Liste des évêques de Sisteron
Apparence
La liste des évêques de Sisteron recense le nom des évêques qui se sont succédé dans le diocèse de Sisteron, dans la région de la Provence, et correspondant au Alpes-de-Haute-Provence , en France. Le diocèse est supprimé en 1790, lors de la Révolution française.
Antiquité tardive
[modifier | modifier le code]- Chrysaphius (449-452) : cet évêque est incertain[1]
- Jean Ier (500-516 ?) : étant donné les incertitudes quant à l’existence de Chrysaphius, il est possible que cet évêque, Iohannes, soit le premier évêque de Sisteron[1]
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Haut Moyen Âge
[modifier | modifier le code]- Valère (517)
- Avole (541-554)
- Genès (573)
- Pologronius (584-585)
- Secondin Ier (614)
- Jean II (812-860)
- Viventius (IXe siècle)
- Magnibert (IXe siècle)
- Amantius (IXe siècle)
- Secondin II (IXe siècle)
- Virmagne (IXe siècle)
- Bon (867)
- Vincent (fin du IXe siècle)
- Eustorge (Xe siècle)
- Arnulphe (925 ?)
- Jean III (930-965 ?)
- Ours (967)
- Rodolphe Ier (981)
Crise du XIe siècle
[modifier | modifier le code]- Frodon (999-1015 (?)/1030).
- Un acte de 1030 le donne cependant encore vivant (Poly, 1972[2] ; Magnani, 1999[3] ; Varano, 2011[4] ; Foulon/Varano, 2013[5]).
- Durand (1015 ?-1020), mentionné dans la Gallia christiana novissima (GCN) mais dont l'existence est cependant rejetée par Varano[4]. Il serait confondu avec Durand, évêque de Vence[4],[5].
- Pierre Ier (1023 ou 1030 - entre 1040/41 et 1046).
- Géraud ? (1031 ?-1045 ?). La GCN relate la mention de ce personnage dans certains ouvrages tout en concluant qu'il reste « imaginaire ».
- Pierre II de Nice (1043-1059 ?), tout comme le précédent, la GCN indique qu'il est tout au plus un prétendant.
- Sede vacante (1043-1060)
- Situation orchestrée par Rambaud de Nice[5].
- Gérard Chevrier/Chabrier (1060-1074).
- L'élection de Gérard ou Géraud Chevrier (ou Chabrier) par le concile d'Avignon vient clore une période de vacance. Géraud Chabrier occupe le siège[6] mais ne peut prendre possession de son diocèse[7].
Moyen Âge central
[modifier | modifier le code]- Charles (1082)
- Nitard (fin du XIe siècle)
- Bertrand Ier (1102-1105 ?)
- Gérard II (1110-1124)
- Raimbaud (1125 ?-1145)
- Pierre de Sabran (1145-1171)
- Bertrand II (1172-1174)
- Bermond d'Anduze (1174-1214)
- Rodolphe II (1216-1241)
- Henri de Suse (1244-1250), puis archevêque d'Embrun
- Humbert Fallavel (1250-1256)
- Alain de Lusarches (1257-1277)
- Pierre Giraud (1277-1291)
Moyen Âge tardif
[modifier | modifier le code]- Pierre d'Alamanon ou de Lamanon (1292-1304)
- Jacques Gantelmi (1306-1310)
- Raimond d'Oppède (1310-1328)
- Rostan Ier (1328-1348)
- Pierre Artaudi (1349-1360)
- Gérard III (1362-1369)
- Ranulphe de Selve (1370-1382)
- Artaud de Mélan (1382-1404), transféré à l'archevêché d'Arles
- Antoine de Viale (1383-1386), d’obédience urbaniste
- Nicolas Sacosta (1404-1414)
- Robert du Four (1414-1437)
- Mitre Gastinel (1437-1440)
- Raimond Talon (1437)
- Gaucher de Forcalquier (1440-1442)
- Charles de Borna (1442-1456)
- Jacques Radulphi (1456-1463)
- André de Plaisance (1463-1477)
Temps modernes
[modifier | modifier le code]- Jean Esquenart (1477-1492)
- Thibaud de la Tour d'Auvergne (1493-1499)
- Laurent Bureau (1499-1504)
- Pierre Filhol (1504-1506), ensuite archevêque d'Aix-en-Provence
- François de Dinteville 1er (1506-1514), ensuite évêque d'Auxerre
- Claude de Louvain (1514-1519), alors évêques de Soissons, abbé commendataire de Saint-Jean d'Amiens et de Saint-Pierre de Bèze
- Michel de Savoie (1520-1522) ensuite brièvement évêques de Beauvais
- Claude d'Aussonville (1523-1531)
- Antoine de Narbonne (1531-1541)
- Albin de Rochechouard (1542-1543)
- Émeric de Rochechouard (1543-1580), frère du précédent
- Antoine de Couppes (1582-1606)
- Toussaint de Glandevès (1606-1648)
- Antoine d'Arbaud (1648-1666)
- Michel Poncet de La Rivière (1667-1675), ensuite archevêque de Bourges
- Jacques Potier de Novion (1677-1681), puis évêque d'Évreux
- Louis de Thomassin (1682-1718)
- Pierre-François Lafitau (1720-1764)
- Louis-Jérôme de Suffren (1764-1789), frère de Pierre André de Suffren dit le Bailli de Suffren, devient ensuite évêque de Nevers
- François de Bovet (1789-1801) [note 1],[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Réfractaire, il émigre en Italie puis en Allemagne. Il ne démissionne pas après la bulle pontificale de 1801. Il rentre en France en 1814. Le , il est nommé Archevêque de Toulouse. En 1820, il est nommé chanoine de Saint-Denis et finit ses jours en occupant cette fonction.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Roux, « Les évêchés provençaux de la fin de l'époque romaine à l'avènement des Carolingiens (476-751) », Provence historique, no 86, volume 21, 1971, p. 377
- Jean-Pierre Poly, « Listes épiscopales de Provence », dans La Provence, thèse Droit 1972, Univ. Paris II, (annexe non publiée en 1976), p. 58.
- Eliana Magnani (2015), « Monastères et aristocratie en Provence - milieu Xe - début XIIe siècle », Lit Verlag, 10, 1999, Vita Regularis. Ordnungen und Deutungen religiosen Leben im Mittelalter, Gert Melville, 3-8258-3663-0, p. 120, p. 211, p. 341, p. 457 lire en ligne.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècle). L'exemple de Forcalquier et de sa région., Aix-en-Provence, Université Aix - Marseille I – Université de Provence Département d’Histoire de l’Art et Archéologie (Ufr Civilisations et Humanités), , 1139 p. (lire en ligne [PDF]), p. 220-228.
- Jean-Hervé Foulon, Mariacristina Varano, « Réforme et épiscopat en Provence. Étude comparée des cas de Gap et de Sisteron au milieu du XIe siècle », Cahiers de Fanjeaux, no 48, , p. 311-342 (lire en ligne).
- Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 31.
- Mariacristina Varano (thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I), Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècle). L'exemple de Forcalquier et de sa région, Aix-en-Provence, , 1139 p. (lire en ligne [PDF]), p. 264-266.
- Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 360.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Joseph-Hyacinthe Albanès, complété, annoté et publié par le chanoine Ulysse Chevalier, Gallia christiana novissima. Histoire des archevêchés, évêques et abbayes de France d'après les documents authentiques recueillis dans les registres du Vatican et les archives locales — Tome premier : Aix, Apt, Fréjus, Gap, Riez et Sisteron, Montbéliard, 1899-1920 (lire en ligne), p. 653-.
- Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), vol. 3, Paris, Albert Fontemoing, (lire en ligne), pp. 288, Province d'Arles, pp. 279-281, Province d'Aix. .
- Louis de Mas Latrie, Trésor de chronologie, d'histoire et de géographie pour l'étude et l'emploi des documents du Moyen Âge (TC), V. Palmé, 1889, Paris, pp. 1491-1492 (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- « Diocèse de Digne », sur eglise.catholique04.fr
- (en) « Diocese of Sisteron », sur catholic-hierarchy.org (consulté en )