L'Office de la Sainte Vierge
L'Office de laSainte Vierge | ||||||||
Frontispice de l'édition originale | ||||||||
Auteur | Tristan L'Hermite | |||||||
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Pays | Royaume de France | |||||||
Genre | Manuel de dévotions | |||||||
Date de parution | 1646 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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L'Office de la Sainte Vierge est un recueil ou manuel de dévotions, en vers et en prose, de Tristan L'Hermite publié en 1646.
Présentation
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]Les manuels de dévotion étaient « en grand honneur depuis que Louis XIII avait consacré son royaume à la Vierge le 10 février 1638[1] ».
Texte
[modifier | modifier le code]L'Office de la Sainte Vierge « renferme 24 pièces en stances (environ 231 stances), 6 sonnets, 15 dixains, 4 huitains, 25 sixains, etc., soit environ 1 850 vers[2] ».
Publication
[modifier | modifier le code]L'Office de la Sainte Vierge est publié le [3]. Le suivant, Tristan L'Hermite présente et offre son recueil à la reine Anne d'Autriche, qui lui fait « bon accueil[4] ». Frédéric Lachèvre s'interroge sur la réception de l'ouvrage : « ce "bon accueil" s'est-il traduit en espèces sonnantes et trébuchantes comme il l'espérait ? On ne sait. En tous cas, le succès de l'Office de la Sainte Vierge dans la noblesse et la haute bourgeoisie répondit mal à ses espérances[2] ».
En 1653, les exemplaires invendus sont remis en vente sous le titre Les Heures dédiées à la Sainte Vierge, et « cette nouvelle présentation est si bien accueillie que [le libraire] Jean-Baptiste Loyson demande et obtient le 17 septembre 1655 le renouvellement, à son nom, du privilège accordé à Tristan. Il en use, mais le pauvre poète ne devait pas ressentir la joie de voir se lever l'aurore de cette seconde édition : il était décédé le 7 septembre 1655, dix jours auparavant[5] ». Trois nouvelles éditions se succèdent ainsi « en 1653, 1656 et 1664, sous le titre d'Heures de la Vierge[1] ».
Postérité
[modifier | modifier le code]Éditions nouvelles
[modifier | modifier le code]En 1909, Adolphe van Bever reprend trois poèmes de L'Office de la Sainte Vierge dans la collection « Les plus belles pages » pour le Mercure de France[6]. En 1960, Amédée Carriat en retient quatre poèmes, dans son Choix de pages de toute l'œuvre en vers et en prose de Tristan[7].
Le poème Pour le premier jour de l'an est présent dans l'Anthologie de la poésie française publiée dans la Bibliothèque de la Pléiade[8].
Analyse
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Éditions modernes
[modifier | modifier le code]Œuvres complètes
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Chauveau et al., Tristan L'Hermite, Œuvres complètes (tome III) : Poésie II, Paris, Honoré Champion, coll. « Sources classiques » (no 42), , 736 p. (ISBN 978-2-745-30607-4)
Anthologies
[modifier | modifier le code]- Amédée Carriat (présentation et annotations), Tristan L'Hermite : Choix de pages, Limoges, Éditions Rougerie, , 264 p.
- Jean-Pierre Chauveau, Gérard Gros et Daniel Ménager, Anthologie de la poésie française : Moyen Âge, XVIe siècle, XVIIe siècle, Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade » (no 466), , 1586 p. (ISBN 2-07-011384-1)
- Adolphe van Bever (notice et appendices), Tristan L'Hermite, Paris, Mercure de France, coll. « Les plus belles pages », , 320 p. (lire en ligne)
Ouvrages cités
[modifier | modifier le code]- Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIIe siècle — Tome II : L'époque de Pascal, l'apogée du siècle, Paris, Éditions Albin Michel, (1re éd. 1956), 845 p. (ISBN 2-226-08922-5)
- Napoléon-Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, Alphonse Picard, , XI-632 p.
- Amédée Carriat, Tristan, ou L'éloge d'un poète, Limoges, Éditions Rougerie, , 146 p.
- Doris Guillumette, La libre pensée dans l'œuvre de Tristan L'Hermite, Paris, Nizet, , 205 p.
- Frédéric Lachèvre, Tristan L'Hermite, sieur du Solier, poète chrétien et catholique : Une réparation posthume due au « précurseur de Racine », Paris, Librairie historique Margraff, , 90 p. (lire en ligne)
Références
[modifier | modifier le code]- Bernardin 1895, p. 261.
- Lachèvre 1941, p. 13.
- Bernardin 1895, p. 257.
- Bernardin 1895, p. 260.
- Lachèvre 1941, p. 15.
- Van Bever 1909, p. 151-156.
- Carriat 1960, p. 81-85.
- Chauveau, Gros & Ménager 2000, p. 1112-1114.