La Coupe du monde de ski acrobatique 1988-1989 est la dixième édition de la Coupe du monde de ski acrobatique organisée par la Fédération internationale de ski. Elle inclut quatre épreuves : les bosses, le saut acrobatique, le ballet et le combiné, une combinaison des trois autres.
La suisse Conny Kissling conserve son titre alors que le canadien Chris Simboli(pl) le remporte pour la première fois.
La saison est composée de dix étapes, quatre en Amérique du Nord et six en Europe (l'Asie qui faisait son entrée sur le circuit la saison précédente n'est plus représentée), et se déroule du au [1]. Pour chacune d'entre elles, pour les femmes comme pour les hommes, il y a trois épreuves et quatre podiums : le saut acrobatique, le ski de bosses, le ballet (ou acroski)) et le combiné qui est la combinaison des résultats des trois autres. L'épreuve finale du saut acrobatique masculin à Suomu ne peut pas avoir lieu, il manque donc une épreuve de saut acrobatique et un combiné par rapport au femmes[1].
Sextuple tenante du titre, la suisse Conny Kissling conserve une nouvelle fois son titre[4]. Chez les hommes le canadien Chris Simboli(pl) détrône le triple tenant du titre Éric Laboureix. Après quatre saisons consécutives terminées sur le podium, il décroche le titre lors de sa dernière saison professionnelle[5].
Mont Gabriel
Mont Gabriel
Lake Placid
Lake Placid
Calgary
Calgary
Breckenridge
Breckenridge
Sites des compétitions de ski acrobatique en Amérique du Nord
Tignes
Tignes
La Plagne
La Plagne
La Clusaz
La Clusaz
Sites des compétitions de ski acrobatique dans les Alpes
La compétition est très serrée chez les femmes entre la française Catherine Lombard, l'allemande Sonja Reichart(de) et l'américaine Melanie Palenik(en). C'est finalement la française qui remporte le plus de victoires (quatre) et le titre. Chez les hommes le norvégien Tor Skeie(en) réalise sa saison la plus aboutie en remportant ses trois seules épreuves mondiales en carrière[8] et le titre de la spécialité.
Avec l'arrêt de la complétion de Christine Rossi à la fin de la saison précédente, le titre féminin se joue entre l'américaine Jan Bucher et la suisse Conny Kissling qui trustent toutes les premières et secondes places des dix étapes à l'exception d'une (laissée à Lucie Barma). C'est l'américaine qui en remporte le plus (sept contre quatre, les deux ayant fini ex-æquo à Lake Placid) et qui s'adjuge le titre.
Chez les hommes l'américain Nelson Carmichael et le français Edgar Grospiron se livre un duel acharné, remportant chacun quatre victoires, qu'ils complètent tous deux par trois secondes places et une troisième place. Carmichel conserve finalement son titre pour un point, alors que la dernière course de Suomu est annulée. Chez les femmes, la française Raphaëlle Monod récupère son titre gagné en 1987 mais cédé en 1988 à Stine Lise Hattestad.
Chez les femmes la suisse Conny Kissling remporte son sixième titre consécutif grâce à cinq victoires et quatre seconde places en dix manches. Chez les hommes après avoir remporté les quatre premiers concours, le Français Éric Laboureix doit mettre un terme à sa saison. Le canadien Chris Simboli(pl) en profite pour remporter le tire, sans s'être imposée dans une seule des neufs étapes mais grâce à ses six deuxièmes places et ses deux troisièmes places.