Noyonnais
Noyonnais | |
Héraldique |
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Carte du Noyonnais, pays traditionnel de Picardie, indiquant ses villes et principaux bourgs. | |
Administration | |
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Pays | France |
Province | Picardie |
Région | Hauts-de-France |
Départements | Oise Aisne Somme |
Villes principales | Noyon Chauny Tergnier Guiscard |
Relief | collines, vallées |
Démographie | |
Gentilé | Noyonnais, Noyonnaise, |
Régions et espaces connexes | Vermandois Beauvaisis Valois Soissonnais Laonnois Thiérache |
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Le Noyonnais est un pays traditionnel de Picardie et une petite région des Hauts-de-France situé à la pointe nord-est du département de l'Oise et en partie dans le département de l'Aisne. Il se singularise par son relief et son paysage. Le Noyonnais, polarisé par la ville de Noyon, correspond au bassin hydrographique de la rive droite de l'Oise entre le Beauvaisis à l'ouest et la Thiérache à l'est, le Santerre et le Vermandois au nord et le Soissonnais et le Laonnois au sud.
Historiquement, le comté-pairie de Noyon ou quartier de Noyon, détaché du Vermandois au XVe siècle, aurait été rattaché un temps au gouvernement de Picardie, avant d'être rattaché à celui d'Île-de-France jusqu'en 1789, date de leur dissolution. Sur le plan des provinces, le Noyonnais est considéré comme un pays appartenant à la province de Picardie.
La communauté de communes du Pays Noyonnais (cœur de la Picardie administrative de 1960) créée en ne correspond qu'à la partie centrale du Noyonnais naturel et historique.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries du Noyonnais se blasonnent ainsi : |
Géographie physique
[modifier | modifier le code]Nature du sol et du sous-sol
[modifier | modifier le code]Le sol et le sous-sol du Noyonnais sont de formation tertiaire (49 à 45 millions d'années). Le sous-sol, est ici superposé par le calcaire du Bassin parisien recouvert de sable, d'argile ou de limon[2].
Relief, paysage, végétation
[modifier | modifier le code]Un tertre escarpé domine le paysage, c'est la montagne de Noyon. Le Noyonnais offre au regard un paysage vallonné et bocager, couvert d'arbres. C'est le domaine de l'élevage bovin, ovin et porcin et de cultures maraîchères et fruitières notamment de fruits rouges (fraises, cerises, cassis et groseilles).
Histoire
[modifier | modifier le code]Il existe très tôt autour de Noyon, un important territoire, le pagus Noviomagensis, distinct du Vermandois. Vers 531, Saint-Médard, évêque de Vermand, s’installe à Noyon. Il est nommé en 532 à l'épiscopat de Tournai, première capitale du royaume des Francs, unifiant l’évêché de Tournai à celui de Noyon.
L'évêché de Noyon est étroitement lié à la royauté franque : Charlemagne est sacré roi des Francs à Noyon en 768 et Hugues Capet en 987.
Après 1146, lorsque le pape rend à Tournai son évêque particulier, l’Évêché de Noyon est érigé en Comté-pairie et l’Évêque-Comte de Noyon fait partie des six pairs ecclésiastiques du royaume, vassaux directs du roi, considérés comme les électeurs du roi de France (évêques-ducs de Reims, de Laon, de Langres et évêques-comtes de Beauvais et de Châlons.
Le Noyonnais possédait autrefois un vignoble de bonne réputation, ce serait l'une des raisons du transfert de l’évêché de Saint-Quentin vers Noyon au VIe siècle.
La création de la Généralité de Soissons à la fin du XVIe siècle détacha le Noyonnais de celle d'Amiens pour le rattacher à celle de Soissons. Sur le plan des gouvernements généraux, le Noyonnais avait été détaché du gouvernement de Picardie pour être rattaché au gouvernement de l'Île-de-France, afin d'accroître le rayon d'influence de la capitale sur les environs.
Le Noyonnais a été très durement touché par la Première Guerre mondiale notamment au cours de l'opération Michael, dernière grande offensive allemande qui visait à prendre la contrôle de la route de Compiègne et Paris en .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Noyonnais - La base Héraldique de FranceGenWeb », sur www.francegenweb.org (consulté le )
- Localisation des différents types de roches en France. Cartes réalisées et diffusées par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) - https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/cartes-geologiques
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Albert Demangeon, La Picardie et ses régions voisines, Artois, Cambrésis, Beauvaisis, 1905, réédité, Librairie Guénégaud S. A., Paris, 1973.