Monument à Caroline Angebert (d), monument aux morts de la guerre 1914-1918 de Plouescat (d), monument aux morts de Guidel (d), monument aux morts de Lesneven (d)
En 1913, elle présente au salon annuel une sculpture représentant le portrait de Mme Basset d'Auriac[5] (probablement Gabrielle Basset d'Auriac). À la suite de cette participation, elle reçoit une prime d'encouragement de 500 francs du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts[6]. Cette même année, elle réalise le premier de ses monuments commémoratifs dans l'espace public, avec un buste en bronze de Caroline Angebert, érigé à Dunkerque.
Le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts lui attribue plusieurs secours financiers pendant la Première Guerre mondiale[3],[7], de même que la ville de Paris[8](au moins en 1918). Le formulaire de renseignements du secrétariat des Beaux-Arts justifie le secours financier par ces mots : « une vraie artiste digne d'intérêt »[3].
Elle est domiciliée dans ces années-là 18 rue des Plantes à Montrouge.
Dans les années 1920, Hortense Tanvet réalise les bas-reliefs sculptés de plusieurs monuments aux morts de la Première Guerre mondiale en Bretagne, travaillant notamment avec l'architecte Charles Chaussepied.
Monument aux morts de Guidel : une partie de ce monument aux morts de 1921 est constituée d'une sculpture en relief d'Hortense Tanvet, qui représente un soldat blessé allongé sur le sol et regardant vers un ange[9].
Monument aux morts de Plouescat : ce mémorial, érigé en 1922 dans le cimetière de Plouescat, est composé d'une famille (femme, enfant et homme) sculpté par Hortense Tanvet, qui utilise ici trois pierres différentes (granit gris de Quimper, granit rose d'Aber-Ildut et pierre noire de Kersanton)[10],[11].
Monument aux morts de Lesneven[12],[13] : groupe de femmes et enfant devant une croix surmontée d'un casque.
Monument aux morts de Kerfeunteun[12] : un Breton et une Bretonne en prière.
Buste de Mme Basset d'Auriac (1913).Portrait de Mme Basset d'Auriac, exposé au salon de 1913.
Monument à Caroline Angebert (amie de Lamartine), inauguré à Dunkerque le 28 octobre 1913. Il comprend un médaillon et un buste en bronze d'Hortense Tanvet ; le moulage a été réalisé par la fonderie parisienne Montagutelli frères.
Buste de femme (plâtre), acheté en 1939 par le musée des beaux-arts de Nantes[18],[19].
Monument en mémoire de Léon Séché, érigé à Ancenis, ville natale de l'homme de lettres et historien, à l'initiative de Charles Le Goffic. Hortense Tanvet, amie de la famille Séché, est chargée de la sculpture en bronze. Le monument est réquisitionné pour être fondu en 1942, après la réalisation d'un moulage, qui permettra à Hortense Tanvet de réaliser en 1957 une copie en pierre[20].
↑« Ecole régionale des beaux-arts », Le Phare de la Loire, , page 4 (lire en ligne)
↑« Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure des artistes », Salon des artistes français, (Salon des artistes français)
↑« Ecole régionale des beaux-arts », Le Phare de la Loire, (lire en ligne)
↑Archives nationales (France), dossier de secours et encouragement, F/21/4154 (notice en ligne). Une pièce de 1915, qui évoque son absence totale de ressources, mentionne par ailleurs la présence de 4 de ses frères ou beaux-frères au front pendant la Première Guerre mondiale.
↑Ville de Paris, Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, (lire en ligne), p. 583