Sainte-Thérence
Sainte-Thérence | |||||
![]() L'église du village. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Montluçon Communauté | ||||
Maire Mandat |
Albert Paul Labouesse 2020-2026 |
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Code postal | 03420 | ||||
Code commune | 03261 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Thérençois | ||||
Population municipale |
179 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 14′ 36″ nord, 2° 33′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 235 m Max. 458 m |
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Superficie | 13,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montluçon-3 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | sainte-therence.fr | ||||
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Sainte-Thérence est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Sainte-Thérence est située au sud de Montluçon, sur la rive droite de la haute vallée du Cher.
Principaux hameaux : Bussière, Charrière, Chaumont, la Grave, la Thérade, le Pouzerolle, les Curades, Seignat-Grobost, Vrolles.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Durdat-Larequille à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Thérence est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (2,1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Sainte-Thérence est nommée Senta Térentia en dialecte marchois[12]. En effet, le village est situé dans le Croissant, zone linguistique où se rejoignent et se mélangent l'occitan et la langue d'oïl (berrichon)[13].
Histoire
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Thérence était une bergère qui allait régulièrement promener ses moutons de l'autre côté du Cher du côté d'Argenty. Un jour, alors qu'un terrible orage s'abat sur le Cher, alors qu'elle était en train de se noyer un miracle se produit : la rivière s'ouvre sous ses pieds et elle entend la voix de Dieu[14].Un jour lorsque Thérence alla dans les gorges du Cher avec son âne un ours attaqua l'âne et le dévore, prise par la rage elle attrapa l'ours par les oreilles et le mis à la place de l'âne sur la charette. À sa mort elle voulut deux choses :
- La déposer dans une charette conduite par deux boeufs et se faire enterrer à l'endroit où les boeufs s'arrêtaient.
- Construire une chapelle (avec les rochers qu'elle a ramassés pour faire ceci)au même endroit pour remercier Dieu de l'avoir sauvé.
Après la construction de cette chapelle le village de sainte thérence s'est fondé autour.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Thérençois et les Saint-Thérençoises[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2022, la commune comptait 179 habitants[Note 2], en évolution de −4,79 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
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- Ruines du château de l'Ours de la fin du XIIIe siècle. Ses vestiges se dressent au nord de la commune, à l'extrémité d'une crête isolée par un fossé et dominant la rive droite du Cher au confluent du ruisseau de l'Ours. Une enceinte polygonale enchemise un donjon cylindrique dressé du côté de l'attaque[21].
- Église Sainte-Thérence des XIe et XIIe siècles.
- Tombeau sur la place de l'Église.
- Barrage de Prat, sur le Cher, mis en eau en 1970 (construction de 1968 à 1970).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Édouard Piquand (1839-1901), président du tribunal de première instance de Montluçon, père de Georges Piquand (1876-1955), auteur des Légendes bourbonnaises, était né à Sainte-Thérence. Georges Piquand a donné le prénom de Thérence à sa fille.
Héraldique
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Blason | D’azur à la fasce ondée d’argent, à la tour du lieu d’or ajourée et maçonnée de sable brochant sur le tout, au chef d’or chargé d’un léopard de gueules[22]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- ↑ IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Sainte-Thérence et Durdat-Larequille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- ↑ (fr + oc) Paul-Louis Grenier, Chansó de Combralha : La Chanson de Combraille : poèmes en langue d'oc avec traduction française en regard, Paris / Toulouse, éditions Occitania, (lire en ligne), p. 23 - La Flor d'Aur
- ↑ « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
- ↑ Georges Piquand, Légendes bourbonnaises, réimpr. Marseille, Laffitte, 1978, pp. 109-114.
- ↑ « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- ↑ « Sainte-Thérence (03420) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 52 (cf. Saint-Genest).
- ↑ « Sainte-Thérence », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).