Jean Antoine d'Agoult
Jean Antoine d’Agoult | |
Naissance | Grenoble (Isère) |
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Décès | (à 72 ans) Voreppe (Isère) |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1763 – 1815 |
Distinctions | Commandeur de Saint-Louis Officier de la Légion d'honneur |
Autres fonctions | Député aux États généraux de 1789 |
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Jean Antoine d’Agoult, né le à Grenoble (Isère) et mort le à Voreppe[1], est un militaire et homme politique français.
États de service
[modifier | modifier le code]Il entre en service en 1763, comme sous-lieutenant de cavalerie au régiment de Clermont, et en 1769, il obtient son brevet de capitaine. Le , il devient sous-lieutenant des gardes du corps avec rang de mestre de camp le . Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1788.
Lors des états généraux de 1789, il est élu député par la noblesse du Dauphiné, et il est l’un des premiers qui se réunirent, le , aux communes constituées en assemblée nationale. Le , il signe la protestation de la noblesse contre les actes de l'Assemblée nationale, et celle du , sur le rapport de la procédure du Châtelet.
En 1791, il émigre à Coblence, où il rejoint les gardes du corps. En 1792, il fait les campagnes de l’armée des princes, puis celle de Condé jusqu'au licenciement définitif en 1801.
Il est promu maréchal de camp le , et il fait les campagnes de 1798 à 1801, comme capitaine à la tête d’une compagnie noble, sous les ordres du duc d’Angoulême. À la tête d'un fort détachement de cavalerie, il couvre l’aile droite de l'armée de Condé lors de la retraite de Rothmann, à Leoben en 1800.
Pendant la première restauration, il est nommé aide-major général des gardes du corps en 1814, et il se trouve en Dauphiné lors du débarquement de Napoléon en mars 1815. Il propose ses services au général Marchand, qui refuse. Il se rend aussitôt à Lyon informer le comte d’Artois de la situation à Grenoble, puis il revient auprès du roi à Paris, où il reprend son service d’aide major général. Il accompagne les princes jusqu'à Armentières, et il reprend ses fonctions après les Cent-Jours.
Il est fait officier de la Légion d’honneur le , et commandeur de Saint-Louis le . Il est admis à la retraite fin 1815.
Franc-maçon, il est membre de la loge Egalité de Grenoble[2].
Il meurt le , à Paris.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès à Voreppe, n° 40, vue 114/206.
- Georges Renauld, Antoine Destutt de Tracy : Homme de la Liberté, Paris, Detrad, , p. 67, note 1.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 1, l’Auteur, , 490 p. (lire en ligne), p. 27.
- Fiche sur Assemblée nationale
- « Cote LH/10/67 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Alex Mazas, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution, jusqu'en 1830, Tome 2, Firmin Didot frère, Paris, , p. 432.
- Alex Mazas, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution, jusqu'en 1830, Tome 3, Firmin Didot frère, Paris, , p. 271
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :