Anouar Malek
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Nouar Abdelmalek |
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Anouar Malek (en arabe : أنور مالك), de son vrai nom Nouar Abdelmalek, né le 18 juillet 1972, dans la ville de la Cheria, à Tébessa, est un ancien officier, écrivain et journaliste algérien.
Il s'est enfui à l'étranger en 2006 et a obtenu l'asile politique en France après avoir été emprisonné et torturé à Alger en 2005, l'histoire de son emprisonnement et de sa torture a été médiatisée dans le cadre des questions de droits humains en Algérie[1].
Anouar Malek poursuit en justice, en 2009, Aboudjerra Soltani, ministre d'État et leader des Frères musulmans en Algérie[2].
Il a continué à susciter la polémique, que ce soit dans ses messages sur les chaînes satellitaires ou à travers ses articles, et il a fait sensation lorsqu'il s'est rendu au Sahara occidental fin juillet 2010 et a publié un article de presse sous le titre « Trois jours à Dakhla avec des personnes qui ne croient qu'à l'autodétermination » et à travers 5 épisodes publiés par le journal Elchorouk à partir de début août 2010. Depuis, les médias marocains s'en sont pris à lui, accusé de se ranger du côté de la thèse algérienne[3].
Publications
[modifier | modifier le code]- Le déferlement de la corruption et l’empiétement de Ben Laden en Algérie (en arabe : طوفان الفساد وزحف بن لادن في الجزائر)- Maison d'édition et de distribution Aktob au Caire.
- Le renseignement marocain et ses guerres secrètes contre l'Algérie (en arabe : المخابرات المغربية وحروبها السرية على الجزائر)- Fondation Elchorouk pour les médias et l'édition - Algérie 2011.
- Les secrets des chiites et le terrorisme en Algérie (en arabe : أسرار الشيعة والإرهاب في الجزائر)- Fondation Elchorouk pour les médias et l'édition - Algérie 2011.
- La révolution d'une nation : les secrets de la mission de la Ligue arabe en Syrie (en arabe : ثورة أمة: أسرار بعثة الجامعة العربية إلى سورية)- Obeikan - Arabie saoudite 2013.
Prises de position
[modifier | modifier le code]Fin 2011, Anouar Malek participe à la mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie, mais il a par la suite annoncé son retrait et a témoigné sur la répression du peuple syrien. Il a déclaré que le régime du président Bachar al-Assad exerce des violences contre les manifestants[4]. Il a fait l'objet de harcèlements de la part des services de renseignement syriens et a été attaqué par les médias officiels ainsi que par des loyalistes au Liban, en particulier ceux affiliés au Hezbollah[5].
Anouar Malek a souvent été critique envers le régime iranien[6].
Il est accusé par des médias algériens de faire de la désinformation contre le régime algérien, notamment en soutenant systématiquement les positions marocaines contre les positions algériennes[7].
Références
[modifier | modifier le code]- « Anouar Malek retire sa plainte contre l'Etat pour torture mais pas celle qui vise le chef du MSP : « je ne lâcherai jamais Soltani » », sur algerie360.com, (consulté le )
- « Un ex-ministre algérien échappe à des poursuites pour torture », sur nouvelobs.com, (consulté le )
- « Echorouk, premier journal à s’incruster dans la ville de « Dakhla » : dans les territoires occupés avec un peuple qui ne croit qu’à l’autodétermination », sur echoroukonline.com, (consulté le )
- « Anouar Malek, celui qui a torpillé la mission de la Ligue arabe », sur nouvelobs.com, (consulté le )
- « Anouar Malek : «En Syrie, on a menacé de m’égorger» », sur elwatan.com, (consulté le )
- « L’écrivain Anwar Malek : Les ambassadeurs du régime iranien doivent être évincés de la région », sur ncr-iran.org, (consulté le )
- « Anouar Malek rejoint le Makhzen dans sa guerre de désinformation contre l’Algérie », (consulté le )