personne. Chacun a droit à sa dignité. En respectant un être, on rend hommage, à travers lui, à la vie dans tout ce qu’elle a de beau, de merveilleux, de différent et d’inattendu. On témoigne du respect pour soi-même en traitant les autres dignement.”
Ce qui m'a déplu c'est la comparaison que l'écrivain a mis entre l'enfant palestinien et l'enfant israélien en disant que les deux souffrent du racisme...!!! ce qui est totalement erroné .. Sinon il a bien abordé le sujet du racisme.. et l'a bien expliqué
نژاد پرست کسی است که گمان می کند همه آن چیزهایی که خیلی با او متفاوت اند، او را تهدید می کنند و ممکن است آرامشش را بر هم بزنند ... نژاد پرست کسی است که خودش را پست و کوچک می بیند یا برتر و بزرگ می شمارد. این بیماری ها هر دو یک سرچشمه دارند: در هر دو صورت رفتارش نشان از پستی او دارد...! ... نژاد پرستی در فطرت کودکان نیست. کودک، نژاد پرست به دنیا نمی آید. اگر والدین یا نزدیکان اندیشه های نژاد پرستانه را در مغز او فرو نکنند دلیلی ندارد که او نژاد پرست بشود...! ... برای مبارزه با نژاد پرستی ... باید یاد بگیریم آشنایی را، یاد بگیریم گفتگو کردن را، یاد بگیریم با هم خندیدن را...!
"Quando tornerai a scuola guarda bene tutti i tuoi compagni e noterai che sono tutti diversi tra loro, e questa differenza è una bella cosa. Si tratta di una buona occasione per l'umanità. Quegli scolari vengono da orizzonti diversi, sono capaci di darti cose che non hai, come tu puoi dargli qualcosa che loro non conoscono. Il miscuglio è un arricchimento reciproco. Sappi infine che ogni faccia è un miracolo, è unica. Non potrai mai trovare due facce assolutamente identiche. Non hanno importanza bellezza o bruttezza: sono cose relative. Ogni faccia è simbolo della vita, e ogni vita merita rispetto. Nessuno ha diritto di umiliare un'altra persona. Ciascuno ha diritto alla sua dignità. Con il rispetto di ciascuno si rende omaggio alla vita in tutto ciò che ha di bello, di meraviglioso, di diverso e di inatteso. Si dà testimonianza del rispetto per se stessi trattando gli altri con dignità".
Ho letto questo libricino tutto d'un fiato e, anche se non mi ha detto nulla di nuovo, l'ho trovato interessante. Credo di essere un po' fuori target, infatti sono convinta che queste parole facciano più presa sui giovanissimi e, anzi, lo trovo una lettura intelligente per far capire fin dalla tenera età parole e concetti fondamentali come il pericolo del razzismo, ahimè più che mai attuali. Mi è piaciuto il fatto che sia andato a toccare molte tematiche che forse spesso si danno così per scontate da non essere oggetto di riflessione, come "etnia", "razza", "stereotipo" e ho apprezzato il fatto che l'autore li abbia saputi spiegare in maniera chiara e diretta senza troppi giri di parole. Per qualche motivo però, una volta letta l'ultima pagina, ho avuto la sensazione che queste parole non mi siano rimaste particolarmente impresse. Nella seconda parte diventa un po' ripetitivo e, paradossalmente, un po' "troppo calcolato", nel senso che se non avessi letto la prefazione in cui spiegava che il libro è nato da una conversazione con sua figlia e le sue amiche, non ci avrei creduto perchè questa sensazione di naturalezza del dialogo non l'ho percepita in modo costante nel corso delle pagine.
Per me di libri così non ce n'è mai troppi visti i tempi che stiamo vivendo, però mi aspettavo qualcosina di più. Probabilmente dipende dal fatto che ho letto davvero tantissimo sull'argomento e che sono un po' grandicella per farmi sorprendere. Una delle mie parti preferite è stata quella relativa all'unicità di ogni essere umano e il mettere l'accento sulla parola "rispetto" che oggi, purtroppo, sembra diventare sempre più effimero. Un libricino che di sicuro farei leggere ai miei figli, ma che io avrei dovuto probabilmente leggere prima per rimanerne affascinata.
"Chaque visage est le symbole de la vie. Toute vie mérite le respect. Personne n’a le droit d’humilier une autre personne. Chacun a droit à sa dignité. En respectant un être, on rend hommage, à travers lui, à la vie dans tout ce qu’elle a de beau, de merveilleux, de différent et d’inattendu. On témoigne du respect pour soi-même en traitant les autres dignement "
Concetti difficili spiegati in modo semplice in un libro pensato per essere letto da bambini. Un testo di circa 25 anni fa che ammette di avere difetti e include le lettere di critica costruttiva dei lettori, le domande dei bambini con cui Jelloun ha dialogato nelle scuole ed anche dati di attualità (fino alla data di pubblicazione) per paesaggio sociale francese e italiano. Mi è piaciuto molto.
Read for my Intercultural pedagogy class. It is very simple and could be useful when first broaching the subject with kids, but it has some dangerous ideas sprinkled throughout. Firstly, there's the idea of not seeing race. Race may not be a biological fact, but it is a sociocultural one that impacts the formation of one's selfhood, and it is just reductive in terms of choosing not to acknowledge its history. Secondly, and this I think is more sinister, the author perpetuates the myth that wearing a hijab is a symbol of oppression, and not an individual woman's choice. Even though he earlier states that religion is not rational, but a concept tied to belief, and is thus always up for interpretation, he sticks to a rigid view of the Quran and selectively chooses quotes to support his view.
If I could've chosen my own reading for the topic, I would've gone with Between the World and Me, which is far more complex, demanding and impactful.
La figlia a cui si rivolge l’autore, il franco-marocchino Tahar Ben Jelloun, aveva circa 10 anni al momento della prima redazione del saggio, nella Francia del 1998 che manifestava contro le misure razziste insite nella legge Debré.
Ed il titolo dice tutto: padre e figlia si confrontano su un argomento sempre attuale, con una semplicità disarmante che non sminuisce il valore del contenuto; si parla di etnie, colonialismo, religioni, genetica, odio razziale. Non manca qualche pagina sullo sterminio degli ebrei operato dal nazismo, un genocidio vero e proprio effettuato con la terribile motivazione di eliminare della gente che, per la presunzione di appartenenza ad una razza inferiore, non aveva diritto di vivere.
Ci vuole coraggio per riconoscere i propri errori. Il razzista quel coraggio non ce l’ha.
Lettura facile, ma non banale e, soprattutto, portatrice di un messaggio di tolleranza e di inclusione. E scusate se è poco.
Lo stile è volutamente elementare; perfetto da leggere a scuola.
Penso di questo libricino esattamente le stesse cose che ho pensato leggendo "Dovremmo essere tutti femministi": lodevole l'intento, assolutamente e doverosamente condivisibili i contenuti, ma è tutto qui. Certo rispetto al saggio della Adichie ha il merito di rivolgersi prettamente ad un pubblico in età scolare, quindi il lessico elementare ed i concetti scontati sono in qualche modo giustificati, ma resto convinta che sia troppo generico e superficiale: tante belle frasi, ma nessuna riflessione veramente approfondita od originale. Con un tema del genere si poteva fare molto ma molto di più di una lezioncina da sussidiario; senza addentrarsi in tecnicismi o studi sociologici perché si parla pur sempre di un testo per l'infanzia, ma i ragazzi sono più svegli di quanto l'autore gli dia credito. Ennesimo esempio di libro in cui si premiano più le intenzioni che la realizzazione, a mio parere poco più che passabile.
Lire à Tahar Ben Jelloun est comme écouter son grand-père partager les sagesses que la vie lui a apprise. Je me souviens du jour où j'ai pu lire ce livre, c'était à la médiathèque à côté du rayon des petits... Dans ce livre il apprend à sa fille (aux enfants) par extrapolation ce qu'est le racisme dans un contexte français, où les immigrés débattaient pour leurs droits ! Certaines lectures grandissent avec nous et nous accompagnent même des années plutard ...
3.75/ 5stars Yay! I read a French book ! And understood more than half :D I'm gonna be completely honest wit you guys, I would totally write my review in French, but I have a feeling I'm gonna totally screw up and butcher it and all of you who speak French will just be like "why?" So yeah. English it is.
Pochi concetti ma spiegati in modo chiaro e semplice. Solo gli adulti possono essere razzisti. I bambini, invece, nascono e crescono senza preconcetti, almeno fino a quando qualcuno non glieli inculca
Sappi infine che ogni faccia è un miracolo. È unica, non potrai mai trovare due facce assolutamente identiche. Non hanno importanza bellezza o bruttezza: sono cose relative. Ogni faccia è simbolo della vita e ogni vita merita rispetto. #quote
Je vous tire chapeau Monsieur Ben Jelloun. Le racisme est une vraie maladie qui touche, malheureusement un grand nombre d’humains. Ce mal n’est pas physique mais psychique. C’est pourquoi il est très important d’éduquer les enfants dès leur jeune âge et leur inculquer le respect envers les autres. Il en va de la responsabilité de tout le monde.
Il faut cesser de mépriser l’autre du fit qu’il soit différent de nous. Cela est absurde et indigne. Nous sommes tous égos et nous avons tous les mêmes droits, personne n’est mieux que l’autre et personne ne vaut plus que l’autre.
Merci à tous ceux qui luttent pour instaurer la tolérance et l’égalité entre tous.
Je sais que c'est pour expliquer le racisme à un enfant mais c'est pas convainquant. L'auteur déjà mélange des concepts qui sont séparables. Un étranger n'est pas forcément quelqu'un d'une race différente. Le fait de ne pas s'intéresser à quelqu'un qui est différent ne signifie pas forcément être raciste. Avoir peur de l'inconnu n'est pas raciste..... les gens qui sont contre une certaine religion ou bien aspect culturel ne sont pas racistes. Le racisme c'est le fait de mépriser quelqu'un pour la couleur de sa peau ,pour sa race.
Une lecture très intéressante et très riche. La simplicité de l’écriture et la clarité des idées ont rendu le livre accessible à tout le monde, petit et grand.
Tahar Ben Jelloun – Le racisme expliqué à ma fille
Bien que le sujet du racisme soit délicat T.B. J. réussit dans ce roman, sous forme d’un dialogue entre fille et père, a faire le pont entre les différents aspects et sentiments du racisme. Des sentiments qui aboutissent à la peur, l’ignorance, le refus de l’autre et la bêtise. Sa fille de dix ans, entrée en contact avec le sujet du racisme lors d’une manifestation contre un projet de loi Debré sur l’entrée et le séjour des étrangers en France - bref l’immigration -, elle voulait savoir plus précisément de son père ce que cela signifie, « d’être raciste ». C’est la curiosité gamine qui lance un défi au père à trouver des réponses honnêtes et objectives dans le but qu’un adolescent les comprend. Dans un échange entre père et fille, il répond sur ses questions en faisant preuve d’un savoir grand et fondé : « Tu dis que les religions sont racistes ? », « Est-ce que les racistes peuvent guérir ? », « Tu crois que je pourrais devenir raciste ? », « Quand on est bête, on est raciste ? », et si suite.
Il faut savoir que l’auteur T. Ben Jelloun a vécu la situation décrit avec sa fille qui lui a interrogé sur les raisons et les buts du racisme. C’est à l’aide de celle-là qu’il a soigneusement cherché des explications pour des termes et des faites difficiles. Il a écrit ce livre dans le but de trouver des réponses objectives, qui engendrent la réflexion de la propre pensée et le du propre comportement chez les jeunes et les adultes. Certes le racisme est un champ vaste et très sensible, pourtant l’auteur a parvenue à développer les points essentiels de réflexion. Il implique que chacun apporte quelque chose avec son attitude. Le racisme est un reflex quotidien et commence par la transmission des préjugés xénophobes. C’est un appel à faire attention au comportement quotidien afin d’agir et de ne pas laisser passer les choses.
L’attitude de l’auteur envers le racisme part de la conviction que les enfants sont mieux placé que quiconque pour comprendre qu’on ne naît pas raciste mais qu’on le devient. Durant l’échange avec sa fille T.B. met au point des termes qui touchent des sujets essentielles du racisme, telles que p.ex. « race, préjugés, discrimination, hérédité». Il jette un éclairage sur les sentiments racistes qui suscitent de la méfiance, des généralisations, du sentiment de supériorité et d’ignorance. Au cours de la conversation Jelloun ne donne ni une recette ni des instructions pour qu’on ne devienne pas raciste mais dans le dialogue entre père et fille le lecteur reçoit des réponses claires, objectives et raisonnés. Ils sont d’une simplicité qui est accessible non seulement aux adultes mais aussi aux adolescents. Je voudrais retirer que l’auteur ne parcours pas seulement les sujets touchant le racisme mais qu’il discute et interagit avec sa fille de manière authentique afin de éclaircir toute mauvaise foi.
Le message du livre est clair : « On ne naît pas raciste. On le devient!».
Structure
Le contenu est non-fictive, sous forme d’un dialogue le lecteur est profondément informé sur les origines historiques, religieuses, politiques voir socio-culturelles du racisme. Dans le but que les événements tragiques de notre histoire comme l’esclavage, les croisades, le génocide, Rwanda sont mentionnés l’auteur indique que le racisme fait partie de l’histoire humaine depuis toujours de sorte qu’il relie différemment les sociétés entre eux. L’organisation mosaïque du livre en 60 pages permet aussi, d’en choisir une questions spécifique qui est traité sur deux ou trois pages pour les lire et discuter en classe. Comme ça on pourrait profiter du livre pour travailler sur certains aspects du sujet « racisme ». Cela permettra une différenciation selon le niveau cognitif, les capacités à réfléchir et à apprendre ou des repères culturels de la classe à partir du niveau secondaire deux. Ce type de lecture est à mon avis plus propice à une classe de langue en secondaire trois. Pas du côté langagier car il est simple, en phrases courtes mais du côté niveau cognitif car le contenue est exigeant.
Style
Le discours entre père et fille détermine la structure du livre qui sert au propos du sujet traité. L’organisation du texte s’harmonise bien avec le contenu d’un ton rationaliste. Dans le livre il n’y a pas d’axe temporel mais le lecteur suit le dialogue en mosaïque de questions qui ouvrent de nouveaux horizons et invitent à comparer son attitude avec une telle source d’information (www.livresouverts.qc.ca/criteres_sele...). Le texte est structuré clairement (Morant, 2007), une petite introduction au début et la conclusion à la fin mettent au point le message de l’auteur. Il faut mentionner qu’il s’agit d’un livre qui a un but éducatif et non seulement le divertissement.
Potentiel en classe
Les informations transmises du livre offrent des thèmes ciblées. Ils permettent réussir à une sensibilisation pour la problématique dans le quotidien mais aussi du passé. Le sujet du racisme est en lien directe avec l’actualité, il engendre des sentiments d’identification personnelle qui aboutissent à une prise de position personnelle. D’après Topf (2009) ce facteur est important pour l’enseignement qui s’oriente aux compétences. Des discussions authentiques permettront de parler sur des sujets authentiques (Topf, 2009). L’approche du sujet par des projets parallèles à la lecture qui permettront un approfondissement autonome en groupe sera donc désirable : « Der Unterricht muss also in mehrere Hinsicht Brücken zum Verstehen bauen und die nötigen Hilfsmittel für einen erfolgreichen und produktiven Umgang mit einem Text bereitstellen; auf Ebene … und auf der Ebene des interkulturellen Lernens. Die dezidierte Ausrichtung auf die Ausbildung interkultureller Handlungsfähigkeit ist ein wichtiges Moment der Output-orientierten Neujustierung des schulischen Fremdspracheunterrichts. » (cit. Topf, p.7) La thématique incite à la réflexion. C’est pourquoi l’enseignement en TBL (task-based-learning) pourrait offrir des occasions éducatives en visant des compétences productives et culturelles diverses. Telles que l’attitude ouverte, l’empathie, la tolérance et le respect.
Cette lecture est déclencheuse d’une communication avec un sujet raisonnable qui n’a pas le but d’enseigner la littérature en tant que telle, mais un enseignement en FLE qui favorise les compétences communicatives et interculturelles de manière de parler sur les sujets du texte (Topf 2009). À mon avis la motivation à parler sur le sujet du racisme suscite d’une motivation intrinsèque. C’est d’abord parce que le texte n’est pas seulement une histoire mais un dialogue sorti de la vie réelle. Les questions que la fille pose au père peuvent déclencher une réflexion personnelle, en groupe ou bien en classe à l’oral ou bien à l’écrit. C’est la forme du dialogue qui offre des possibilités d’identification avec les personnages afin qu’il devienne « son propre dialogue » qui engendre des expériences personnelles.
Le texte de Jelloun cherche à aider l’apprenant à comprendre les idées principales en intégrant de nouvelles connaissances.
Vue la quantité des informations les élèves pourraient être dépassées sans des approches interdisciplinaires. Morant (2007) dit que des approches seront possible après la lecture. À mon avis une préparation soigneuse de la lecture demandera aussi une approche interdisciplinaire sur le sujet du racisme en matière d’histoire ou LK avant, pendant et après la lecture. Je trouve même qu’il est incontournable de traiter ce sujet à fond sur la chaîne interdisciplinaire. Il faudrait du savoir sur l’histoire, la politique et aussi des aspects socio-culturels pour pouvoir pénétrer la thématique du livre.
Extraits
1 :- Alors, l’animal, qui ne reçoit aucune éducation, est meilleur que l’homme ? - Disons que l’animal n’a pas de sentiments préétablis. L’homme au contraire, a ce qu’on appelle des préjugés. Il juge les autres avant de les connaître…
2 :- Quand on est bête, on est raciste ? - Non, mais quand on est raciste on est bête.
3 : - Là, ce n’est pas du racisme. J’ai le droit de ne pas aimer tout le monde. Mais comment savoir quand ce n’est pas du racisme ? - Un homme ne peut pas aimer absolument tout le monde, et s’il est obligé de vivre avec des gens qu’il n’a pas choisis, il pourra vivre l’enfer et leur trouver des défauts.. » « Peu m’importe de connaître les défauts et les qualités individuelles d’une personne. Il me suffit de savoir qu’elle appartient à une communauté déterminée pour rejeter.
Bibliographie
Morant, D. (2007). Utilisez-vous la littérature de jeunesse ? Qu’est-ce que la littérature de jeunesse ? In : Le francasi dans le mone 350/2007. 21-23
Topf, S. (2011). Pour le plaisir de lire. In : Der fremdsprachliche Unterricht Französisch 102/2009.2-9
Con una prosa accessibile soprattutto ai più piccoli, Tahar Ben Jelloun scrive un libriccino intenso, che resta attuale anche a più di dieci anni di distanza dalla sua pubblicazione. Impostato secondo un sistema di domande e risposte tra l'autore e sua figlia, arriva dritto al punto della questione razzista. E' incredibile – e anche un po' triste - come, pagina dopo pagina, si possano ritrovare situazioni e aneddoti a cui almeno una volta è capitato di assistere o di cui si è stati protagonisti. La parte che ho trovato ancora più interessante, però, è stata l'appendice, che raggruppa una serie di interventi di bambini e ragazzi che l'autore ha avuto modo di incontrare negli incontri organizzati nelle scuole medie e superiori di Francia e Italia. Trasparenza e nessuna retorica sono i punti forti di questo piccolo libro assolutamente consigliato a grandi e piccini.
2,5 ⭐️ C'est très délicat d'expliquer à des enfants un sujet aussi complexe que le racisme et j'avoue que je me suis mordue les doigts à qqles reprises. J'arrondis à 3 étoiles mais j'hésitais à n'en mettre que 2. Je suis indulgente dans ma critique pcq l'exercice est noble et la tournée qu'il a fait ensuite dans les écoles pour échanger avec les enfants est vraiment un projet touchant car effectivement il est important d'en parler ouvertement avec eux. J'aime qu'il ait partagé à la fin (dans la version que j'ai lue) les commentaires des enfants et surtout les lettres des lecteurs.trices adultes qui apportent d'excellents points pour corriger certains passages et apporter des nuances.
I thought to read this book upon reading Between the World and Me by Ta-Nehisi Coates, because the two deal with similar themes and are formatted as communications meant for their children.
Le racisme expliqué à ma fille is a much simpler text (maybe sometimes too simple?) — more of an overview of a multitude of concepts in the format of a Q&A conducted by a 10 year old. While the author went through many rewrites to refine and clarify his presentation (as explained in the forward), it is certainly an older text and I think it would be worthwhile to hear how it might evolve if he looked at it again today, especially considering recent movements.