Thècle de la ronce
Callophrys rubi
ou Argus vert
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Arthropoda |
Classe | Insecta |
Ordre | Lepidoptera |
Super-famille | Papilionoidea |
Famille | Lycaenidae |
Sous-famille | Theclinae |
Genre | Callophrys |
La Thècle de la ronce ou Argus vert (Callophrys rubi) est un lépidoptère (papillon) de la famille des Lycaenidae, de la sous-famille des Theclinae et du genre Callophrys.
Dénomination
[modifier | modifier le code]Callophrys rubi nommé par Carl von Linné en 1758.
Synonyme
[modifier | modifier le code]- Papilio rubi (Linné, 1758)
Noms vernaculaires
[modifier | modifier le code]La Thècle de la ronce ou Argus vert se nomme en anglais Green Hairstreak, en allemand Brombeerzipfelfalter et en espagnol Cejialba[1].
Sous-espèces
[modifier | modifier le code]- Callophrys rubi rubi en Europe et au Caucase.
- Callophrys rubi borealis Krulikovsky, 1890 ; en Oural.
- Callophrys rubi fervida Staudinger, 1901 ; en Espagne, au Maroc et en Asie Mineure.
- Callophrys rubi sibirica Heyne, [1895] ; en Sibérie et dans le nord de l'Asie[1].
Description
[modifier | modifier le code]Les mâles et femelles de ce petit papillon sont identiques. Le dessous des ailes est vert, le dessus brun grisâtre.
Le front vert et le fin pourtour des yeux blanc différencient cette espèce de la Thècle de l'arbousier (Callophrys avis)[2].
Chenille
[modifier | modifier le code]La chenille, petite et trapue, possède une tête rétractile marron et un corps vert avec une bande dorsale foncée, des dessins obliques vert foncé et jaunâtre et sur les flancs une paire de lignes jaunâtres[3].
Biologie
[modifier | modifier le code]Période de vol et hivernation
[modifier | modifier le code]La Thècle de la ronce hiverne au stade nymphal.
Pour certains, elle vole en une génération (univoltin), généralement de mars à juin, mais quelques-unes ont été vues en juillet et début août[2].
Le Catalogue des Lépidoptères observés dans l'ouest de la France de 1912 par Gelin Henri et Lucas Daniel la donne comme bivoltine[4]
Plantes hôtes
[modifier | modifier le code]Les plantes hôtes sont nombreuses : Vaccinium myrtillus, Vaccinium uliginosum, Betula, Rubus dont Rubus idaeus, Calluna vulgaris, Rhamnus dont Rhamnus frangula, Ribes, Spiraea, Chamaecytisus, Hippophae rhamnoides, diverses Fabacées dont Caragana, Hedysarum, Vicia cracca, Cytisus, Genista[1]...
Parasitisme
[modifier | modifier le code]Écologie et distribution
[modifier | modifier le code]La Thècle de la ronce est présente en Afrique du Nord, dans toute l'Europe, en Asie Mineure et dans tout le nord de l'Asie en Russie et en Sibérie[1].
Elle est présente dans tous les départements de France métropolitaine[5].
Biotope
[modifier | modifier le code]Les lieux sont très variés jusqu'à 2 200 mètres d'altitude, jardins comme lieux herbus, clairières, lisières, landes[2].
Protection
[modifier | modifier le code]Pas de statut de protection particulier[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- funet
- Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, Tom Tolman, Richard Lewington, (ISBN 978-2-603-01649-7)
- ↑ D.J. Carter et B. Hargreaves, Guide des chenilles d'Europe, Delachaux et Niestlé, Paris 2001, (ISBN 2-603-00639-8)
- ↑ Papillons de Poitou-Charentes
- ↑ lepinet
- ↑ INPN Statuts
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence BioLib : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758)
- (en) Référence Catalogue of Life : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) euroButterflies
- (en) Learn about Butterflies
- (fr) Référence INPN : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758) (TAXREF)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Tom Tolman, Richard Lewington, Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, Paris 1999, (ISBN 978-2-603-01649-7), p. 90-91.
- Xavier Mérit, Véronique Mérit et Luc Manil, Le genre Callophrys Billberg, 1820 en France (Lepidoptera Lycaenidae) dans « Bulletin des Lépidoptéristes parisiens, 1999, 8 (13), 51-52.