Chézelles
le Chézelles | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 16,8 km |
Bassin collecteur | Loire |
Régime | pluvial |
Cours | |
· Localisation | Céré-la-Ronde |
· Altitude | 143 m |
· Coordonnées | 47° 15′ 53″ N, 1° 12′ 47″ E |
Confluence | le Cher |
· Localisation | Saint-Georges-sur-Cher |
· Altitude | 55 m |
· Coordonnées | 47° 19′ 52″ N, 1° 06′ 22″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Départements | Indre-et-Loire, Loir-et-Cher |
Régions traversées | Centre-Val de Loire |
Sources : SANDRE:« Fiche cours d'eau (K6654400) », Géoportail | |
modifier |
Le Chézelles, ou Aigremont, est un cours d'eau français qui coule dans les départements d'Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher. C'est un affluent du Cher[1] en rive gauche et donc un sous-affluent de la Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le Chézelles présente une longueur de 16,8 kilomètres[1]. Il prend sa source dans la commune de Céré-la-Ronde, dans le bois du Chatelier au nord-est du territoire communal à une altitude de 143 m. Sur tout le parcours de cette commune, il porte le nom d'« Aigremont »[2]. Il s'écoule vers l'ouest, puis sur la commune d'Épeigné-les-Bois vers le nord et se jette dans le Cher, dans la commune de Saint-Georges-sur-Cher, au niveau des Sapins de la Varenne à une altitude de 55 m[3].
Communes traversées
[modifier | modifier le code]Le Chézelles traverse 3 communes, soit de l'amont vers l'aval : Céré-la-Ronde (Indre-et-Loire), Épeigné-les-Bois (Indre-et-Loire), Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher).
Les bassins hydrographiques sont découpés dans le référentiel national BD Carthage en éléments de plus en plus fins, emboîtés selon quatre niveaux : régions hydrographiques, secteurs, sous-secteurs et zones hydrographiques[4]. Le bassin versant de le Chézelles s'insère dans la zone hydrographique « Le Cher du ruisseau d'Aiguevives (Nc) au ruisseau de L'Étang de Brosse (Nc) », au sein du bassin DCE plus large « La Loire, les cours d'eau côtiers vendéens et bretons ».
Pêche et peuplements piscicoles
[modifier | modifier le code]Sur le plan piscicole, le Chézelles est classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[5].
Réserve biologique
[modifier | modifier le code]Un cours d’eau est considéré comme réserve biologique lorsqu'il comprend une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée et l’ichtyofaune, et permet leur répartition dans un ou plusieurs cours d’eau du bassin versant[6]. Les réservoirs biologiques, nécessaires au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau, correspondent donc[7] :
- à un tronçon de cours d’eau ou annexe hydraulique qui va jouer le rôle de pépinière, de « fournisseur » d’espèces susceptibles de coloniser une zone naturellement ou artificiellement appauvrie (réensemencement du milieu) ;
- à des aires où les espèces peuvent accéder à l’ensemble des habitats naturels nécessaires à l’accomplissement des principales phases de leur cycle biologique (reproduction, abri-repos, croissance, alimentation).
Dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration de ce classement au sein du SDAGE Loire-Bretagne, L'Aigronne et ses affluents, depuis la source jusqu'à sa confluence avec la Claise, sont répertoriés comme réserve biologique, sous l'identifiant RESBIO_330. Les espèces présentes sont l'écrevisse à pattes blanches, la truite fario, la lamproie de Planer et le chabot[8].
Qualité des eaux
[modifier | modifier le code]État des masses d'eau et objectifs
[modifier | modifier le code]Issu de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE) du , le découpage en masses d’eau permet d'utiliser un référentiel élémentaire unique employé par tous les pays membres de l'Union européenne. Ces masses d’eau servent ainsi d’unité d’évaluation de l’état des eaux dans le cadre de la directive européenne. Le fait partie de la masse d'eau codifiée FRGR2169 et dénommée « Le Chézelles et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec le Cher ».
Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Loire-Bretagne est un document de planification dans le domaine de l’eau. Il définit, pour une période de six ans les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Loire-Bretagne. L'état des lieux 2013 défini dans la SDAGE 2016 – 2021 et les objectifs à atteindre pour cette masse d'eau sont les suivants[9],[10],[11] :
Code masse d'eau | Libellé masse d'eau | État écologique 2013 des cours d'eau | Objectifs | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
État écologique | État biologique | État physico-chimie générale | État Polluants spécifiques | Objectif d'état écologique | Objectif d'état chimique | Objectif d'état global | |||||
FRGR2169 | Le Chézelles et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec le Cher | Moyen | Bon état | Bon état | 2027 | Bon état | ND | Bon état | 2027 |
Gouvernance
[modifier | modifier le code]Échelle du bassin
[modifier | modifier le code]En France, la gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique, au nombre de sept en France métropolitaine, échelle cohérente écologiquement et adaptée à une gestion des ressources en eau. Le Chézelles est sur le territoire du bassin Loire-Bretagne et l'organisme de gestion à l'échelle du bassin est l'agence de l'eau Loire-Bretagne[12].
Échelle locale
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - le Chézelles (K6654400) » (consulté le )
- « Localisation de la source du cours d'eau », sur Géoportail.fr (consulté le ).
- « Localisation de la confluence du cours d'eau », sur Géoportail.fr (consulté le ).
- « Référentiel Sandre - définition zone hydrographique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Décret no 58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d’eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Article R214-108 du code de l'environnement », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, « Plan d'actions pour la restauration de la continuité écologique des cours d'eau (Parce) », sur ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le ), p. 11.
- « Liste des réserves biologiques dans le bassin Loire-Bretagne », sur donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « État 2013 publié en 2015 des masses d’eau du bassin Loire-Bretagne établi en application de la Directive Cadre sur l’Eau-synthèse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ).
- « État 2013 publié en 2015 des masses d’eau du bassin Loire-Bretagne établi en application de la Directive Cadre sur l’Eau- Rapport complet »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ).
- « Etat 2013 des cours d'eau -tableaux », sur eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ).
- « Agence de l'eau Loire-Bretagne », sur agence.eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).