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Stade de Cuyès

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Stade Maurice-Boyau
Stade de Cuyès
Champ de Cuyès
Vue d'ensemble de l'enceinte sportive.
Généralités
Adresse
quartier de Cuyès
40100 Dax
Construction et ouverture
Ouverture
Démolition
env. entre 1958 et 1962
Utilisation
Clubs résidents

Le stade de Cuyès ou champ de Cuyès, également connu en tant que stade Maurice-Boyau, est un stade omnisports situé à Dax dans le département des Landes.

Inauguré en 1885, il est entre autres le stade accueillant les sections rugby à XV et cyclisme de l'Union sportive dacquoise omnisports, avant que l'équipe de rugby ne déménage au Parc municipal des sports vers 1958. À la suite de la construction de ce dernier, les équipements sportifs de Cuyès sont détruits.

Après la Première Guerre mondiale, il est rebaptisé en l'honneur de Maurice Boyau. Près de 40 ans après sa destruction, il est l'homonyme du Parc municipal des sports, lui aussi renommé stade Maurice-Boyau vers 2000 ; afin de le différencier, il est généralement désigné d'après son nom original, stade de Cuyès.

En 1885, le club de cyclisme du Véloce Club dacquois entreprend la construction d'un vélodrome permanent, en terre et d'une longueur de 400 mètres, sur le terrain du quartier de Cuyès de la ville de Dax ; inauguré le , il est alors le premier équipement de ce genre en France[1],[2],[3]. L'enceinte sportive est temporairement convertie en 1890 en jardin municipal par la ville, propriétaire du terrain[1]. Alors que le Véloce Club dacquois retrouve la possibilité de s'installer à Cuyès deux ans plus tard, le vélodrome est réaménagé en 1894, avant d'être abandonné en 1897 avec la fin des activités du Véloce Club[1].

Vers 1900, deux sociétés sportives de la ville de Dax, le Vélo Club dacquois[Note 1] et le Stade dacquois, pratiquant respectivement le cyclisme et le rugby, obtiennent le droit de pratiquer sur le terrain du quartier de Cuyès ; ces contacts conduiront en à l'union des deux associations sportives[4], formant le club omnisports de l'Union sportive dacquoise[5]. La ville loue le terrain à l'USD pour un franc par jour[6].

En 1905, un fronton y est édifié en parallèle de la création de la section pelote basque[7]. Un nouveau vélodrome cimenté de 250 mètres y est également aménagé[1], inauguré le [8].

Le terrain est par la suite réaménagé dans la fin des années 1920, les vieilles tribunes étant remplacées par des tribunes aux gradins rouges et blancs[9]. Quelque temps après la disparition de Maurice Boyau en 1918, as de l'aviation mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale et joueur du club dacquois de 1907 à 1909, le stade de Cuyès est rebaptisé stade Maurice-Boyau en l'honneur de ce dernier peu après la guerre[Note 2],[10],[11].

En , le président Abel Guichemerre porté par les joueurs de rugby avant le coup d'envoi d'un match de sélection pour le remercier d'avoir assuré son organisation.

En 1930, en amont de l'organisation d'un match de sélection pour le compte de la Fédération française de rugby, le premier dans la ville de Dax, le président de la section rugby de l'US Dax, Abel Guichemerre, entreprend l'agrandissement des tribunes du stade Maurice-Boyau, pour un montant de 50 000 francs[1],[12],[13],[14]. Ces nouvelles installations seront peu après détruites par un incendie, et une nouvelle rénovation a lieu avant d'être inaugurées en [1]. En parallèle du terrain de rugby, le vélodrome fait lui aussi l'objet de réhabilitations dans les années 1930, avec l'implantation de nouvelles tribunes, puis d'un système d'éclairage autour de la piste en 1932[1], permettant la tenue de compétitions nocturnes[1],[15].

Une fois le Parc municipal des sports inauguré en 1958[1], l'enceinte sportive du quartier de Cuyès est abandonnée, avant de laisser place au lycée de Borda[16],[17], agrandi entre 1962 et 1965[18], et dont les premiers bâtiments étaient déjà édifiés depuis 1902[19]. Abandonné, le vélodrome fait l'objet d'une rénovation en 1959[20].

Structures et équipements

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Le stade de Cuyès est principalement composé d'un terrain destiné à la pratique du rugby à XV ainsi que d'un vélodrome. Le premier borde les bâtiments de l'école supérieure de Dax[Note 3],[1],[21].

Des parcelles destinées à l'athlétisme juxtaposent le terrain de rugby[22], tandis que le fronton de pelote basque se trouve à proximité du vélodrome[1].

En 1934, deux terrains de tennis en terre battue sont présents sur le terrain, alors à disposition du club de tennis dacquois de l'époque[23].

Utilisations du stade

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Le stade de Cuyès est principalement utilisé par les sections du club omnisports de l'Union sportive dacquoise, en particulier par celles de rugby, de cyclisme, de pelote basque et d'athlétisme[24].

Notes et références

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  1. Le Véloce Club dacquois, aussi désigné Vélo Club dacquois, a été recréé entre-temps.
  2. La date exacte n'est pas connue avec exactitude. Un article datant du atteste à cette date l'utilisation de l'appellation stade Maurice-Boyau[10].
  3. L'école supérieure est depuis devenue le lycée de Borda.

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k « US Dax: Histoire du Stade Maurice Boyau », sur surlatouche.fr, (consulté le ).
  2. Gabriel Belliard, « Pau va posséder une nouvelle piste cycliste », L'Athlète, no 1093,‎ (lire en ligne).
  3. « Chronique régionale - Landes », La Petite Gironde, no 5154,‎ (lire en ligne).
  4. « À travers la France | Dax », Le Vélo, no 3792,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  5. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 12.
  6. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 130.
  7. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 150-151.
  8. « La nouvelle piste de Dax », L'Auto, no 1730,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  9. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 15.
  10. a et b A. G., « Les épreuves et les vedettes de la semaine », Le Miroir des sports, no 355,‎ , p. 211 (lire en ligne).
  11. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 168-169.
  12. « Le second match de sélection de l'équipe de France, à Dax, ne nous a rien appris que nous ne sachions déjà », Le Miroir des sports, no 571,‎ , p. 428-429 (lire en ligne).
  13. Marcel de Laborderie, « Le second match de sélection de l'équipe de France, à Dax, ne nous a rien appris que nous ne sachions déjà », Le Miroir des sports, no 574,‎ , p. 468-469 (lire en ligne).
  14. « En triomphe », Le Miroir des sports, no 575,‎ , p. 490 (lire en ligne).
  15. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 131.
  16. Laborde 2012, p. 131.
  17. Sonia Barge, « Cinquante ans de vie à Cuyès, ça se fête ! », Sud Ouest, (consulté le ).
  18. Hubert Delpont et Jean-Jacques Taillentou, Petite histoire de Dax, Pau, Éditions Cairn, , 180 p. (ISBN 9782350683508), p. 144.
  19. « Historique du lycée de Borda », sur lycéedebordadax.org (consulté le ).
  20. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 132.
  21. « Dax - L'École primaire Supérieure », sur so-genealogie.fr (consulté le ).
  22. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 121.
  23. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 160.
  24. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 20.

Bibliographie

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