Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "La Voix de la Liberté". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Par une nuit brumeuse et froide, un bateau navigue sous le reflet de la Lune sur les vagues. Le Capitaine Crochet avance dans son bateau jusqu'à l'avant où il trouve M. Mouche à la barre et en train de manger un morceau de gâteau.


Crochet : (sévère) M. Mouche ! (celui le regarde) Nous devons retourner au Pays Imaginaire en ayant rempli les cales, et non pas votre gros ventre.(finit de passer derrière lui)
M. Mouche : (le suivant du regard) Mais voyons, Peter ne le verra même pas s'il manque trois gâteaux.
Crochet : (le regarde, sévère) Vous mangerez des gâteaux quand j'aurai trouvé un moyen de détruire le Ténébreux. En attendant, on ne doit pas contrarier Peter !
M. Mouche : Oui, Capitaine. (Soudain, la discussion est interrompue par un chant mélodieux et hypnotique.)
Crochet : Vous entendez ça ? (M. Mouche acquiesce tandis que tous les matelots à bord du navire arrêtent leurs occupations pour écouter cette voix enchanteresse. Le Capitaine s'approche alors et tire sa longue vue pour espérer voir la personne à l'origine de cette voix, mais il n'y voit que brume.)
M. Mouche : (charmé) C'est merveilleux. (S'approchant de plus en plus, la voix s'arrête et le Capitaine aperçoit un récif.)
Crochet : (alerte) Récif ! Droit devant ! (Alors que M. Mouche est toujours charmé, Crochet s'empare de la barre et l'équipage réussit de justesse à braver le danger grâce à l'arrêt de vocalises.)
M. Mouche : (se reprend) Cette voix, Capitaine... (le regarde) C'était qui ?
Crochet : (à la barre) La plus dangereuse des créatures de l'océan, celle que l'on appelle sirène. (Quelque part, non loin de là, se tient cette même sirène, se nommant Ursula. Cette dernière est assise sur un îlot rocheux, tout en regardant la mer, calme. Soudain, le calme est rompu par son père, Poséidon, qui apparaît auprès de sa fille.)
Poséidon : (apparaît sous forme de jets d'eau)Pourquoi as-tu laissé ce navire s'échapper ?
Ursula : (le regarde) Je n'ai pas pu, Père. Je suis désolée.
Poséidon : (autoritaire) Mais je t'en avais donné l'ordre ! Et je suis...
Ursula : (l'interrompt) Poséidon, roi des océans, oui, je sais. Mais je regrette (Poséidon est incrédule), je veux utiliser ma voix pour qu'en m'écoutant, les gens aient du bonheur, et pas pour causer leur mort.
Poséidon : C'est aussi ce que ta mère voulait ! (détourne le regard, attristé) Et regarde ce qu'il lui est arrivé.
Ursula : (attristée) Elle me manque à moi aussi. Mais c'est elle qui m'a appris à chanter et je sais qu'elle n'aurait pas voulu que j'utilise ma voix de cette façon.
Poséidon : Elle n'aurait pas non plus voulu que ses meurtriers restent impunis. Elle aurait attendu de toi que tu la venges.
Ursula : (indignée) Non, c'est ce que tu veux toi ! C'n'est pas parce qu'un humain s'est mal conduit qu'ils sont tous mauvais.
Poséidon : (en colère) Assez ! Tant que tu vivras dans mon océan, tu devras suivre ma loi.
Ursula : (déterminée) Alors, peut-être que je ne veux plus vivre dans ton océan.
Poséidon : Ursula, boude-moi si tu en as envie, mais à marée haute, je veux que tu sois rentrée. (Il se téléporte, la laissant seule.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Un matin, Ursula est devant la cabane de M. Gold et écoute un morceau d'opéra avant d'être soudainement interrompue par son acolyte, Cruella.


Cruella : (excitée) Darling, viens vite ! Tu vas manquer le plus drôle ! (Ursula la regarde avant de reposer la radio et de la suivre à l'intérieur, sans grande conviction. August, attaché, a M. Gold et Regina en face de lui.)
August : (se débattant) Je vous l'ai déjà dit : je ne sais rien du tout sur votre Auteur. (Ursula et Cruella rentrent. Prise d'un coup de colère, Ursula prend un couteau qui se trouvait là et le met sous la gorge de l'ancien pantin.)
Ursula : (en colère) Peut-être que tu as besoin d'être stimulé, hein !
August : (affolé) Me menacer avec ce couteau ne m'aidera pas à me rappeler quelque chose que je ne sais pas.
Regina : Non ! Attend. (téléporte le couteau dans sa main et le regarde, incrédule)
Ursula : (la regarde) T'as un problème, Regina ?!
Cruella : (la regarde) Je savais qu'elle n'aurait pas le cran.
Regina : (piquée au vif) Tais-toi ! J'avais déjà torturé plein de monde quand tu faisais encore mumuse avec des chiens. (Cruella semble vexée) Ça ne doit pas être si compliquée de faire parler un homme qui avant était en bois. Et si on faisait un feu avec lui, pour voir c'qui se passe ? (Sous les yeux d'August, elle crée une boule de feu dans sa main.)
August : (affolé) D'accord, entendu. En y réfléchissant, euh, effectivement, il me revient quelque chose à propos de l'Auteur. (Maléfique, près de Regina, le regarde tandis que Regina envoie sa boule de feu dans la cheminée.) En fait, euh...
Ursula : (en colère) Arrête de jouer avec nous !
August : (affolé) Oui, oui. (Tous l'écoutent attentivement.) Quand j'étais à Hong Kong, euh, mais avant que la Malédiction soit levé, j'ai rencontré un mystique. (dubitatif) Il s'appelait le « Dragon ». Je ne sais pas comment il connaissait le livre mais, ça faisait déjà des années qu'il cherchait l'Auteur.
M. Gold : (impatient) Et qu'est-ce "Dragon" avait découvert ?!
August : Il est mort avant que je lui pose la question.
M. Gold : Dommage. Mais tous les deux, (se lève) vous allez bientôt avoir ce point commun.
August : Après son décès, j'ai récupéré son dossier et je l'ai emmené ici avec moi, à Storybrooke.
Maléfique : (incrédule) Vous croyez réellement (Regina la regarde) que cet homme-enfant nous dit la vérité ?
M. Gold : Ce ne serait pas la première fois qu'il oserait me mentir. J'vais devoir aller faire un petit tour dans sa caravane pour en avoir le cœur net. (s'approche du porte-manteau et y décroche sa veste avant de la revêtir)
Ursula : (le regarde) Pendant que tu y va, on avance avec le reste du plan ?
Regina : (interloquée) Le reste du plan ? (les regarde tour à tour) Qu'est-ce que vous ne me dites pas ?
M. Gold : (sur le point de sortir) Il va falloir que tu fasses davantage que kidnapper une marionnette et allumer un feu de bois pour qu'on te raconte tout. (Regina semble frustrée.) En attendant, sois contente d'avoir enfin choisi (se tourne pour la regarder) "le camp des vainqueurs". (Il part. Sous le regard discret de August qui se fait bâillonner par Ursula, Regina se dirige vers la cheminée et crée une épaisse fumée magique qui s'échappe par la cheminée.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Plus loin dans la forêt, David marche avec Mary Margaret, Emma et Crochet pour trouver la cabane.


Mary Margaret : Ne t'inquiète pas, Emma. Tant que Pinocchio est avec Regina, il ne risque rien.
Emma : On n'en sait rien. Si seulement elle ne m'avait pas semé...
Crochet : Tu ne pouvais pas deviner qu'elle allait jeter son téléphone.
Emma : Ouais, mais j'l'ai laissé me convaincre qu'enlever cet enfant était une bonne idée. S'il lui arrive quoique ce soit, ce sera ma faute. (Soudain, David s'arrête et examine le sol en s'accroupissant.)
David : Les traces s'arrêtent là. (se redresse) On dirait que la pluie les a effacées.
Crochet : Une potion magique de localisation nous aiderait bien.
Mary Margaret : (regardant le ciel au loin) On n'en aura peut-être pas besoin. Regardez. (Ils s'exécutent et voient la fumée magique crée par Regina. L'étrange fumée violette se rapproche de plus en plus du quatuor et entoure Mary Margaret, avant d'entrer dans son organisme.)
David : (inquiet) Mary Margaret ?
Emma : (inquiète) Ça va ? Qu'est-ce que c'était ?
Mary Margaret : (avec la voix de Regina) J'n'ai pas beaucoup de temps, il faut qu'on se dépêche.
David : (réalise) Regina.
Mary Margaret : (avec la voix de Regina ; regarde Emma) Pinocchio n'a rien. Il est redevenu ce qu'il était avant, c'est à dire un adulte.
Emma : (encore un peu surprise) August.
Mary Margaret : (avec la voix de Regina, regarde David) Mais il y autre chose de très grave : Gold est ici. (Ils sont surpris et Emma regarde brièvement Crochet.) Sa cabane nous sert de planque et il n'est pas revenu que pour l'Auteur, mais il refuse de me dire pourquoi. Donc, à mon avis, il faut se préparer... au pire. (À ces mots, le sort se brise et Mary Margaret reprend de ses esprits.)
Crochet : (dégoûté) Le Ténébreux est de retour.
Emma : (encore sous le choc) Ouais. (le regarde) Il n'y a qu'une seule personne qui puisse nous en débarrasser.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. Emma, ses parents et Crochet sont en présence de Belle.


Belle : (sous le choc) Il... Il est ici ? Non, mais qu'est-ce que vous dites ? C'est impossible.
Mary Margaret : (les bras croisés) Tu croyais vraiment qu'il ne tenterait rien ?
Emma : (s'approche vivement du comptoir) La dague. (Belle tourne la tête) Tu dois nous la donner pour l'arrêter avant qu'il fasse ce qu'il veut.
Belle : (interloquée) La dague ? Je... Non, j'l'ai pas. C'est Killian qui l'a. (Emma tourne la tête en direction de Crochet, suivie par ses parents)
Crochet : (surpris) Quoi ? Moi ? Je n'ai pas vu cette lame maudite depuis que tu as donné l'ordre au vieux crocodile de partir. (Tournant la tête vers Belle, Emma se met à réfléchir.)
Belle : (interloquée) Mais si, tu me l'as prise hier soir pour la cacher quelque part où on la trouvera jamais.
Crochet : Ça fait déjà plusieurs vies (Emma le regarde brièvement) que je cherche un moyen de détruire le Ténébreux. Alors, je pense que je m'en rappellerai si j'avais eu cette fameuse dague.
Belle : D'accord. Alors, si c'est pas à toi que je l'ai donné, à qui c'était ?
Emma : (sérieuse) Tu l'as donné à Gold, (se tourne vers Crochet) qui avait pris ton apparence. Il est revenu avec ses pouvoirs.
Belle : (dépitée) Alors que je croyais qu'il pourrait plus jamais me tromper, il a réussit à m'avoir.
Crochet : (en colère) L'exil était trop doux pour ce démon. J'aurai dû lui enfoncer la dague dans le cœur quand on le tenait.
Emma : (face à lui) Et c'est ton nom qui aurait été inscrit dessus.
Crochet : (déterminé) Un petit prix à payer pour être à tout jamais débarrassé de lui.
Emma : (face à lui) Je sais que tu es en colère mais on l'a déjà vaincu, (regarde ses parents et Belle) et on va recommencer.
Mary Margaret : Oui, mais comment ? On ne sait même pas ce qu'il prévoit.
David : On commence par sauver August. (Mary Margaret le regarde brièvement.)
Crochet : (les regarde) Oui, occupez-vous d'August, j'me charge du secret du Ténébreux. (Ils sont surpris.)
David : (surpris) Tu vas faire comment ?
Crochet : (prend une grande inspiration) La Sorcière des Océans, Ursula. (à Emma) Tu te rappelles ? J'l'ai rencontrée dans le passé. Il est temps de me servir d'elle.
Emma : (intriguée) Comment ?
Crochet : Ne le prend pas mal, mais je vais t'imiter, Swan. Je vais lui donner une fin heureuse.
Emma : (intriguée) Ah oui ? Tu peux faire ça ?
Crochet : Oui. J'le peux parce que c'est moi qui l'ait privé de son bonheur.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Cabane de M. Gold. Pendant ce temps-là, Regina s'assoit à côté d'August et déplie une feuille de papier.


August : C'est quoi ? Tu veux refaire du feu ? (Ignorant sa remarque, Regina finit de la déplier.)
Regina : Cette page est apparu à quelqu'un de très important pour moi.
August : Robin des Bois.
Regina : (intriguée) Comment cela se fait-il que tu connaisses Robin des Bois ?
August : C'est pas parce que l'enfant ne se souvient pas d'avoir été moi que moi je ne me souviens pas avoir été lui.
Regina : (baisse la tête) Oui, tu as raison. C'est Robin qui l'a trouvé. (tourne la tête vers lui, sans le regarder) Mais, cette page décrit... (le regarde) un événement qui n'est jamais arrivé. Et je crois que tu en sais plus que ce que tu viens de dire. (Soudain, Ursula, qui était immobile près de la fenêtre, se lève, interpelant Cruella.)
Cruella : Qu'est-ce qu'il y a, darling ? Tu as vu quelque chose ? (Regina se lève et remet le bâillon à August)
Ursula : Non, rien. J'vais me dégourdir un peu les tentacules. (Elle ouvre la porte et sort. Ce comportement est lié au fait que Crochet souffle au moment même dans un coquillage que seul les êtres de l'eau peuvent entendre.)
Crochet : Où est cette créature infernale ? (En le voyant, au milieu des bois de Storybrooke, Ursula étreint étroitement ce dernier avec un de ses tentacules avant de le tourner pour qu'il lui fasse face.)
Ursula : Je suis là, Capitaine.
Crochet : (à moitié étouffé) Attends. J'ai une offre à te faire.
Ursula : (douteuse) Vu le coup que tu m'as déjà fait, je ne suis pas intéressée.
Crochet : (à moitié étouffé) Gold a tort : tu n'as pas besoin de l'Auteur pour ce que tu veux. (Intriguée, elle le relâche.)
Ursula : (douteuse) Et pourquoi je croirai un mot de ce que tu dis ? (s'avance doucement vers lui)
Crochet : (tenant le coquillage, essoufflé) Parce que je sais ce que tu désires, et je sais aussi où le trouver.
Ursula : (intriguée) Tu l'as toujours ?
Crochet : Le Ténébreux n'est pas seulement revenu pour l'Auteur. Alors si je te rends ta fin heureuse, tu devras me dire exactement ce qu'il fait à Storybrooke. (Ursula regarde brièvement en direction de la cabane, réfléchissant.)
Ursula : D'accord, affaire conclue.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Quelques temps après, la jeune Ursula chante dans une taverne, sous le regard ébahi de tous les clients. À la fin de son chant, cette dernière se fait applaudir par tous, puis va au comptoir, pour se servir à boire. Elle est cependant interrompue par le pirate qu'elle a laissée vivre plus tôt.


Crochet : Où que je l'entende, je reconnaîtrai ta voix de sirène. (Ursula est surprise.) Tu as failli couler mon navire, n'est-ce pas ? (Ursula prend peur.) Mais tu ne l'a pas fait. Pour cela, je te dois un verre. (Peu après, ils sont tous les deux attablés à sa table et il boit une gorgée avant de reposer son verre.)
Ursula : Après vous avoir laissé vous échapper, mon père m'a dit que je devais obéir à sa loi si je voulais continuer à vivre dans son océan.
Crochet : (interloqué) Ah ? On dirait que tu prends mal les ultimatums.
Ursula : J'ai forcé sa salle au trésor et j'ai volé ça. (montre son poignet où se trouve un bracelet) Ça me permet de marcher à terre. (caresse son poignet qu'elle fixe du regard)
Crochet : Tu es une fille courageuse. (elle le regarde brièvement)
Ursula : Mon père n'a pas toujours été aussi cruel. Il était heureux avant. Quand il y avait ma mère ou moi qui chantait, ça lui faisait plaisir.
Crochet : (curieux) Qu'est-ce qui a changé ?
Ursula : (le regarde) Ma mère a été tuée. (baisse le regard) Par un pirate. (le regarde un peu) C'est pour ça qu'il m'a interdit de chanter, sauf pour attirer les marins vers leur mort. Il a fait de ma voix une arme. Mais c'est... tout ce qu'il me reste de ma mère et chanter est le seul moyen de maintenir son esprit en vie.
Crochet : Tu as un véritable don. Ta voix apaiserait l'âme la plus tourmentée qui soit.
Ursula : (touchée) Tu le crois sincèrement ?
Crochet : (la tête baissée) Pendant presque un siècle, chacun de mes moments éveillés a été consumé par une seule pensée (Ursula l'écoute avec compassion avant qu'il ne tourne la tête vers elle sans la regarder.) : Faire payer à un homme démoniaque ce qu'il a fait à la femme que j'aimais. (lui jette un bref coup d’œil) Écouter ta voix... a effacé cette peine... (finit un peu apaisé avant de reprendre son sérieux) ne serait-ce qu'un petit moment.
Ursula : (touchée) C'est toujours ce que j'ai voulu : apporter un peu de bonheur aux gens.
Crochet : (la regarde en souriant) Et tu y réussis tout à fait ! (Gênée, elle ne sait que dire et baisse la tête.) Alors, pourquoi tu chantes dans ce trou à rat ?
Ursula : (lumineuse) J'aimerai m'offrir le passage jusqu'à Glowenhaven. Ma mère disait que c'était l'endroit où elle préférait chanter. (baisse la tête) Il faut donc que je réunisse assez d'or...
Crochet : (l'interrompt) Tu n'as pas besoin d'or pour te payer ce voyage !
Ursula : (interloquée) J'n'en ai pas besoin ?
Crochet : Pas si moi je t'emmène.
Ursula : (agréablement surprise) Oh ! Tu ferais vraiment ça pour moi ?
Crochet : Retrouve-moi sur les quais demain matin. (Ursula boit une gorgée.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Sur les quais. Ursula a rejoint Crochet.


Ursula : Dis-moi où tu as enterré mon trésor.
Crochet : Je n'ai pas enterré ce que tu recherches, c'est à bord du Jolly Roger.
Ursula : (le regarde, interloquée) Alors où est le Jolly Roger ?
Crochet : Ah ! (se tourne vers elle) Là-bas, dans la Forêt enchantée. Tu peux toujours ouvrir des portes sous-marines entre les mondes ou est-ce que tu as renoncé à ce pouvoir en devenant le monstre que tu es ?
Ursula : Le monstre que tu as fait de moi.
Crochet : (sérieux) Est-ce que tu peux ouvrir une porte ?
Ursula : Bien sûr que oui. Mais il me faut un objet venant du Jolly Roger pour savoir exactement où il se trouve.
Crochet : (lui sort alors une pièce de la poche de sa veste) Une pièce du gréement. Tu crois que j'aurai échangé mon navire sans garder un souvenir ? (Il lui donne la pièce et elle regarde l'océan, hésitante.) Qu'est-ce qui se passe ? Tu n'aimes plus l'océan ?
Ursula : Je n'y ait plus tremper un orteil depuis que j'ai été bannie dans ce monde. (Il la regarde avant qu'elle se reprenne.) Allez, pousse-toi ! (met un tentacule a l'extrémité de l'eau, ouvrant ainsi le portail)
Crochet : (ne comprenant pas, la regarde) Ça n'a pas marché.
Ursula : (pouffe) Oh que si ! (Crochet regarde l'océan et est surpris par ce qu'il voit.)
Crochet : (surpris) Est-ce que je rêve ?
Ursula : On dirait que tu n'es pas le seul à voir beaucoup changé. (Le pirate baisse un peu les yeux et y voit son bateau, de petite taille, dans une bouteille.)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Après l'entrevue, Crochet sort de la taverne. Sentant qu'il est suivi, il finit par s'arrêter.


Crochet : Le dernier qui m'a attaqué a fini avec une dague dans le ventre ! (Il finit sa phrase en se retournant pour attaquer mais les deux hommes qui le suivaient réussissent à le kidnapper sans efforts et l'emmène sur le pont du Jolly Roger avant de lui enlever le sac qui couvrait sa tête.) Tout ça pour me traîner sur mon propre navire ? Vous êtes mort !
Poséidon : (autoritaire) Écoute-moi bien. Ma fille, Ursula, ne posera pas les pieds sur ce vaisseau demain.
Crochet : (amusé) Vous ne la ferez pas changer d'avis en me menaçant.
Poséidon : (autoritaire) Ce n'est pas moi qui va la faire changer d'avis. C'est toi. (montre alors un coquillage qui était dans sa main)
Crochet : (intrigué) Et en quoi un coquillage va m'aider ? (Poséidon enchante le coquillage grâce à son trident.)
Poséidon : Maintenant, il est enchanté, et il lui enlèvera sa seule raison de s'en aller : sa voix. Enfin, la voix avec laquelle elle chante. Si elle ne peut plus chanter, elle retournera dans l'océan avec les siens.
Crochet : Elle m'a dit ce que sa voix représentait pour elle. Je ne compte pas la trahir. D'autant moins qu'elle a épargné mon bateau.
Poséidon : (intrigué, s'avance vers lui) Et si je t'offrais le moyen d'éliminer le Ténébreux ?
Crochet : (interloqué) Que savez-vous de mon différent avec lui ?
Poséidon : Tu as déjà passé une vie entière à chercher comment le tuer. Et si je te donnais une force magique qui te rendait enfin libre.
Crochet : (intrigué) De quelle magie parlez-vous ?
Poséidon : De l'encre de seiche. Une seule goutte est assez puissante pour paralyser n'importe qui, y compris Rumplestiltskin.
Crochet : (intéressé) Tout ce que j'ai à faire c'est voler la voix de votre fille ?
Poséidon : C'est simple, pirate. (montrant le coquillage) Tu n'as qu'à lui montrer comment vous les hommes vous pouvez être ignobles. (Crochet fixe le coquillage puis Poséidon du regard.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Boutique d'antiquités. Ursula et Crochet entrent et tombent sur Belle et Will en train de s'enlacer.


Crochet : J'espère qu'on ne vous dérange pas. On a besoin du savoir-faire du voleur.
Belle : (douteuse) Et comment je sais que tu es le vrai Killian ?
Crochet : (amusé) Je sais bien que tu as des doutes sur mon identité. (Belle s'offusque.)
Ursula : Si c'était le Ténébreux, ton amoureux serait déjà mort.
Will : (regardant Belle) Là, elle a plutôt raison. (regarde Crochet) Mais pourquoi je t'aiderai ?
Crochet : Parce qu'on souhaite la même chose : la disparition de Gold. Et le moyen de le faire disparaître est là. (sort le navire de sa poche)
Will : (se penche pour voir le bateau que Belle regarde également) D'accord. (le regarde) Et c'est ton bateau ? (Crochet acquiesce tandis que Will se redresse.) Il est un peu petit, non ?
Crochet : Fais attention. C'est dangereux de critiquer la taille du navire d'un pirate. Toi qui est resté très longtemps au Pays des Merveilles, tu dois savoir comment arranger ça. (Will jette un dernier coup d’œil.)
Will : (souriant) T'as de la chance. Il se peut que j'ai ce qu'il te faut.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Forêt. Regina se promène avec la page illustrée.


Voix : Regina ! (Interloquée, elle lève la tête.)
Regina : (abasourdie) Robin ? (Elle se dirige vers lui tandis qu'il accourt vers elle.)
Robin : Regina !
Regina : (heureuse) Oh, Robin ! (Il finit par la rejoindre.) Oh, tu es vraiment là ! Comment tu as fait ?
Robin : On s'en fiche. C'qui compte, c'est que maintenant je suis ici avec toi. (Ils s'embrassent alors mais Regina sent un regard pesé sur elle.)
Regina : (sur ses gardes) Quelqu'un nous regarde. (Elle se retourne, puis voit quelqu'un qui n'est d'autre que son alter-ego, la Méchante Reine.) Qu'est-ce que tu viens faire ici ?!
Méchante Reine : Hey, toi ! (invoque une boule de feu) Laisse-le tranquille ! (Elle lance la boule de feu sur eux mais la boule n'a cependant pas le temps d'atteindre Regina, puisqu'elle se réveille brusquement. En effet, tout ça n'était rien d'autre qu'un rêve.)
Maléfique : Si tu as des soucis pour dormir, j'ai quelque chose qui t'aidera sûrement.
Regina : Non, merci, ça ira. (Soudain, la discussion est interrompue par M. Gold qui rentre dans le chalet. Toutes se lèvent.)
M. Gold : Bonjour, Mesdames. (August, bâillonné, le fixe du regard.)
Cruella : T'as trouvé quelque chose chez la "marionnette" ? (M. Gold ricane.)
M. Gold : Évidemment, non. J'n'ai même pas cherché. (va accrocher sa veste au dos de la porte avant de regarder Regina) Hé oui ! Ce garçon est un menteur né. (regarde August) Il n'aurait jamais craqué si vite. (August baisse la tête et évite son regard.) En revanche, j'ai rendu visite aux Fées, ou plutôt à leur réserve très pratique de produits magiques. (montre un flacon) Cette jolie potion peut changer temporairement le sort que ces bonnes âmes lui ont jeté. Il est en chair et en os (débouche le flacon), ceci fera l'inverse. (August le regardant, secoue la tête.) Je préfère t'avertir : ça va être très douloureux. (Il s'approche de lui et lui enlève le bâillon. Difficilement, il réussit à lui faire avaler le breuvage, et August se transforme. M. Gold se penche vers lui.) Alors, voyons si on peut tirer sur les fils de cette petite marionnette. (August finit de se transformer.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Toujours à la recherche de la cabane de Gold, Mary Margaret, David et Emma sortent de la voiture à l'entrée d'un pont.


Emma : La cabane de Gold n'est plus loin. On va finir à pied. (Ils commencent à emprunter le pont.)
Mary Margaret : (craintive) Des nouvelles de Crochet ? Tu crois qu'il a convaincu Ursula ?
David : À moins que ce soit le contraire.
Emma : (interloquée) Maintenant, tu doutes de lui ?
David : Bah, il était prêt à aller très loin.
Emma : Ça peut se comprendre. Si Gold m'avait fait ce qu'il lui a fait, j'aurai envie de lui enfoncer sa dague dans le cœur. (En arrière, David et Mary Margaret se regardent alors, en voyant un attrait de noirceur en leur fille.)
Mary Margaret : (inquiète) Mais tu n'es pas comme ça, tu...
Emma : (l'interrompt en se retournant) C'n'est pas non plus le genre de Crochet ! Du calme. Je disais juste que je comprend qu'il soit remonté. Bon, allez. Gold ne toucherait p'têtre pas à un enfant, mais August... Qui sait ce qu'il pourrait lui faire ? (Ses parents se regardent une nouvelle fois avant de lui emboîter le pas.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Cabane de M. Gold. Alors que sa peau était redevenue du bois, August reprend sa forme humaine avec douleur, à la grande surprise de M. Gold.


Cruella : Quand tu as dit que c'était temporaire, tu ne t'es pas moqué de nous, darling.
M. Gold : (à August) Tu vois, il se peut que tu n'es plus les traits de la petite marionnette que tu étais, mais peu importe. (August le regarde avec un air d'incompréhension.) La potion que tu viens de boire a réactivé ton détecteur de mensonges intégré.
August : Je ne sais de quoi tu parles. (Ayant menti, son nez s'allonge grandement sous son regard choqué et les rires de M. Gold.)
M. Gold : (moqueur) Intéressant. (menaçant) Si tu mens encore, ce sera douloureux. (Sous le regard ébahi de Cruella et Maléfique, il l'approche dangereusement de la cheminée.) Qu'est-ce que tu sais à propos de l'Auteur ?
August : Je t'ai déjà dit tout ce que je savais. (Son nez grandit de nouveau, ce qui l'affole.)
M. Gold : (menaçant) Je te donne une deuxième chance : où est-il ?
August : J'en sais rien ! (Son nez grandit à nouveau, ce qui l'affole à nouveau.)
M. Gold : (menaçant) Ne te fais d'illusion. Tu vas me répondre ?!
August : (affolé) C'est bon.
M. Gold : (menaçant) Où est-il ?!
August : (affolé) Je vais te dire ce que tu veux savoir (reprend son souffle) Le Sorcier... il a enfermé l'Auteur derrière une porte.
Cruella : (perdue) Un sorcier et une porte ? Il veut quoi ? Jouer aux devinettes ?
August : Écoute-moi, Gold. Toi... Toi, tu sais bien qu'il y a un sorcier et tu sais bien que je dis la vérité. Et elle, elle sait... (regardant Regina) Elle sait où est la porte en question. (Regina ne comprend pas et Maléfique et Cruella la regarde, surprises.) Mon père t'as donné mes affaires. J'avais retiré une page du livre de contes, celle où une personne était dessinée. (Tandis que Regina a les sourcils froncés, tous les autres la regarde.)
M. Gold : Regina.
Regina : Ce ne sont que des vieux bouts de papier.
M. Gold : Alors, ça ne devrait pas te gêner de les partager avec nous.
Regina : (calme) Je le ferai volontiers, si j'n'avais pas déjà tout donné à Henry. (M. Gold hoche la tête avant de reporter son attention sur August.)
M. Gold : Dis-moi, comment elle était cette porte ?
August : (réfléchit un instant) Euh... Elle était en bois, sculptée à la main et dorée à l'or fin.
M. Gold : (impatient) Où est-elle ?
August : C'que j'sais, c'est qu'elle est... quelque part à Storybrooke. (Maléfique et Cruella sont agréablement surprises tandis que Regina ferme les yeux et que M. Gold rit avant de tapoter August et les relever tous les deux.)
M. Gold : Assieds-toi ! C'était pas si dur que ça, n'est-ce pas ? (August regarde droit devant, évitant son regard.) Alors, comme c'est le Sorcier qui a fait l'Auteur prisonnier, on va commencer par chercher la porte dans son manoir.(se dirige vers la porte pour prendre sa veste) Maléfique. (Maléfique acquiesce.)
Regina : (hésitante) Euh, je vais rester ici et surveiller la marionnette.
M. Gold : (enfilant sa veste) Non, non. (se tourne vers Cruella) Cruella va jouer les "chiens de garde". (se retourne vers Regina) Comme tu es la seule à avoir vu cette illustration, tu viens chercher avec nous. (Faisant mine d'être d'accord, Regina est inquiète et August détourne le regard.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Port. Crochet et Ursula sont de nouveaux sur les quais avec la bouteille contenant le Jolly Roger tenue par Crochet tandis qu'Ursula tient un flacon et une seringue remplie.


Crochet : Vas-y doucement, ma belle. (Ursula lève la tête.) C'est fait avec les meilleurs champignons du Pays des Merveilles. Ne serait-ce qu'une éclaboussure et Storybrooke aura un calamar géant dans son port. (Elle le regarde, un peu vexée. Elle verse dont délicatement une goûte sur la bouteille où est le bateau qui s'illumine alors ainsi que la bouteille. Après ceci, Crochet lance rapidement la bouteille à la mer et le bateau reprend sa forme normale, ce qui le fait sourire.) Voilà qui est vraiment digne d'un pirate.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Le lendemain matin, sur le Jolly Roger. Crochet monte avec la jeune Ursula qui chante.


Crochet : M. Mouche, rassemblez les hommes. (M. Mouche est interloqué tandis que Crochet s'approche de lui.) Je veux être seule un instant avec notre invitée. (M. Mouche siffle et les hommes s'exécutent. Alors qu'elle est en train de chanter, Ursula s'arrête lorsque Crochet la rejoint.)
Ursula : (se tourne vers lui) J'espère que ça ne te fait rien. Je voulais rendre le travail moins dur.
Crochet : (le regard baissé) Non, c'était magnifique. (la regarde) Il faut que je te montre quelque chose. (sort de sa poche le coquillage que Poséidon lui avait donné la veille)
Ursula : (affolée) Oh ! Je reconnais ce que c'est. Pourquoi tu as "ça" ? (le regarde) Tu ne t'en servira pas ?
Crochet : Je n'en ferai rien, rassure-toi. Mais il faut que tu saches, que c'est ton père qui me l'a donné. Il croit que tu rentreras si tu ne peux plus chanter. (Elle se tourne sur le côté.) En échange de mon aide, il m'a offert de l'encre de seiche, l'arme avec laquelle je pourrai enfin me venger du Ténébreux. (Elle le regarde de nouveau.)
Ursula : (intriguée) Et tu renoncerais à cette récompense... pour moi ?
Crochet : Je sais que ta voix est tout ce qu'il te reste de ta mère. (pensif) Et s'il me restait quelque chose de ma bien-aimée alors... (Elle évite son regard tandis qu'il se reprend.) Je suis peut-être un pirate (Elle le regarde de nouveau.), mais j'ai un code. J'ai promis de ne jamais m'en prendre à ta voix.
Ursula : Mais tu vas rester le serviteur de Peter Pan pour toujours et tu seras...
Crochet : (l'interrompt) Pas forcément. Tu as volé ton bracelet dans le trésor de ton père ? (Elle regarde le bracelet tandis qu'il se penche vers elle.) Je parie qu'il y garde aussi son encre de seiche.
Ursula : (réalise et sourit) Tu veux que j'aille la voler pour toi ?
Crochet : Je te conduirai à Glowenhaven ou n'importe où ailleurs.
Ursula : (souriante) Et on aurait tous les deux ce que nous voulons.
Crochet : (content) C'est ça. Tu réfléchis comme un pirate. (la laisse)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Port. À l'intérieur du Jolly Roger. Crochet respire fortement l'odeur de ce dernier.


Crochet : Je croyais ne plus jamais remonter sur ce navire.
Ursula : (sèche) Tu fêtas tes retrouvailles avec ta coque de noix une fois que tu m'auras rendue ma voix. (Ainsi, il prend son crochet et l'insère dans un coffre-fort en guise de clef. Il prend alors le coquillage qui est à l'intérieur, sous le ravissement d'Ursula.) Tu n'as pas oublié notre marché ? Si je te donne le coquillage, toi tu m'expliques tout ce que le Ténébreux a prévu de faire. (Elle prend le coquillage qui au contact de sa main brille et diffuse brièvement sa voix chantée en direction de sa gorge.)
Ursula : (émue) Oh ! Tu entends ?
Crochet : (ravi) Oui. (Cependant, la magie de Ursula ne parvient pas à faire sortir la voix du coquillage ce qui la surprend grandement.)
Ursula : (abattue) Ça n'a pas marché.
Crochet : Diable ! Pourquoi donc ?
Ursula : (tourne la tête vers lui, toujours abattue) Parce que tu as tort, Crochet. Les méchants n'ont jamais le droit à une fin heureuse. (contrariée, elle lui tourne le dos en soupirant et s'éloigne) J'aurai jamais dû te croire quand tu m'as dit qu'on y arriverait sans l'aide de l'Auteur.
Crochet : (contrarié) Je t'ai rendu ta voix. Ce n'est pas ma faute si ta magie ne peut pas la faire sortir du coquillage. Dis-moi ce que Gold a prévu de faire !
Ursula : (furieuse) Notre accord est rompu ! Tu n'auras rien ! (Crochet prend un pistolet qui se trouvait là et le pointe droit sur elle.)
Crochet : (contrarié) Notre accord tient toujours ! (Elle se retourne et est choquée de se voir menacée.) Je dois arrêter le Ténébreux ! Il m'a déjà trop pris !
Ursula : Tu ne changeras jamais. Tu es toujours le pirate égoïste que j'ai connu. (arrive aisément à lui retirer le pistolet de la main grâce à l'un de ces tentacules) On attaque jamais une femme qui a cinq mains, idiot ! Surtout quand on n'en a plus qu'une ! (Ainsi, elle l'assomme avant de se téléporter avec lui sur le pont du bateau pour le jeter à la mer.) Je te souhaite une bonne baignade, Capitaine. (Elle jette à la mer avant de se retourner et s'éloigner. Dans l'eau, il est cependant rattrapé quelques secondes après, inconscient, par Ariel.)
Ariel : Ce n'est rien, tu me remercieras plus tard. (Elle le dépose alors dans son bateau. Lorsqu'il reprend un peu connaissance, il l'aperçoit.) Ça va ?
Crochet : (encore sonné) Oui.
Ariel : J'en suis heureuse. (lui donne une claque) Ça, c'est pour avoir jeté Barbe Noire par dessus bord, avant qu'il m'ait dit où était Éric. J'ai dû sauver cet homme horrible pour le retrouver.
Crochet : (réveillé) Qu'est-ce que tu fais là ? J'croyais que toi et ton prince vous viviez heureux pour toujours.
Ariel : C'était le cas, jusqu'à ce que je finisse dans la bouteille. (Crochet ne comprend pas.) Quand tu as abandonné le Jolly Roger à Barbe Noire, il s'en est servi pour terroriser tout un tas de personnes, des gens d'Arendelle entre autres. La Reine a enfermé son bateau pour le punir.
Crochet : (abasourdi) C'est Elsa qui a fait ça ?
Ariel : Et j'ai aussi été attrapée au passage. Alors, merci de m'avoir relâchée. (Il ne répond pas.) C'était la vraie Ursula ? Pourquoi elle t'as jeté à la mer ?
Crochet : Parce que... je ne pensais qu'à ce que je voulais et j'ai fait une promesse que je ne pouvais pas tenir. (Elle ne dit rien.) Peut-être qu'elle a raison et que les méchants ne peuvent pas avoir de fin heureuse.
Ariel : Ou peut-être que c'est parce que les méchants s'y prennent mal pour y arriver. (Réalisant quelque chose, Crochet la regarde.)
Crochet : Je vais avoir besoin de toi.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Sur le Jolly Roger. Le soir venu, Ursula revient avec le butin tant espéré de Crochet.


Crochet : (inquiet) Tu n'as pas eu d'ennui, n'est-ce pas ?
Ursula : Rien qui n'ait réussi à m'arrêter. (Sur ces mots, elle ouvre le bel écrin en coquillage.)
Crochet : J'attendais ça depuis un siècle. (la regarde) Je n'y serais jamais arrivé si tu n'avais pas été là. (Heureuse, elle sourit.) Alors, dis-moi, où as-tu le plus envie d'aller ? (Avant qu'elle ne puisse lui répondre, leur discussion est interrompue par une voix froide.)
Poséidon : Tu ne l'emmèneras nulle part. (Tous les matelots à bord du navire sortent leurs épées.)
Crochet : Pas un geste ! C'est entre moi et le Roi des Océans.
Ursula : Non ! (Poséidon reporte son attention sur elle.) Ça me regarde aussi ! Crochet m'a dit ce que tu lui a demandé de faire. (Poséidon regarde brièvement Crochet, contrarié.) Tu as essayé de m'enlever la seule chose qui me restait de ma mère !
Poséidon : Pour ne pas te perdre comme je l'ai perdu, elle. (Elle détourne le regard tandis qu'il se tourne vers Crochet.) Tu as peut-être trompé ma fille, mais je connais ta vraie nature. Tu n'as d'intérêt que pour une seule chose : ta vengeance ! Et maintenant, tu ne l'obtiendras jamais. (Par un geste de son trident, il fait disparaître l'encre de seiche des mains de Ursula, provoquant la colère du pirate qui essaya de sortir son épée.)
Crochet : (en colère) Vous n'auriez jamais dû faire ça ! (D'un autre geste, Poséidon l'immobilise lui et ses matelots.)
Poséidon : (furieux) Tu oses attaquer une divinité ?! (Ursula voit Crochet rengainer son épée.)
Crochet : (dégoûté) Vous allez rester en vie, mais vous allez souffrir ! Je ne serai pas le seul à être consumé par une envie de vengeance. (Suite à ces mots, il tend le coquillage vers Ursula et lui enlève sa voix, tandis que cette dernière la voit partir, les larmes aux yeux.)
Ursula : Non ! (Sa voix étant partie, elle est abasourdie.)
Crochet: Vous ne ferez plus couler de navires de cette façon.
Ursula : (furieuse, choquée et trahie) Qu'est-ce que tu as fait ? Tu disais que tu avais un code, que tu ne volerais jamais ma voix.
Crochet : (contrarié) C'était avant que ton père ne me vole ma seule chance de me venger.
Ursula : (furieuse, choquée et trahie ; regarde brièvement son père) Mon père est peut-être un tyran, mais tu ne vaux pas mieux. (Il la regarde.) Garde-la. Si les hommes sont comme ça, personne ne mérite de l'entendre. (s'éloigne vivement)
Poséidon : Ursula ! (Elle plonge dans l'eau.) Donne-moi ce coquillage.
Crochet : (calme) Et ensuite, vous aurez la joie de lui redonner sa voix ? (Poséidon ne répond pas.) Allez vous s'en, avant que je ne le détruise, ainsi que tout ce qui vous est cher. (Poséidon finit par le faire.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Cabane de M. Gold. Cruella garde August.


Cruella : Heureusement que l'effet de la potion n'a pas duré. La barbe de trois jours est nettement plus sexy que le bois verni. (Soudain, Emma entre. Cruella se lève et va derrière le fauteuil.)
Emma : Je viens chercher mon ami.
Cruella : La Sauveuse nous a trouvé, quel talent ! (pointe son pistolet sur elle et Emma lève les mains prête à utiliser sa magie) S'il te plaît, va t'en. (Soudain, Mary Margaret, qui est entrée par la porte de derrière, l'assomme avec une poêle.)
Emma : (baissant les mains) Joli revers, maman ! (David qui vient d'entrer regarde Cruella.)
Mary Margaret : Une des premières choses qu'apprend un voleur, c'est que la porte de derrière est généralement ouverte. (Emma se dirige vers August avec David qui commence à le détacher.)
Emma : (concernée) Comment ça va, August ? Tu n'as rien ?
August : (fatigué) Je survivrai. (Emma fait disparaître les cordes qui le retenaient avant qu'il se masse les poignets.) Oh, j'en connais une qui s'est bien entraînée !
Emma : Et moi, j'en connais qui disait qu'il me suffisait d'y croire.
August : (ravi) Je savais que tu y arriverais.
Emma : (s'accroupit et lui prend les mains, souriante) Je suis heureuse de te revoir, comme si c'était pas censé se passer comme ça. Je suis heureuse de pas avoir attendu vingt ans pour te retrouver tel que tu es. (August rit doucement.)
August : Moi aussi. (Emma lui caresse le visage sous les yeux de ses parents qui sourient.)'
Emma : Viens, 'faut pas traîner ici. (Alors qu'elle vient de se relever, Ursula apparaît soudainement sur le seuil de la porte.)
Ursula : (menaçante) Personne n'ira nulle part !
Emma : (inquiète) Où est Crochet ? Qu'est-ce que tu lui as fait ?
Ursula : Désolée, ma jolie. Ton amoureux nourrit les poissons. (lance un tentacule sur Mary Margaret et lui serre la gorge, sous le regard choqué d'Emma qui lève donc ses mains pour s'apprêter à jeter un sortilège sur Ursula tandis qu'August se lève) Non, pas de ça. Ou ta mère aura besoin d'ouïes pour continuer de respirer. (Mary Margaret lève brièvement les yeux au plafond comme pour conseiller à Emma de ne rien faire.)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Quelques temps après, sur le même îlot où elle avait épargné la vie des hommes de Crochet, Poséidon et Ursula s'entretiennent.


Poséidon : (sincère) Je suis désolé, Ursula. Je n'avais pas le choix.
Ursula : Tu n'y comprend rien. Mon chant était la seule chose qui gardait l'esprit de ma mère vivante. (finit d'une voix nouée par l'émotion) Et maintenant, elle est partie pour toujours. (furieuse) Tu voulais que je choisisse un camp, tu as gagné, père, j'en ai choisi un ! Le mien ! (vole le trident posé devant son père avant de le menacer avec)
Poséidon : (peinée, les mains en l'air) S'il te plaît, lâche ça.
Ursula : (furieuse) Tu voulais que je reste pour toujours ta petite sirène. Et bien, c'est fini, je ne serais plus comme ça. En fait, je ne serai même plus une sirène. Tu m'as appelé Ursula comme l'ancienne Déesse des Océans. La légende dit qu'elle était très forte et très puissante et je veux être exactement comme ça ! (Sur ces mots, elle pointe le trident sur sa nageoire.)
Poséidon : (inquiet) Non, attends ! (Grâce au trident, elle troque sa nageoire contre des tentacules, mais également de la magie puisqu'elle a aspirée la totalité des pouvoirs du trident.)
Ursula : Et voilà, maintenant, (le regarde) je suis encore plus puissante que toi. Et tous les êtres de l'océan seront à la merci de ses caprices. Tu n'auras plus à avoir peur pour moi, tu auras peur de moi.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Cabane de M. Gold. Ursula tient toujours Mary Margaret avec son tentacule.


Emma : (baisse les mains) Ursula, rien ne te force à faire ça.
Ursula : C'est là où te trompes. (regarde August) Il est hors de question que je le laisse partir, pas quand l'Auteur est le seul qui puisse me donner ce que je veux. (C'est alors que Crochet entre dans le chalet, sous le grand étonnement d'Ursula.)
Crochet : C'est faux. (Soulagée, Emma soufle.)
Ursula : (étonnée) Pourquoi tu respires encore ?
Crochet : (avance dans la pièce en la regardant) Je ne suis pas facile à tuer ou tu es un mauvais assassin. (s'arrête face à elle) Tu peux avoir tout ce que tu veux sans l'Auteur. (Elle lui lance un regard interrogatif.) Je sais pourquoi tu n'as pas pu sortir ta voix du coquillage. Seul celui qui a lancé le sortilège peut le faire.
Ursula : (troublée) Comment ça ? Tu ne veux pas dire...
Crochet : Et si !
Ursula : (voyant Poséidon les rejoindre) C'est bien toi ?!
Poséidon : Ursula. (Visiblement choquée, elle relâche Mary Margaret qui se précipite dans les bras de David.)
Ursula : (choquée) Comment tu es venu ici, dans cet univers ?
Poséidon : Une jeune sirène est venue me trouver et m'a conduit à un passage. J'ai quelque chose à te dire : je te demande pardon. Je n'aurai jamais dû te forcer à utiliser ta voix comme une arme. Mais, vois-tu, à chaque fois que je t'entendais chanter, j'entendais ta mère, (Ursula, attristée, baisse la tête et regarde le coquillage enchanté.) et ça me faisait tellement souffrir. J'ai laissé ma peine nourrir mon envie de vengeance, mais c'était une erreur. Au contraire, j'aurai plutôt dû me rappeler que j'avais toujours un petit morceau d'elle. Toi. (Toujours émue, Ursula le regarde.) Laisse-moi te rendre ta voix, que je l'entende une dernière fois. (Toujours émue, Ursula ne dit rien et lui tend le coquillage qu'il prend d'une main avant de passer l'autre au-dessus ce qui fait briller le coquillage. La voix chantée d'Ursula se diffuse du coquillage jusqu'à rejoindre sa gorge et l'incitant ainsi à chanter quelques notes, désormais heureuse.) Tu as ce qu'il te manquait alors, je te laisse en paix. (s'apprête à partir)
Ursula : (émue) Attends. (Il s'arrête et la regarde.) Ma voix est le seul souvenir qu'il nous reste de maman. Tu m'en as privé si longtemps, je ne veux pas que tu vives la même chose.
Poséidon : (surpris) Que veux-tu dire ?
Ursula : (émue) Tu m'as tellement manqué. (Il sourit avant qu'ils ne se fassent un chaleureux câlin, incitant Emma à sourire, heureuse pour eux.)
Poséidon : Toi aussi, si tu savais. (Souriante, Emma regarde Crochet tandis que Mary Margaret regarde par terre.)
Mary Margaret : (inquiète) Où est Cruella ? (David regarde autour d'eux, suivi des autres.)
David : Elle a dû filer en douce, sûrement pour avertir Gold. On doit s'en aller avant qu'il ne revienne. (August se masse le dos.)
Emma : Ça va aller ?
August : Ouais, ouais. (Tout le monde sort, laissant Emma et Crochet derrière avant que ce dernier s'éloigne un peu d'Emma.)
Emma : Killian, qu'est-ce que tu as ? Tu as donné à Ursula ce qu'elle voulait.
Crochet : Mais j'ai failli ne pas le faire. Je voulais découvrir ce que le Crocodile a prévu que je suis presque redevenu l'homme que j'étais. (finit en se retournant vers elle) Si tu savais à quel point, il est facile de retomber dans les ténèbres.
Emma : (près de lui) Si tu avais fait une erreur avec Ursula, tu t'es rachetée.
Crochet : Ouais, mais c'était aussi un avertissement.
Emma : (surprise) Pourquoi ?
Crochet : Avec ces histoires d'Auteur mystérieux et de livres, il y a une question dont on a jamais discuté. (Elle le regarde les sourcils froncés.) J'étais un méchant.
Emma : (normale) Mais tu n'en es plus un.
Crochet : Tout comme Regina, mais elle a perdu son bonheur. (Emma se sentant coupable, baisse la tête.) Et si on en croit les règles du livre de contes, je perdrai aussi ma fin heureuse d'ici peu.
Emma : (intriguée, relève la tête) Attends, si tu as peur de perdre ton bonheur, ça veut dire que tu l'as trouvé. Qu'est-ce que c'est ?
Crochet : (étonné) Tu ne le devines pas ? (inquiet) C'est toi. (Touchée par cette révélation ils s'embrassent.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. La nuit. Au manoir du Sorcier, M. Gold, Maléfique et Regina quittent les lieux, dépités de ne pas avoir trouvé la porte dont parlait August.


M. Gold : La porte n'est peut-être pas dans le manoir du Sorcier, mais elle est quelque part à Storybrooke et on va la trouver. (Soudain, un bruit de voiture retentit : Cruella d'Enfer, roule à toute allure dans sa voiture. Arrivée, elle descend.) Qu'est-ce que tu fais là ?! Où est August ?!
Cruella : (agitée) Ils sont venus le sauver, ces fichus héros. (Regina baisse le regard.)
M. Gold : (contrarié) Tu n'avais que cette mission à suivre !
Cruella :' Il y a une taupe parmi nous. C'est pas ma faute ! (Regina relève la tête.)
Maléfique : (étonnée) Qui pourrait être assez bête pour nous trahir ? (regarde Regina qui, sous le stress, se sent visée)
Cruella : Je sais qui a osé le faire : Ursula. (Discrètement, Regina soupire de soulagement.) Elle nous a venue en échange de retrouvailles avec son père chéri.
M. Gold : (calme) Tant pis. Nous avons perdu notre informateur, mais nous avons toujours ses informations. (se tourne vers Regina) Rapporte-nous la page illustrée, le pantin aura peut-être oublié un détail. (Regina acquiesce.)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Sur le port. Crochet accompagne Ursula et Poséidon.


Crochet : Et maintenant, on se dit adieu ?
Ursula : (heureuse) Oui, c'est ça. Mais je vais remplir ma part du marché avant. (fais signe à son père de partir devant et il s'exécute) Le projet de Gold implique malheureusement Emma. Il n'y a qu'avec elle qu'il peut garantir une fin heureuse à tous les méchants.
Crochet : Je croyais qu'il voulait obliger l'Auteur à réécrire les histoires.
Ursula : C'n'est pas si simple. L'Auteur... ne peut pas changer ce qui arrive dans ce monde, parce que ce n'est pas lui qui a écrit des fins heureuses aux gens.
Crochet : (réalise) C'est Emma.
Ursula : Oui, c'est la Sauveuse. (il soupire) Et tant qu'il y aura une Sauveuse, l'Auteur ne pourra pas donner aux méchants ce qu'ils veulent et le Ténébreux le sait.
Crochet : (inquiet) Il va essayer de tuer Emma ?
Ursula : Pire. Il veut remplir son cœur de ténèbres, pour toujours.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Loft Blanchard. Emma prépare du café quand Regina rentre discrètement. Elle va la voir après avoir aperçu Henry assis dans un coin avec le livre ouvert, près d'August.


Regina : On a de la chance qu'il n'ait rien.
Emma : C'est pas de la chance, c'est grâce à votre message. (Regina s'approche du comptoir.)
Regina : J'aurai besoin de votre aide.
Emma : Qu'est-ce qu'il y a ?
Regina : J'ai rêvé aujourd'hui : Robin réapparaissait. On était enfin heureux et tout d'un coup, je... Enfin, la Méchante Reine, elle aussi débarquait, en tenant à la main une boule de feu.
Emma : J'suis peut-être pas Archie, mais je dirai que vous avez peur de la méchante que vous étiez, que vous pourriez redevenir.
Regina : Non, je ne crois pas que ce soit ça. Dans mon rêve, je ne crois pas que la Méchante Reine était là pour attaquer Robin. Je crois qu'elle était là pour le protéger en fait.
Emma : Contre quoi ? (baisse brièvement le regard)
Regina : Je ne sais pas mais, c'est ce que j'ai ressenti. (se reprend) Avant d'être ici, vous retrouviez les gens pour gagner votre vie. (Emma l'écoute attentivement.) Vous pourriez me retrouver un numéro de téléphone ? Enfin, un moyen de contacter, n'importe lequel ?
Emma : Oui. Oui, c'est faisable. (Contente, Regina sourit. Soudain, Henry les interrompt.)
Henry : Maman ! (Elles tournent la tête tandis qu'il pose le livre et qu'August se réveille et ouvre les yeux. Elles vont donc au chevet d'August, qui est allongé sur le canapé.)
August : (craintif) Qu'est-ce qu'elle fait ici ?
Emma : (regarde brièvement Regina) Oh ! Tu ne crains rien, promis. (Soulagé, August souffle tandis que Regina s'accroupit.)
Regina : August (il la regarde), tu vas devoir m'aider à garder la couverture que j'ai auprès de Gold, d'accord ? La seule raison qui m'a permis de venir vous voir, c'est parce qu'il croit que je vais voler cette page du livre. (finit en montrant la page illustrée) On a pas trouvé la porte dans le manoir du Sorcier.
August : (allongé) Oui, parce que ce n'est pas là qu'elle est.
Henry : (surpris) Quoi ?
Regina : (perdue) Attends. Tu as dit que tu ne savais pas où elle était et ton nez ne s'est pas allongé.
August : (allongé) Mon nez ne s'est pas allongé parce que je disais la vérité. Quand Gold a posé ces questions, je ne savais pas où était la porte parce que je ne savais pas Henry avait caché cette page. (Ils ne comprennent pas ce qu'il insinue en montrant la page illustrée et il se redresse alors.) Regina, ce n'est pas qu'une simple illustration. En fait, la porte c'est ça, et l'Auteur est enfermé dans le livre. (Ils sont tous surpris.)


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