Nina Andrycz
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Ninosława Andrycz |
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Józef Cyrankiewicz (de à ) |
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Théâtre dramatique russe de Lituanie (d) Théâtre Polski |
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Distinctions | Liste détaillée Médaille d'or du Mérite culturel polonais Gloria Artis Commandeur avec étoile de l'ordre Polonia Restituta Ordre de la Bannière du Travail, 1re classe Ordre de la Bannière du Travail, 2e classe Médaille du 40e anniversaire de la République populaire de Pologne (en) Médaille du 10e anniversaire de la Pologne populaire Insigne d'honneur « Mérite pour Varsovie » Croix d'or du Mérite |
Nina Andrycz est une actrice polonaise née à Brest-Litovsk (alors dans l'Empire russe) le et morte à Varsovie le .
En raison de ses réalisations artistiques, elle est parfois considérée comme la « première dame du théâtre polonais »[1] ou la « reine de la scène polonaise »[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance
[modifier | modifier le code]Ses parents sont l'avocat Eugeniusz Andrycz (1879-1928) et Maria, née Borys (1889-1977)[3]. Son oncle est le diplomate Czesław Andrycz[4]. De 1917 à 1927, elle vit à Kiev, où sa mère travaille comme traductrice[5].
Encouragée par sa grand-mère, qui l'intéresse à la comédie, elle fréquente régulièrement le théâtre et l'opéra[5].
Études
[modifier | modifier le code]Elle étudie le droit à l'Université de Vilnius et l'histoire, la psychologie et la philosophie à l'université de Varsovie, mais n'obtient aucun diplôme[6]. Elle est diplômée de l'Institut national d'art dramatique de Varsovie en 1934.
Carrière
[modifier | modifier le code]Le 16 novembre 1934, elle fait ses débuts au théâtre au Teatr na Pohulance (pl) de Vilnius[7], avec lequel elle reste associée jusqu'en 1935.
Elle devient ensuite actrice au Théâtre Polski de Varsovie[7],[8].
Elle met en pause sa carrière d'actrice pendant la Seconde Guerre mondiale et devient serveuse au Café Bar de Varsovie[9]. En 1946, elle retourne au Teatr Polski[10], dont elle est actrice jusqu'en 2004[11].
En 1939, elle fait ses débuts d'actrice de cinéma avec le rôle d'un agent allemand dans le film Uwaga szpieg d'Eugeniusz Bodo, qui n'est cependant pas achevé[12]. Déçue par les conditions de travail sur le plateau, elle limite ses apparitions au cinéma[12].
Elle revient au grand écran dans les années 1950 avec le rôle de Maria Kalergis dans le film historique Warszawska premiera de Jan Rybkowski.
Vie privée
[modifier | modifier le code]De 1947 à 1968, elle a été l'épouse de Józef Cyrankiewicz qui fut président du Conseil des ministres de Pologne[13].
Elle affirme être dépourvue d'instinct maternel et refuse de donner naissance à l'enfant, même après avoir reçu l'assurance de sa mère qu'elle élèverait l'enfant qu'elle mettrait au monde[14]. Elle avorte deux fois[15].
Filmographie partielle
[modifier | modifier le code]- 1980 : Le Contrat, de Krzysztof Zanussi : Olga Aleksandrowa
- 2008 : Serce na dloni, de Krzysztof Zanussi : La mère de Konstanty
- 2009 : Before Twilight (en), de Jacek Blawut
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]- 22 juillet 1949 : Ordre de la Bannière du Travail de deuxième classe[16]
- 13 novembre 1953 : Croix d'or du mérite[17]
- 19 janvier 1955 : Médaille du 10e anniversaire de la République populaire de Pologne[18]
- 3 novembre 1995 : Croix de commandeur avec étoile de l'ordre Polonia Restituta[19]
- 28 avril 2008 : Médaille d'or du Mérite culturel polonais Gloria Artis[20]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Kienzler 2015, p. 13.
- ↑ (pl) Barbara Osterloff, « Nina Andrycz », sur encyklopediateatru.pl (consulté le )
- ↑ (pl) « Skan metryczki dowodowej. »
[image], sur moremaiorum.pl (consulté le )
- ↑ Kienzler 2015, p. 16.
- Kienzler 2015, p. 15.
- ↑ Kienzler 2015, p. 17-18.
- Kienzler 2015, p. 19.
- ↑ (pl) « Andrycz Nina » [html], sur encyklopedia.pwn.pl (consulté le )
- ↑ Kienzler 2015, p. 22.
- ↑ Kienzler 2015, p. 24.
- ↑ (pl) Katarzyna Bielas, Nina Andrycz, Anna Łojewska, Maria Peszek, Irena Staniek et Kazimiera Szczuka, « Wielki comeback » [archive du ] [html], sur wysokieobcasy.pl, (consulté le )
- Kienzler 2015, p. 21.
- ↑ Kienzler 2015, p. 28, 34-37.
- ↑ (pl) Ewa Lando, Wszyscy się czegoś bali, Varsovie, Wydawnictwo Czerwone i Czarne, , p. 298, 299
- ↑ Kienzler 2015, p. 37.
- ↑ (pl) « Zarządzenie Prezydenta Rzeczypospolitej z dnia 22 lipca 1949 r. w sprawie nadania Orderu "Sztandar Pracy". »
[PDF], sur isap.sejm.gov.pl, (consulté le )
- ↑ (pl) « Uchwała Rady Państwa z dnia 13 listopada 1953 r. o nadaniu odznaczeń państwowych. »
[PDF], sur isap.sejm.gov.pl, (consulté le )
- ↑ (pl) « Lista osób odznaczonych "Medalem 10-lecia Polski Ludowej". », répertoriée comme Nina Cyrankiewicz
[PDF], sur isap.sejm.gov.pl, (consulté le )
- ↑ (pl) « Postanowienie Prezydenta Rzeczypospolitej Polskiej z dnia 3 listopada 1995 r. o nadaniu orderów. »
[PDF], sur isap.sejm.gov.pl, (consulté le )
- ↑ (pl) Ministère de la Culture et du Patrimoine national, « Lista laureatów Medalu Zasłużony Kulturze Gloria Artis », sur gov.pl (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code] : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Kienzler 2015] (pl) Iwona Kienzler, Uwodzicielki, skandalistki i seksbomby PRL, Bellona, (ISBN 978-83-11-13845-2).
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :