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Saint-Hélier

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Saint-Hélier
Blason de Saint-Hélier
Héraldique
Saint-Hélier
Administration
Pays Îles Anglo-Normandes
Type Paroisse
Bailliage Jersey
Connétable Alan Simon Crowcroft
Démographie
Gentilé les Villais
Population 33 622 hab. (2011)
Densité 3 172 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 13″ nord, 2° 06′ 25″ ouest
Superficie 1 060 ha = 10,6 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : îles Anglo-Normandes
Voir sur la carte administrative des îles Anglo-Normandes
Saint-Hélier

Saint-Hélier (en jersiais : Saint Hélyi ; en anglais : Saint Helier) est la paroisse la plus peuplée et la capitale de l'île Anglo-Normande de Jersey.

Elle se situe au sud de l'île, à l'est de la baie de Saint-Aubin. La paroisse comprend la plupart de la ville du même nom et un peu de la zone rurale. En langage populaire, la paroisse est couramment appelée la Ville.

La paroisse comptait 33 622 habitants en 2011 et elle a une superficie de 10,6 km2[1]. Elle est jumelée avec un nombre de villes étrangères, y compris la ville de Funchal à Madère, Avranches en Normandie[2], et Trenton, la capitale du New Jersey, l'état américain qui porte le nom de l'île[3]. La ville est la capitale économique du bailliage. Elle est une place financière globale[pas clair] et un place financière mondiale « off shore », avec un grand nombre d'entreprises de services financiers.

La paroisse a dans ses frontières beaucoup de terreplein. La Collette est le quartier industriel de la ville et se situe entièrement sur la terreplein et le bord de mer de la ville a été prolongé d'une grande distance au littoral naturel.

Présentation

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La paroisse de Saint-Hélier s'étend sur 10,6 km2, soit 9 % de la superficie totale des terres de l'île de Jersey.

Au recensement de la population de 2001, Saint-Hélier comptait 28 310 habitants.

Divisions administratives

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Formellement, Saint-Hélier est l'une des douze paroisses de Jersey. La paroisse contient la majorité de la ville (mais une partie de la ville se trouve à Saint-Sauveur) ainsi que du territoire à caractère rural.

Administrativement, la paroisse est divisée en six vingtaines comme suit :

La paroisse est divisée en trois circonscriptions électorales :

  • no 1 (Vingtaine de la Ville) - Trois députés élus.
  • no 2 (Vingtaine de Bas du Mont au Prêtre, Vingtaine de Haut du Mont au Prêtre) - Trois députés élus.
  • no 3 (Vingtaine du Rouge Bouillon, Vingtaine du Mont à l'Abbé, Vingtaine du Mont Cochon) - Quatre députés élus.

Saint-Hélier possède donc onze voix (ses dix députés et son connétable) aux États de Jersey. Le Recteur de Saint-Hélier, étant en même temps Doyen de Jersey, siège également aux États, mais n'a pas de droit de vote. Cependant le Recteur siège et vote au Comité des Chemins de la paroisse et préside lors des Assemblées ecclésiastiques.

Le réseau routier de Jersey permet de desservir l'ensemble des paroisses de l'île.

Le site néolithique de Ville-ès-Nouaux, situé à l'ouest de la ville de Saint-Hélier, comprend deux monuments mégalithiques, un dolmen et un ciste recouvert d'une dalle formant dolmen et entouré par un cercle de pierres dénommé « La Première Tour » (en jersiais : La Preunmié Tou de Saint Hélyi).

Une habitation humaine était présente à l'époque gallo-romaine.

La paroisse tire son nom du saint évangélisateur de Jersey, Hélier, qui y fut martyrisé au VIe siècle. Elle fut fondée autour d'un ermitage fondé par Hélier[4] ( 555), envoyé en ce lieu, avec un compagnon, Romard, par saint Marcouf[5], et, qui est aujourd'hui accessible à marée basse. Un pèlerinage pour saint Hélier, se déroule chaque année vers l'Ermitage. L'église paroissiale de Saint-Hélier est consacré à ce saint patron de l'île de Jersey.

En 1155, une abbaye, filiale de l'abbaye du Vœu à Cherbourg, et qui dépendait du siège épiscopal de Coutances[6], fut fondée sur l'Islet à proximité de l'ermitage. Par la suite, l'abbaye fut défendue dès le XIIIe siècle, par la construction du château de Mont-Orgueil. Par la suite, d'autres forts viendront compléter le dispositif de défense de Saint-Hélier, notamment le château Elizabeth qui occupe l'emplacement de l'ancienne abbaye et dont il ne subsiste qu'un seul vestige l'Hermitage[7], le fort Saint-Aubin et le fort Régent.

Au cours du XVIIIe siècle, le roi George II aide financièrement à la construction d'un port à Saint-Hélier.

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'île de Jersey comme celles de Guernesey, de Sercq et d'Aurigny, furent occupées par les troupes allemandes. Les îles Anglo-Normandes ne furent libérées que le , le lendemain de la capitulation allemande.

Personnalités liées à la commune

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Carte
Jumelages et partenariats de Saint-Hélier.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Saint-Hélier.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Avranches[8]Francedepuis le
Bad Wurzach[8],[9]Allemagnedepuis
Funchal[8]Portugaldepuis

Liens externes

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Notes et références

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  1. « Jersey Census 2011 » [PDF] (consulté le )
  2. « Les jumelages », sur Maison de la Normandie et de la Manche (consulté le ).
  3. (en) iPOP Digital, « Twinning with Trenton, New Jersey », sur St Helier Town Hall (consulté le ).
  4. Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « Le fait religieux et le fait funéraire », p. 110.
  5. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 40.
  6. Georges Bernage, « Îles normandes (Jersey) », dans La Normandie médiévale : 10 itinéraires, Éditions Heimdal, coll. « La France Médiévale », , 174 p. (ISBN 2-902171-18-8), p. 56.
  7. Bernage 1980, p. 57.
  8. a b et c (en) « https://www.sthelier.je/twinning-st-helier-avranches-jumelage-committee/ » (consulté le )
  9. (en) « https://www.sthelierbadwurzachpartnerschaft.com/ » (consulté le )