sommé

Participe passé adjectivé de sommer.

sommé \sɔ.me\

1. (Rare) Qui est coiffé ; qui est surmonté.
   • L’entrée était d’ailleurs réduite à deux piliers sommés de petits lions de pierre, poncés par le temps qui leur avait fait des museaux de moutons. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 82)
   • Et toujours la masse colossale du Kilimandjaro, sommé de ses neiges, veillait sur les espaces brûlants et sauvages. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
   • La montagne de Locronan (F.) étant, elle, sommée d’un temple, peut-être inclus parmi les étapes d’un rite processionnaire indigène, — (Patrick Galliou, La Bretagne romaine: de l’Armorique à la Bretagne, page 87, 1991)
2. (Héraldique) Qui est surmonté.
   • Les armes d’Arcueil-Cachan se composent de deux écussons accolés […] Les deux écussons accolés par la pointe et sommés d’une couronne murale de cinq tours. — (État des communes à la fin du XIX^e siècle : Arcueil-Cachan , notice historique & renseignements administratifs , Montévrain, Paris, 1901)

• coiffé (Sens figuré)

sommé \sɔ.me\

1. Participe passé masculin singulier de sommer.
   • Le serf est sommé (parole injonctive) de réaliser ce désir et, par conséquent, efface en lui tout désir propre. — (Jean Ferrari, ‎Jacques Poirier, Le Désordre en tous ses états, 1999)

• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « sommé [Prononciation ?] »

• sommaient, sommais, sommait → voir sommer
• sommet, sommets

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sommé), mais l’article a pu être modifié depuis.