Marchenoir
Marchenoir | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Beauce Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Julien Catala 2020-2026 |
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Code postal | 41370 | ||||
Code commune | 41123 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marchenégrosiens / Marchenégrosiennes[1] | ||||
Population municipale |
682 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 72 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 49′ 27″ nord, 1° 23′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 108 m Max. 154 m |
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Superficie | 9,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Beauce | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Marchenoir est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par des petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 22 en 1988, à 6 en 2000, puis à 7 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : la maison du Bourreau, inscrite en 1946, et l'église Notre-Dame de Marchenoir, inscrite en 1946.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune de Marchenoir se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 26,7 km de Blois[4], préfecture du département et à 13,8 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Léonard-en-Beauce (1,4 km) , Le Plessis-l'Échelle (2,7 km) , Saint-Laurent-des-Bois (5 km) , Roches (5,2 km) , La Madeleine-Villefrouin (5,6 km) , Briou (6,3 km) , Autainville (6,3 km) , Talcy (7,1 km) et La Colombe (7,4 km).
Paysages et relief
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].
La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'étend jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].
L'altitude du territoire communal varie de 108 mètres à 154 mètres[12],[13].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,98 km de longueur totale[14].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 654 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce à 1 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,2 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Sites Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[21]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 suivants[22] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[23].
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Marchenoir comprend une ZNIEFF[24] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[25].
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune « la Forêt de Marchenoir »[Note 2].
-
Carte de la zone Natura 2000 de type ZPS « la Petite Beauce ».
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marchenoir est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[6] et hors attraction des villes[27],[28].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (94,4 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (43,2 %), forêts (45,6 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (5,7 %), zones urbanisées (5,6 %)[14].
Planification
[modifier | modifier le code]En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[29].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marchenoir en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,8 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Marchenoir[30] | Loir-et-Cher[31] | France entière[32] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 77,4 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 9,8 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 12,8 | 7,5 | 8,1 |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire communal de Marchenoir est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[33],[34].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[37],[38].
Histoire
[modifier | modifier le code]Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Nouvelle organisation territoriale
[modifier | modifier le code]Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Marchenoir devient formellement « commune de Marchenoir »[39],[40].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[40]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41],[42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[41]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[43]. Marchenoir est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[44],[40],[45]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Il y a beaucoup de descendants de huguenots de Marchenoir en Angleterre[46]. Commune d'origine de la famille paternelle de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Ier, devenue impératrice.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Marchenoir est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].
Politique et administration municipale
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Marchenoir, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec listes ouvertes et panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services
[modifier | modifier le code]Eau et assainissement
[modifier | modifier le code]L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].
Alimentation en eau potable
[modifier | modifier le code]Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[58].
Assainissement des eaux usées
[modifier | modifier le code]En 2019, la commune de Marchenoir gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[59]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[60] : « Les Ecotais », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 1 080 EH , mis en service le [61].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[63].
Sécurité, justice et secours
[modifier | modifier le code]La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[64].
En matière de justice, Marchenoir relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[65], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[66].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].
En 2021, la commune comptait 682 habitants[Note 3], en évolution de +6,73 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 314 hommes pour 355 femmes, soit un taux de 53,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Marchenoir selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[73] :
total | % com (% dep[74]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 66 | 100,0 (100) | 46 | 15 | 1 | 2 | 2 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 12 | 18,2 (11,8) | 9 | 2 | 0 | 0 | 1 |
Industrie | 3 | 4,5 (6,5) | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 6 | 9,1 (10,3) | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 34 | 51,5 (57,9) | 24 | 7 | 1 | 2 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 13 | 19,7 (17,5) | 8 | 4 | 0 | 1 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 11 | 16,7 (13,5) | 5 | 5 | 0 | 0 | 1 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (34 entreprises sur 66) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 66 entreprises implantées à Marchenoir en 2016, 46 ne font appel à aucun salarié, 15 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes.2 emploient entre 20 et 49 personnes.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[75]
Agriculture
[modifier | modifier le code]En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 12 en 1988 à 6 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 54 ha en 1988 à 137 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Marchenoir, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[76] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 12 | 6 | 7 |
Travail (UTA) | 54 | 27 | 36 |
Surface agricole utilisée (ha) | 651 | 741 | 960 |
Cultures[78] | |||
Terres labourables (ha) | 595 | 692 | 873 |
Céréales (ha) | 383 | 441 | 609 |
dont blé tendre (ha) | 160 | 287 | 249 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 8 | s | 41 |
Tournesol (ha) | 119 | s | 71 |
Colza et navette (ha) | 20 | 63 | 107 |
Élevage[76] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 4]) | 10 | 16 | 11 |
.
Produits labellisés
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[79] et les volailles de l’Orléanais[80],[81].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame, bâtie au XIIe siècle et remaniée aux XVe-XVIe pour le chœur et l'abside. L'édifice est protégé par une inscription au titre des Monuments Historiques depuis 1946[82].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de Marchenoir se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le comédien Raymond Bussières et son épouse, la comédienne Annette Poivre, sont inhumés dans le cimetière de la commune.
- Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire depuis 2022, ancien maire de la commune, ancien député et ministre des Relations avec le Parlement depuis octobre 2018 à juillet 2022 sous les gouvernements Edouard Philippe II et Castex.
- Térésa Pératé (1864-1940), artiste-peintre, est inhumée dans la commune.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Références
[modifier | modifier le code]- « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
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- « Communes les plus proches de Marchenoir »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- Carte de Marchenoir, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
- « Fiche communale de Marchenoir », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
- Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
- Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)