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Goglu des prés

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Dolichonyx oryzivorus

Goglu des prés
Description de cette image, également commentée ci-après
Dolichonyx oryzivorus
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Icteridae

Genre

Dolichonyx
Swainson, 1827

Espèce

Dolichonyx oryzivorus
(Linnaeus, 1758)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Répartition géographique

Description de cette image, également commentée ci-après
Répartition approximative
bleu: zone de nidification
ocre: zone d'hivernage

Le Goglu des prés (Dolichonyx oryzivorus) est une espèce de passereau chanteur de la famille des ictéridés.

Étymologie

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Le terme goglu est un québécisme qui aurait été attesté pour la première fois à l'écrit en 1854 dans l'article « La vengeance d'une Iroquoise » de H. E. Chevalier, dans le journal La Patrie du . Cela viendrait du moyen français goguelu (qui se pavane, sans doute en allusion à l'attitude du volatile)[1], lui-même tiré de l'ancien français gogue (divertissement, plaisanterie).

L'avocat et ornithologue amateur James MacPherson Le Moine a aussi noté le terme ortolan de riz en 1861. Ce terme sera rejeté par l'ornithologue Charles-Eusèbe Dionne en 1883 :

« J’ai conservé à cet oiseau le nom vulgaire de Goglu. sous lequel il est particulièrement connu en Canada de préférence à celui d'ortolan de riz : car cette dernière dénomination lui est impropre, puisqu'il n'a aucun caractère commun avec les ortolans. »

— Charles-Eusèbe Dionne, Les Oiseaux du Canada, 1883, p. 92[2].

Description

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Il a la taille d'un moineau, un bec conique droit et pointu, une queue assez courte et de longues ailes pointues. Au printemps, le mâle est noir en dessous et en grande partie blanc en dessus. Son chant est mélodieux.

Les goglus atteignant l'Europe en automne sont des oiseaux assez jaunatres, rayés de noir et de crème. Ils sont corpulents, avec une tête pointue et une queue effilée. Le bec acéré est conique, et la tête présente une raie médiane chamois jaune encadrée de noir et un large sourcil chamois. Le dos porte deux longues bandes couleur paille. Le dessous est crème avec de vagues stries uniquement aux flancs. Les courtes rectrices effilés le différencient d'un bruant ou d'un moineau[3].

Répartition

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Il est commun dans les champs des États-Unis et du Canada. Il est quelquefois observé en Europe, principalement dans les îles Britanniques.

"Pink" bref et aigu[3].

Références au goglu

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  • En français québécois du début du XXe siècle, un goglu signifiait au sens figuré un gaillard aimant à rire, un mauvais plaisant, un hâbleur[4].
  • Le chef fasciste québécois Adrien Arcand a nommé son premier journal Le Goglu (1929), en référence à cet oiseau et au ton satirique qu'il entendait avoir. Ce n'est qu'à la longue que le ton est devenu de plus en plus antisémite, jusqu'à devenir fasciste. Le journal avait son propre club, « l'Ordre patriotique des Goglus ». Après un deuxième incendie criminel, le journal s'est éteint en 1933.
  • L'entreprise canadienne « Dare » vend depuis plusieurs années des biscuits de la marque « Goglu ». Le biscuit est décrit comme ayant « la saveur subtile de la mélasse » et est très populaire auprès de la population canadienne. Un oiseau mauve affublé d'une casquette et d'espadrilles rouges décorait les anciennes boîtes de biscuits « Goglu ». Les boîtes ont par la suite changé de design et l'image de l'oiseau a considérablement diminué, bien qu'elle soit dorénavant plus représentative de l'oiseau original avec son plumage noir et ses quelques détails couleur paille.

Références taxonomiques

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Notes et références

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  1. Trésor de la langue française informatisé, « Goglu », en ligne.
  2. HAGEMAN, Christiane. HISTOIRE DES NOMS TECHNIQUES DES OISEAUX DU QUÉBEC DE L'ORDRE DES PASSERIFORMES : ÉVOLUTION DES ÉLÉMENTS GÉNÉRIQUES (1861-1993), Mémoire présenté pour l'obtention de la maîtrise en études françaises, Université de Sherbrooke, mai 2000, en ligne.
  3. a et b Rob Hume, Guilhem Lesaffre, Marc Duquet, Oiseaux de France et d'Europe, 448 p., p. 422
  4. Sylva Clapin, Dictionnaire canadien-français, 1894.