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Grand Séminaire d'Annecy

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Grand Séminaire d'Annecy
Entrée du grand séminaire
Présentation
Destination initiale
Grand séminaire
Destination actuelle
Conservatoire d’Art et d’Histoire
Services culturels du département
Construction
1684-1688
Restauration
Occupant
Musée du film d'animation (d) ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Département
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (1974, partiellement)[1]
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Annecy
(Voir situation sur carte : Annecy)
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Le grand Séminaire d'Annecy est un ancien édifice religieux de la fin du XVIIe siècle, qui assurait la formation des prêtres du diocèse de Genève, puis celui d'Annecy. Ses murs accueillent le conservatoire d'Art et d'Histoire, les services culturels du Conseil départemental de la Haute-Savoie, les services de la Cité de l'image en mouvement d'Annecy, une antenne de l’École des Gobelins ainsi qu’une salle de répétition pour l’Orchestre des Pays de Savoie.

Les façades et les toitures font l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Le Grand Séminaire d'Annecy (1688-1792)

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Le grand séminaire est créé à l'initiative de Mgr Jean d'Arenthon d'Alex, prince-évêque de Genève. Les travaux débutent en 1684[2] et se termine en 1688[3],[4].

En 1715, le roi Victor-Amédée II y loge lors de sa visite d'Annecy[4].

Période révolutionnaire française (1792-1815)

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Lors de la réunion du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises de 1792, le bâtiment est confisqué comme bien national[5]. Il est transformé à nombreuses reprises. Il devient notamment un hôpital[5].

Restauration religieuse (1815 à 1973)

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Lors de la Restauration sarde, le bâtiment retrouve sa vocation religieuse[5]. Il le restera jusqu'en 1973[5].

Durant une courte période, il accueille une caserne[5] de gendarmerie.

Nouveaux usages (1970 à nos jours)

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Le bâtiment garde son usage jusqu'en 1973, où le Conseil général de la Haute-Savoie l'achète afin d'y installer les Archives départementales ainsi qu'une partie des collections du Département[5],[4]. Cette acquisition permet aux murs d'être sauvegardés de la destruction[4].

La façades et les toitures ont fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques en 1974[1].

Les Archives départementales déménagent en 2001[5],[6].

Personnalités du grand Séminaire

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Conservatoire d'Art et d'Histoire de Haute-Savoie

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Le Conservatoire d'Art et d'Histoire de Haute-Savoie installé dans l'ancien Séminaire d'Annecy[4] conserve et expose les collections d'art du Conseil général de la Haute-Savoie. Il reflète la volonté de ce dernier de constituer « un fonds patrimonial témoignant des particularités sociales, historiques et culturelles du territoire de la Haute-Savoie »[13], en menant, depuis 1977, une politique d'acquisition, assez systématique, d’œuvres, de collections et d'ensembles d’œuvres d'artistes reconnus et liés au département.

Le fonds comprend notamment les différentes œuvres (gravures, lithographies, peintures, dessins rassemblée) des collections Paul Payot (1912-1977), originaire de Chamonix, Évariste Jonchère (1892-1956) et Pierre-Louis-Aimé Chastel (1774-1826)[4],[14]. Le Conservatoire d'Art et d'Histoire de Haute-Savoie possède également des peintures contemporaines d'artistes locaux.

Autres activités

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Le site accueille les services culturels du Conseil départemental de la Haute-Savoie, les services de la Cité de l'image en mouvement d'Annecy, une antenne de l’École des Gobelins ainsi qu’une salle de répétition pour l’Orchestre des Pays de Savoie[5].

Il est le siège de la société savante locale, l'Académie salésienne.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Lien externe

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Notes et références

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  1. a b et c « Séminaire (ancien grand) », notice no PA00118360, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 12-13.
  3. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 32.
  4. a b c d e f g et h Guichonnet 2007, p. 127 (lire en ligne).
  5. a b c d e f g et h CAUE 74, p. 269.
  6. Vincent Duclert, L'avenir de l'histoire, Armand Colin, , 224 p. (ISBN 978-2-200-25849-8), note 88.
  7. Diocèse 1985, p. 226.
  8. Diocèse 1985, p. 233.
  9. Notice sur data.bnf.fr
  10. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 545.
  11. Revue savoisienne, Volume 137, 1997, p.191.
  12. Dictionnaire de l'Histoire du christianisme, Encyclopaedia Universalis, 2015, 2399 pages, p. 856 (lire en ligne).
  13. Corinne Chorier : Le Conservatoire d'Art et d'Histoire de Haute-Savoie : Collections d'art du Conseil Général In La Rubrique des patrimoines de Savoie, numéro huit, décembre 2001, Conservation départementale du Patrimoine, Conseil général de la Savoie, p. 8 (voir en ligne).
  14. Fiche sur le site de la BNF - Catalogue Collectif de France.