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Dictionnaire de l'Académie française

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Dictionnaire de l’Académie française
Image illustrative de l’article Dictionnaire de l'Académie française
Frontispice du Dictionnaire de l'Académie française pour la première édition en 1694.

Auteur Académie française
Pays Drapeau de la France France
Genre lexicographie
Lieu de parution Institut de France, Paris
Date de parution 1694 ; 1718 ; 1740 ; 1762 ; 1798 ; 1835 ; 1878 ; 1932, 1935 ; 1992, 2000, 2011, 2024
Site web https://www.dictionnaire-academie.fr/

Le Dictionnaire de l’Académie française, parfois abrégé DAF, est un dictionnaire dont la rédaction constitue l’une des missions de l’Académie française. Depuis la première édition publiée en 1692, l'Académie en a publié neuf, dont la dernière est parue en novembre 2024. Par cet ouvrage l'Académie entend être garante du « bon usage », et s'imposer en tant qu'autorité normative de la langue française.

D'abord élaboré collégialement jusqu'en 1805, sa rédaction est ensuite confiée à la Commission du Dictionnaire, dirigée par le secrétaire perpétuel, qui compte un nombre restreint d'académiciens. Depuis 1973 le travail de la Commission prend pour base celui du Service du Dictionnaire qui compte des collaborateurs inconnus extérieurs à l'Académie.

Bien que l'ouvrage jouisse du prestige de l'Académie, il fait toutefois l'objet de nombreuses critiques. Sont notamment pointé du doigt la lenteur de son élaboration peu compatible avec l'évolution rapide de la langue, sa volonté normative incompatible avec la description de l'usage, et l'absence de légitimité de ses rédacteurs, l'Académie ne comptant parmi ses membres aucun linguiste ni lexicographe.

L'élaboration du Dictionnaire de l'Académie française

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Une mission statutaire

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Comme le précise l'article XXVI des statuts de l'Académie, elle se doit de travailler à composer : « un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique »[1]. Parmi ces quatre projets, seul le dictionnaire fait l'objet d'un travail régulier depuis le XVIIe siècle.

Suivant ce même article, une Grammaire de l'Académie française a connue deux éditions en 1932 et 1933. Si elle a été un immense succès de librairie, elle a fait l'objet de vives critiques, notamment de la part du linguiste Ferdinand Brunot, et n'a pas donné lieux à d'autres travaux. Dans son élocution sur la grammaire de l'Académie, Abel Hermant précise : « [L'Académie] semble avoir renoncé à la Rhétorique et à la Poétique, qui ne sont plus au goût de notre temps : c’est une petite hardiesse que personne, j’imagine, ne lui reprochera »[2]. Enfin, il faut aussi mentionner que l'Académie a publié le premier Dictionnaire historique de la langue française, paru en quatre tomes de 1865 à 1894. Projet ambitieux et novateur pour l'époque, une méthode de travail trop lourde n'a pas permis à l'ouvrage d'aller au-delà de la lettre A.

La norme et « le bon usage »

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La posture de l'Académie dans la production de son dictionnaire est clairement normative. Ses statuts précisent que sa fonction est de « donner des règles certaines à notre langue » (article XXIV)[3]. Cette position est encore prônée de nos jours, comme en témoigne la préface de la neuvième édition, mais aussi la rubrique « Dire, Ne pas dire » sur son site web[4],[5].

Cette posture se double par la volonté d'être garant, non seulement de l'usage, mais du « bon usage »[6]. Ainsi la préface du premier tome de la neuvième édition, Maucice Druon rappelle que « Le Dictionnaire de l’Académie est celui de l’usage, simplement et suprêmement, le dictionnaire du bon usage, qui par là sert, ou devrait servir, de référence à tous les autres. ».

Depuis 1805, l'élaboration du DAF est confiée à la Commission du Dictionnaire. Elle est présidée par le Secrétaire perpétuel. Actuellement, les membre de la Commission sont Amin Maalouf (Secrétaire perpétuel), Frédéric Vitoux, Dominique Fernandez, Jean-Luc Marion, Danièle Sallenave, Michael Edwards, Dany Laferrière, Barbara Cassin, Michel Zink et Pascal Ory[7],[8],[9].

Depuis 1973 la Commission du Dictionnaire est assistée par le Service du Dictionnaire qui compte des collaborateurs extérieurs dont l'identité n'est pas connue[7]. Christophe Benzitoune, membre du collectif des linguistes atterrées, précise qu'il s'agit de professeurs agrégés de lettres modernes détachés par le ministère de l'éducation national[10].

Évolution de la forme

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L'élaboration de la première édition s'étale sur le XVIIe siècle, époque à laquelle la langue française est encore en train de se fixer dans sa forme. Il faut aussi prendre en compte que le genre du dictionnaire monolingue définitionnel, inauguré en 1611 par le Tesoro de la lengua castellana o española de Covarrubias, est encore récent. La forme du DAF a donc évolué au fil de ses différentes éditions.

Dans sa première édition, les mots ne sont pas classés par ordre alphabétique mais regroupé par famille[11]. Par exemple la section GER contient le mot « G[É]RER » sous lequel sont listés et définit Gestion, Gérondif, Digérer, Indigeste et Suggestion (entre autres). Le classement strictement alphabétique sera adopté dans les éditions ultérieures.

Concernant le nombre de mots contenu dans les éditions successives, il était de 32 000 dans la 8e édition, de 53 000 dans la 9e[12]. À titre de comparaison, le Petit Larousse et le Petit Robert en comptent 60 000, le Grand Robert 100 000, et le Wiktionnaire 400 000[13].

« On résumerait l'histoire des éditions successives en disant que l'Académie a toujours suivi avec retard les évolutions du lexique et les changements orthographiques. »[11]

— Tristan Hordé, Dictionnaire historique de la langue française

Le dictionnaire de l'Académie française – comme les autres publications de la Compagnie, telle son dictionnaire historique (1865-1894) (le premier du genre), ou sa grammaire (1932-1933) – a fait l'objet de nombreuses critiques.

La légitimité de l'Académie dans ses travaux lexicographiques et remise en cause : elle ne compte parmi ses membres aucun linguiste ni lexicographes. Ainsi, le collectif des linguistes atterrées mettent en cause l'utilité et la pertinence du travail mené par les académiciens en « [exigeant] de l’Académie qu’elle tourne la page de la lexicographie, à moins d’une réinvention totale de son principe »[14].

« Bon usage » et élitisme

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« La principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. »[1]

Le DAF a pour but, moins de décrire l'usage effectif de la langue, que de prescrire ce qu'elle juge être le bon usage. Cette posture exclut certains champs lexicaux : les mots rares sortis d'usage ; les régionalismes ; le vocabulaire technique[15],[16].

À propos de la première édition du DAF, Tristan Hordé précise qu'elle « n'accueille que les termes spécialisés relatifs à l'art militaire, à la chasse, à l'équitation et à l'escrime, etc., parce que ces techniques anciennes sont propres au public de la Cour. L'usage ainsi décrit répond à la d��finition donnée auparavant par Vaugelas dans son recueil de Remarques sur la langue française (1647): « C'est la façon de parler de la plus saine partie de la Cour, conformément à la façon d'écrire de la plus saine partie des auteurs. » »[11]. Le soucis du « bon usage » conduit les académiciens à proscrire de cette édition l'usage de citations d'écrivains des siècles précédents pour illustrer les exemples. Au lieu de cela, des exemples sont inventés pour l'occasion[16].

9e édition en ligne

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La publication de la neuvième édition a notamment fait réagir le collectif des linguistes atterrées qui a publié plusieurs tribunes dans la presse. Il met en avant son inactualité, mais aussi certaines entrées qui jugées sexistes, racistes ou homophobes : « Si certaines définitions peuvent faire sourire, d’autres posent des problèmes plus graves : jaune est défini comme « personne à la peau jaune par opposition à noir ou blanc », […] et négroïde est « caractéristique des noirs ». La connotation péjorative ou injurieuse n’est pas indiquée. Un hétérosexuel a des relations sexuelles « naturelles », précision absente de la définition de l’homosexualité. »[17]. Ces définitions ont également fait réagir la ligue des droits de l'homme qui a appelée l'Académie a « rectifier d'urgence » ses définitions[18].

Si les définitions problématiques restent dans l'édition papier du dictionnaires, l'édition en ligne, consultable sur le site de l'Académie, est quand à elle corrigée au gré des polémiques, et de façon non transparente. Par exemple, le mot Mariage était définit comme « l'union légitime d'un homme et d'une femme » jusqu'en avril 2024, avant d'être corrigé en « union légitime de deux personnes »[19]. Ainsi, les linguistes atterrées questionnent sur l’utilité même de l'édition papier : « Quel intérêt y aurait-t-il dès lors à rassembler chez soi ces quatre volumes hétéroclites qui ne correspondent pas à la version en ligne ? »[20].

1re édition : 1694

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Première édition : Le Dictionnaire de l'Académie françoise dedié au Roy, Paris, 1694, 2 vol. (BNF 38778778)

Numérisations : tome 1 (A-L) lire en ligne sur Gallica ; tome 2 (M-Z) lire en ligne sur Gallica.

Éditions préliminaires et contrefaites

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Les premières éditions du DAF ont été imprimées en 1687. La toute première est imprimé par Pierre Le Petit et est tirée à 500 exemplaires. Une édition de contrefaçon est publiée la même année en Allemagne à Francfort-sur-le-Main par Reinier Leers (de). Cette première édition contenant trop d’erreurs, elle sera mise eu pilon. À la suite d'une révision, une nouvelle édition est imprimée en 1692. Également sujette à de nombreuses fautes, elle est retirée du commerce, puis détruite en 1714[21].

  • Les premières feuilles du dictionnaire de l'Académie française imprimées par feu M. Le Petit, Paris, Le Petit, 1687, 500 exemplaires, (BNF 39326695). (De A à Nouveau, ou Nouvel, Nouvelle.)
  • [contrefaçon] Le grand dictionnaire de l'Academie françoise. Premiere partie. Suivant la copie imprimée à Paris chez Petit, libraire de l'Academie françoise, Francfort-sur-le-Main, 1687, (BNF 39326696), lire en ligne sur Gallica. (De A à Confiture.)
  • Le Dictionnaire de l'Académie françoise, 1692. (De A à Neuf.)

Après la publication de la première édition du DAF en 1694, quatre autres contrefaçons seront imprimées, à Paris et en Hollande, en 1695 et 1696[22].

2e édition : 1718

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Deuxième édition : Nouveau Dictionnaire de l'Académie françoise dedié au Roy, Paris, 1718. (BNF 45757165)

Numérisations : tome 1 (A-L) lire en ligne sur Gallica ; tome 2 (M-Z) lire en ligne sur Gallica.

3e édition : 1740

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Troixième édition : Le Dictionnaire de l'Académie françoise, Paris, 1740. (BNF 39326698)

Numérisations : tome 1 (A-K) lire en ligne sur Gallica tome 2 (L-Z) lire en ligne sur Gallica.

4e édition : 1762

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Quatrième édition : Le Dictionnaire de l'Académie françoise, Paris, 1762. (BNF 33347070)

Numérisations : tome 1 (A-K) lire en ligne sur Gallica tome 2 (L-Z) lire en ligne sur Gallica.

5e édition : 1798

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Cinquième édition : Le Dictionnaire de l'Académie françoise, Paris, 1798.(BNF 31349428)

Numérisations : tome 1 (A-K) lire en ligne sur Gallica tome 2 (L-Z) lire en ligne sur Gallica.

6e édition : 1835

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La 6e édition de 1835.

Sixième édition : Dictionnaire de l'Académie française, Paris, 1835. (BNF 35134563)

Numérisations : tome 1 (A-H) lire en ligne sur Gallica tome 2 (I-Z) lire en ligne sur Gallica.

7e édition : 1879

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Vocabulaire de la langue française par Charles Nodier et Paul Ackermann, Paris, 1868.

Septième édition : Dictionnaire de l'Académie française (7e édition), Paris, 1878. (BNF 33347092)

Numérisations : tome 1 (A-H) lire en ligne sur Gallica tome 2 (I-Z) lire en ligne sur Gallica.

8e édition : 1932-1935

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Huitième édition : Dictionnaire de l'Académie française, Paris, 1932-1935. (BNF 37070709)

Numérisations : tome 1 (A-G) lire en ligne sur Gallica tome 2 (H-Z) lire en ligne sur Gallica.

9e édition : 1992-2024

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Les Académiciens en 2007.

L'élaboration de la neuvième édition du DAF commence sous la direction de Maurice Druon avec la publication en 1986 d'un premier fascicule, puis du premier tome en 1992. Cette entreprise se poursuit sous la direction d'Hélène Carrère d'Encausse en 1999. Le travail prend fin sous la direction d'Amin Maalouf avec la publication du dernier tome du Dictionnaire en 2024.

L'Académie précise sur son site internet que, dans la mesure où l'usage évolue rapidement et, en particulier, le vocabulaire des sciences et des techniques se développe comme jamais jusqu'alors, et étant donné que la publication du Dictionnaire de l'Académie française est étalée sur 26 ans, des termes qui sont peu employés au moment de la rédaction des tomes ont été ajoutés entretemps[23]. Ces addenda sont également consultables sur le site de l'Académie et figurent en annexe dans le quatrième tome du Dictionnaire.

Neuvième édition : Dictionnaire de l'Académie française, Paris, 1992-2024. (BNF 34336852)

  • Dictionnaire de l'Académie française (9e édition), t. 1 (de A à Enzyme), Imprimerie nationale/Fayard, 1992 (ISBN 978-2-11081-249-0) (OCLC 934840688) ; 2005, 21 cm (ISBN 978-2-21362-142-5) (OCLC 58467736). Réédité en 2000.
  • Dictionnaire de l'Académie française (9e édition), t. 2 (de Éocène à Mappemonde), Imprimerie nationale/Fayard, 2000 (ISBN 978-2-21362-143-2) (OCLC 492358825). Réimprimé en 2024.
  • Dictionnaire de l'Académie française (9e édition), t. 3 (de Maquereau à Quotité), Imprimerie nationale/Fayard, 2011 (ISBN 978-2-21366-640-2) (OCLC 37353529).
  • Dictionnaire de l'Académie française (9e édition), t. 4 (de R à Zzz), Imprimerie nationale/Fayard, 2024. Un addenda (249 mots complétant les 3 premiers tomes) est publié en même temps.

Éditions supplémentaires pour les sciences, les arts et la technologie

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Références

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  1. a et b Statuts et règlements de l'Académie française.
  2. Abel Hermant, « La Grammaire de l’Académie française », sur Académie française (consulté en )
  3. Walter 2016
  4. Clémentine Darmestädter, « Modernité et modernisation du ''Dictionnaire de l'Académie française'' : quelles transformations de la huitième à la neuvième édition ? » dans Éla. Études de linguistique appliquée, p. 287
  5. « Dire, Ne pas dire », sur Académie française
  6. Clémentine Darmestädter, « Modernité et modernisation du Dictionnaire de l'Académie française : quelles transformations de la huitième à la neuvième édition ? », Éla. Études de linguistique appliquée, vol. 3, no 163,‎ , p. 285-306 (lire en ligne Accès libre) :

    « L’évolution des préfaces laisse penser que le meilleur usage est en danger : la bonne société, ou plus simplement la parole publique, serait gagnée par le mauvais usage de la langue. La compagnie répond donc à une mission de sauvegarde ; son dictionnaire est moins désormais un témoin du bon usage, que le moyen de le faire connaître le plus largement possible. »

  7. a et b « Commission du Dictionnaire », sur Académie Française (consulté en )
  8. « Les membres de la Commission du Dictionnaire », sur Académie française (consulté en )
  9. Aliénor Vinçotte, « « C’est une mission de service public » : dans les coulisses de la fabrique du Dictionnaire de l’Académie française », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès payant)
  10. Constance Cabouret et Christophe Benzitoun, « ENTRETIEN. « Le nouveau dictionnaire de l’Académie française est déjà en partie obsolète » », Ouest france,‎ (lire en ligne Accès payant)
  11. a b et c Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, vol. 1, Paris, Le Robert, , « L'Académie française », p. 9
  12. « La nouvelle édition numérique du Dictionnaire de l’Académie française, dans ses différentes éditions », sur Académie française (consulté en )
  13. Les Linguistes atterrées, Le français va très bien, merci, Paris, Gallimard, coll. « Tracts » (no 49), (ISBN 978-2-07-303669-8), chap. 4 (« Le français n'est pas règlementé par l'Académie française »), p. 22-27
  14. « Le dictionnaire de l’Académie française, une institution en crise derrière une façade fissurée », Libération,‎ (lire en ligne)
  15. Le vocabulaire technique y est absent, bien que les statuts de l'Académie prévoient qu'elle travaille à rendre la langue « capable de traiter les arts et les sciences » (article 24). Il fait l'objet d'une autre publication, le Dictionnaire des termes des Arts et des Sciences de Corneille, paru en 1694.
  16. a et b Walter 2016, p. 58
  17. « Incohérent et hétéroclite, le dictionnaire de l’Académie française n’a rien d’atemporel », La Croix,‎ (lire en ligne)
  18. Ligue des droits de l'homme, « Dictionnaire de l’Académie française : une neuvième édition à rectifier d’urgence », sur LDH (consulté en )
  19. Académie française, « Mariage », sur Dictionnaire de l’Académie française, 9e édition
  20. Les Linguistes atterrées, « Publication de la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française : une façade fissurée qui cache mal une institution en crise », sur Tract des linguistes,
  21. Dotoli 2017, p. 35
  22. Dotoli 2017, p. 37
  23. Addenda à la 9e édition du Dictionnaire de l'Académie française.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Francis Wey, Histoire des révolutions du langage en France, Paris, Firmin Didot frères, , 560 p., in-8º (OCLC 458971723, lire en ligne sur Gallica), p. 521.
  • (en + de + fr) Francine Maziere, chap. 115 « La langue et l'État : l'Académie française », dans History of the Language Sciences / Geschichte der Sprachwissenschaften / Histoire des sciences du langage, De Gruyter Mouton, (ISBN 9783110111033), p. 852-862
  • Gabriel de Broglie, Hélène Carrère d'Encausse, Giovanni Dotoli et Mario Selvaggio (dir.), Le Dictionnaire de l'Académie française : langue, littérature, société, Paris, Hermann, coll. « Vertige de la langue », , 427 p. (ISBN 978-2-7056-9381-7).
  • Claude Brévot Dromzée, « La mise en scène du Dictionnaire de l’Académie dedié au Roy (1694) : ‘‘dire d’avance’’ par la Préface », Études françaises, vol. 32, no 1,‎ , p. 129–137 (ISSN 0014-2085, DOI 10.7202/036017ar, lire en ligne).
  • Henriette Walter, « La norme linguistique dans le dictionnaire de l’académie française », La linguistique, vol. 52, no 1,‎ , p. 55-68 (lire en ligne Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Bernard Quémada (dir.), Le Dictionnaire de l’Académie française et la lexicographie institutionnelle européenne, Paris, Honoré champion, coll. « Lexica » (no 2), , Paris, champion, 534 (ISBN 2-85203-883-8, ISSN 1279-8207)
  • Giovanni Dotoli (préf. Alain Rey), La première édition du Dictionnaire de l'Académie française, Paris, Hermann, coll. « Vertige de la langue », (ISBN 978-2-7056-9366-4, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Le Dictionnaire de l'Académie française : un modèle qui traverse les siècles, Klincksieck, vol. 3, no 163, (ISBN 9782252038154)(ISSN 0071-190X) [texte intégral] 

Articles connexes

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Liens externes

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Rééditions informatisées
Site officiel (depuis février 2019). 1re, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e éditions.
ATILF. 4e, 8e et 9e éditions.
Centre national de ressources textuelles et lexicales. 4e édition, 8e édition, 9e édition.
Université de Chicago. 1re, 4e, 5e, 6e et 8e éditions.
  • Éditions papier, notices et versions numérisées :
Édition Notices BnF Liens vers les exemplaires numérisés
1re édition (1694). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2.
2e édition (1718). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2.
3e édition (1740). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2.
4e édition (1762). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2.
5e édition (1798). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2.
6e édition (1835). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2.
7e édition (1878). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2.
8e édition (1932-1935). Édition originale, Reproduction numérisée. t.1, t.2
9e édition (1992-2024). Édition originale.