Hôtel Brongniart
Type | |
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Construction |
1781 |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Commune |
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Coordonnées |
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La maison Brongniart, également connue sous les noms de hôtel Brongniart et de hôtel de Luppé[1], est un hôtel particulier construit en 1781 par l'architecte Alexandre-Théodore Brongniart pour son propre usage. L'édifice se situe dans le 7e arrondissement de Paris, à l'angle du boulevard des Invalides et de la rue Oudinot.
Histoire
[modifier | modifier le code]C'est en 1781 que Brongniart édifie cette demeure pour son usage personnel[1]. Il en fait don à sa fille Louise-Théodore (1772-1845) et à son gendre Naval de Saint-Aubin, qui la vendent en 1793[2]. Elle appartient ensuite au jurisconsulte et pair de France André-Joseph Abrial, qui y meurt en 1828[2]. La maison devient ensuite la propriété de son fils, l'homme politique André Pierre Étienne Abrial, dont les héritiers cèdent la demeure à la famille Sénac. La maison appartient en 1881 à Gabrielle-Jeanne Calon, vicomtesse de Luppé, puis, en 1912, à la marquise de Rosanbo[2]. En 1948, le fils de cette dernière vend la demeure à la Cainagod[2],[3].
La maison Brongniart est toujours une propriété privée[2].
Description
[modifier | modifier le code]L'adresse actuelle du bâtiment est à la fois le 22, rue Oudinot et le 49, boulevard des Invalides, à Paris[1]. Le côté sud fait face à l'hôtel de Montmorin (27, rue Oudinot), qui date également de 1781 et dont les façades sur cour ont été remaniées par Brongniart[1]. L'hôtel de Montmorin abrite aujourd'hui le ministère des Outre-mer.
L'entrée de la maison Brongniart donne sur la rue Oudinot[2]. Elle est constituée de deux portails, dont chacun est surmonté à hauteur de l'entresol par un œil-de-bœuf et un mascaron à tête de renard[1]. Toutefois, la façade principale se trouve sur le boulevard des Invalides, avec son péristyle à six colonnes doriques[2]. Cette façade est inscrite au titre des Monuments historiques[1] depuis le [4]. Le bâtiment initial ne comportait que le rez-de-chaussée, l'entresol et le premier étage, mais deux niveaux ont été ajoutés par la suite[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, rééd. Payot-Rivages, 2017, p. 488-489.
- « La maison de l'architecte Brongniart », paris-promeneurs.com.
- « Caisse nationale de garantie des ouvriers dockers » , Légifrance, décembre 2010.
- « Hôtel Brongniart », notice no PA00088700, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture sous l'intitulé « hôtel Brongniart »
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle, Mengès, Paris, 1995
- Jacques Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, rééd. Payot-Rivages, Paris, 2017 (ISBN 9782228919111)