Écotay-l'Olme
Écotay-l'Olme | |||||
Le donjon d'Écotay. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Montbrison | ||||
Intercommunalité | Loire Forez Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Carine Gandrey 2020-2026 |
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Code postal | 42600 | ||||
Code commune | 42087 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ecotayiens, Ecotayiennes[1] | ||||
Population municipale |
1 265 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 194 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 35′ 23″ nord, 4° 02′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 416 m Max. 667 m |
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Superficie | 6,52 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Montbrison (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montbrison (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montbrison | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | ecotaylolme.fr | ||||
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Écotay-l'Olme est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situé dans le département de la Loire dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Écotay-l'Olme fait partie de l'aire urbaine de Montbrison. La commune est distante de 2 km de sa sous-préfecture[2] et 44 km de sa préfecture, Saint-Étienne[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 844 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigneux », sur la commune de Savigneux à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Écotay-l'Olme est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbrison[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbrison, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (10,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]En haut d'un éperon rocheux situé au confluent de deux rivières, le Cotayet et la Chavaran, se trouve le village pittoresque de Vieil Écotay.
Ce site était le siège d'une des quatre baronnies du Forez[16],[17]. La légende dit qu'un de ses premiers seigneurs serait un Écossais : il aurait donné son nom au site, d'abord écrit Escotay puis Écotay. En fait, le château a d'abord appartenu aux comtes de Forez. Le site comprenait le château des barons d'Écotay et une église. En 1217, a lieu la consécration de l'église Saint-Étienne.
On note l'existence d'une famille dite d'Écotay, par exemple un Bertrandus d'Escotay entre 1203 et 1215. Comme l'a montré l'historien Edouard Perroy, cette famille n'exerce pas la seigneurie, qui est au comte : elle appartient seulement à l'entourage castral, à la familia du château. Perroy distingue trois branches : les Ecotay de Cairiseu (Quérézieux, à Ecotay), les Ecotay de St-Just, et les Ecotay de Beauvoir.
La seigneurie et le château d'Écotay passent au XIVe siècle à la famille de Lavieu-Feugerolles : en 1324, Hugues II de Lavieu-Feugerolles échange avec le comte Jean ses seigneuries de Pizay et Vaudragon contre Écotay, qui était alors, comme on vient de le voir, dans le domaine direct de la famille comtale et plus précisément dans l'apanage constitué par le comte Jean en faveur de son fils cadet, Renaud de Forez, époux de Marguerite de Savoie-Achaïe.
À la mort vers 1478 de Jean de Lavieu, baron d'Écotay, sans héritier direct, la seigneurie revint par mariage à la famille de Talaru-Chalmazel. Les seigneurs suivants ont été les de La Roue (car Claudine de Talaru-Chalmazel épouse vers 1650 sans postérité Gaspard d'Hérail de Pierrefort de La Roue, puis son frère Balthazar d'Hérail) ; puis les de Rivarol (car leur fille Marthe d'Hérail de Pierrefort († 1717), baronne d'Ecotay, dernière héritière des Pierrefort (Voir à cet article), épouse en 1669 Joseph-Hyacinthe de Saint-Martin d'Aglié, marquis de Rivarol (1650-1704), issu d'une famille italienne au service du Piémont-Sardaigne et de la France).
Les Rivarol sont barons d'Écotay jusqu'à la Révolution : plus précisément, en 1789, c'est le neveu héritier de Charles-Emmanuel de St-Martin d'Aglié de Rivarol, le marquis de Gallez, capitaine de dragons au service du roi de Sardaigne, qui est le dernier seigneur d'Écotay.
La terre d'Écotay est décrétée Bien national en 1789, mais les château et domaine sont restitués à Charles-Emmanuel comme sujet sarde (savoyard). Des ventes font alors passer Écotay aux De Meaux. Ainsi, tout au long du XIXe siècle et jusqu'en 1981, les propriétaires de la terre d'Écotay par acquisition, sont les vicomtes de Meaux (famille forézienne ; cf. Camille), mais le centre du domaine a été transféré au XVIIIe siècle au château de Quérézieux.
En 1789, Écotay est dit village annexe de la paroisse de Bard.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le maire sortant ne s'est pas représenté aux élections municipales de 2014 avec un taux de participation de 69,74 %. 15 sièges sont pourvus mais seul le maire, Pierre Bayle, représente la commune au conseil communautaire[18].
Écotay-l'Olme faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 1 265 habitants[Note 4], en évolution de +2,51 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Donjon
[modifier | modifier le code]Il subsiste les vestiges du donjon du château dont la construction a été entreprise dès le XIe siècle. Le château appartenait aux comtes de Forez. La famille Chauderaon d'Écotay était proche des comtes de Forez. Les derniers propriétaires du donjon, la famille de Meaux, en a fait don à la commune en 1982.
Église Saint-Étienne d'Écotay-l'Olme
[modifier | modifier le code]Une chapelle existait dans l'enceinte du château. Probablement trop petite, les barons d'Écotay décidèrent d'en reconstruire une plus grande à l'extérieur. Elle était dédiée à saint Étienne et a été consacrée en 1217 par l'archevêque d'Embrun, Bernard Ier Chabert. Avant la Révolution, la paroisse d'Écotay avait été déplacée à l'église de Bard[23].
En 1841, une paroisse est rétablie à Écotay. Le nouveau curé, Jean-Marie Georges Rival (1809-1879)[24] décide d'agrandir l'église d'Écotay en lui ajoutant un transept et un chœur à l'ouest. Le chœur est couvert d'une coupole octogonale sous un haut clocher crénelé. En 1845, le cardinal Bonald, archevêque de Lyon, vient visiter le chantier. En 1856, l'église est pratiquement terminée grâce à un don de l'impératrice Eugénie. Le portail a été fait suivant les plans de Lassus. Mais pour assurer la stabilité de la voûte de la chapelle, il faut la buter. Pour ce faire, l'architecte du département Favrot construisit en 1860 un porche devant le portail.
Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1949[25].
Château de Quérézieux
[modifier | modifier le code]Il est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1990[26].
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Le donjon d'Écotay. -
L'église au pied du château. -
L'église et son porche.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alfred de Meaux (1830-1907), député et sénateur de la Loire, ministre du commerce et de l'agriculture, est mort au château d'Écotay-l'Olme.
- Le groupe de rock Mickey 3D a débuté dans l'ancienne école d'Écotay-l'Olme reconvertie en salle de répétition, avec l'accord de la mairie[27].
- Yannick Rolland, Gagnant du championnat 2011 de karting dans la catégorie 125 cm3 à Los Angeles, et 2019 le championnat X30 Senior de Miami aux États-Unis[réf. nécessaire][28].
- Benjamin Roffet, sommelier qui a grandi à Écotay-l'Olme.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montbrison, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/loire-42
- « Distance par la route entre Écotay-l'Olme et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance par la route entre Écotay-l'Olme et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Écotay-l'Olme et Savigneux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Savigneux », sur la commune de Savigneux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Savigneux », sur la commune de Savigneux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Montbrison », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbrison », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Édouard Perroy, Les familles nobles du Forez au XIIIe siècle: essais de filiation, volume 1, p. 306-318, Centre d'études foréziennes, Saint-Étienne, et la Diana, Montbrison, 1976 (ISBN 2-85145-021-2) Google Livres : Extraits
- « Ecotay : son histoire, par R. Henry, 1982 (le passage donnant la famille d'Ecotay comme seigneur baron d'Ecotay est obsolète) », sur ForezHistoire.
- Résultats des élections municipales de 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Histoire du Forez : Église d'Écotay
- Histoire du Forez : Abbé Rival
- « Église », notice no PA00117481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00117685, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Château de Quérezieux
- Mickey 3D, Forez Gump , Libération, 5 mai 2016
- « AMR Motorplex :: Race Roundup: 2019 Karting Challenge Rd 2 », sur amrmotorplex.com (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Étienne Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, 299, Publications de l'Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2003 (ISBN 2-86272-412-2)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :