Aller au contenu

Entrevaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Entrevaux
Entrevaux
Entrevaux
Blason de Entrevaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Lucas Guibert
2020-2026
Code postal 04320
Code commune 04076
Démographie
Gentilé Entrevalais
Population
municipale
801 hab. (2021 en évolution de −8,67 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 58″ nord, 6° 48′ 39″ est
Altitude Min. 414 m
Max. 1 541 m
Superficie 60,37 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Entrevaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Entrevaux
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Entrevaux
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Entrevaux

Entrevaux est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Entrevalais et Entrevalaises.

Entrevaux a reçu le label « village et cité de caractère ».

La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La cité fortifiée s'est développée autour d'un éperon rocheux, dans une boucle du Var, dominée par la citadelle.

Confinée initialement à l’intérieur de ses remparts, Entrevaux s'est progressivement développée sur la rive droite du Var.

La Place Charles Panier.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Castellet-lès-Sausses, Val-de-Chalvagne, La Rochette, Saint-Benoît, Sausses, Ubraye, La Croix-sur-Roudoule et Puget-Théniers.

  • le Brec
  • le Plan d’Entrevaux
  • le Haut-Agnerc
  • Bas-Agnerc
  • Bay

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]
  • Sommet du Gourdon
  • Crête de l’Alette

Hydrographie et les eaux souterraines

[modifier | modifier le code]

La ville est située au confluent du Var (une station de surveillance de son cours est implantée à Entrevaux[2]) et de la Chalvagne, à 472 m d’altitude[3].

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

  • Var,
  • torrents le Coulomp, la Chalvagne,
  • ravins de saint-jean, du courtévéras, de farnet, de champ-long, de saint-jean, du ray, de valbonnette, de saint-macaire, du farnet.

Environnement

[modifier | modifier le code]

La commune compte 4 024 ha de bois et forêts, soit 67 % de sa superficie[5].

La route impériale a relié Entrevaux à Nice en 1873, mettant fin à des siècles d'isolement relatif.

La commune est traversée par la route départementale 4202, ancienne route nationale 202 reliant Nice à Digne-les-Bains, et le sentier de grande randonnée GR4.

La gare d'Entrevaux est desservie par la ligne de Nice à Digne[6].

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Entrevaux est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, fondée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune d’Entrevaux est également exposée à trois autres risques naturels[8] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée du Var) ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[9].
Le Var en amont d'Entrevaux.

La commune d’Entrevaux est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[10]. La départementale RD4202 (ancienne route nationale 202) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[11].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[10] mais le Dicrim existe depuis 2011[12].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations, glissements de terrain et coulées de boue en 1989, 1994 et 2011[8].

Un seul tremblement de terre a été ressenti fortement à Entrevaux, le séisme du , d’une intensité ressentie à Entrevaux de VII sur l’échelle MSK et dont l’épicentre était situé en Italie, à Bussana Vecchia[13]. D’autres séismes se font régulièrement sentir, mais de façon plus faible[14].

En provençal Entrevaus; historiquement : Glandèves.

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1040 (Interrivos[15]), qui devient Entrevaus vers 1200; ce nom est formé sur le provençal entre et le mot vau (vallée) au pluriel, dont la lecture est transparente[16],[17]. La commune est nommée Entrevaus en occitan vivaro-alpin et provençal. La prononciation locale est /eŋtreˈvaw/. Le nom "Inter Vales", notamment gravé sur une pierre dans la montée de la Porte Royale, serait donc une invention récente.

L’ancien centre de la commune, Glandèves, est nommé d'après la racine gauloise *Glann-, la vallée[17].

Un village gaulois se nommant Glanate était installé sur la rive droite du Var. Les romains l'appelèrent Intervallis[18].

Il était situé sur la voie prétorienne reliant Cemenelum pres de Nice à Colonia Apta Iula Vulgentis dans le Vaucluse. De la période de présence romaine datent quelques vestiges, dont une nécropole autour de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sed (actuel hôpital)[19].

Glanate/Intervallis fut chef-lieu d’une civitas s’étendant dans la vallée du Haut-Var. Elle s’agrandit au IVe siècle de la civitas voisine de Briançonnet pour contrôler le Haut-Var et la vallée de l’Estéron. Ce ressort devient celui de l’évêché de Glandèves, puis d’Entrevaux qui est depuis 2009 un siège titulaire[20].

La cité épiscopale, évêché dès le Ve siècle, porte le nom de la Sedz (civitas sedis, « la ville du siège [de l'évêque] », en latin) tandis qu’à 1 km en amont se préfigure la ville d’Entrevaux. Le site, plus facilement défendable que celui de Glandèves et moins exposé aux crues du Var, est occupé au XIe siècle (la plus ancienne mention, Interrivos, date de 1040[3]). Certains auteurs placent la destruction de Glandèves par les Sarrasins au VIIIe siècle[21]; le transfert de la ville a lieu à partir du Xe siècle, la ville se transfère sur la rive gauche du fleuve et s’installe sur la terrasse rocheuse dominant le Var. Fief des barons de Glandevès, elle voit son sort définitivement lié au royaume de France avec le rattachement de la Provence à la France à la fin du XVe siècle.

La seigneurie des lieux passe en 1250 des barons de Beuil aux Féraud, originaires de Thorame, qui prennent le titre de barons de Glandevès. Ils partagent la seigneurie avec le chapitre et l’évêque[15] et la conservent jusqu’en 1536[22]. Jusqu’en 1245, la communauté d’Entrevaux relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Entrevaux faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers[23]. Le prieuré Saint-Michel (peut-être situé à l’actuel lieu-dit Glandèves) relevait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui percevait les revenus attachés à cet établissement[24].

Isnard de Glandevès (1340-1409), viguier de Marseille (1380), lieutenant du sénéchal (1405), fut seigneur de Cuers, de Pourrières et de Glandevès. Il fut le premier enfant de Guillaume Féraud de Glandevès, seigneur de Cuers et de Thorame et de Louise de Villeneuve. Il fut selon le baron du Roure "un des seigneurs les plus puissants et les plus considérés de Provence[25]". Il fut l'objet de la reine Marie de Blois qui le couvrit de dons.

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, 20 familles quittent le village pour repeupler Riez[26].

En 1494, la place est prise par le duc de Savoie, grâce à une trahison. Le sire de Mirabeau reprend ensuite la ville pour le roi de France.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

À la Renaissance, les guerres d’Italie opposent François Ier et Charles Quint. Celui-ci convoite la Provence et s’empare d’Entrevaux en 1536, à cause de la trahison du seigneur de la ville, Jacques de Glandevez. La moitié de la population est massacrée et la ville incendiée. Elle se révolte en 1542. Le gouverneur espagnol est égorgé. La population reprend le contrôle de la ville et se donne au roi de France. Reconnaissants, François Ier et le Dauphin déclarèrent par la "charte d’Avignon", Entrevaux ville royale du royaume de France, dépendant directement du roi et exemptée de toutes tailles, emprunts, services et devoirs ()[27]. C’est aussi à cette époque que la cathédrale de Glandèves est abandonnée et le siège épiscopal définitivement transféré à Entrevaux.

Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville à l'été 1560[28]. Entrevaux est le chef-lieu du territoire dit des Terres adjacentes (vallée du Var).

L’isolement d’Entrevaux aux confins du royaume créait une situation périlleuse, aussi tous les souverains veillèrent au renforcement des fortifications. En 1624, Richelieu décide de les compléter et de les renforcer. En 1658, la Porte royale et le pont sur le Var, gardé par une tour à chaque extrémité, sont construits. Néanmoins, l’isolement persiste, et en 1674, l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel avec Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes. Par la suite, un bureau de la poste royale est installé à Entrevaux[29].

Conflits internes

[modifier | modifier le code]

Le roi Louis XIV décide de renforcer et moderniser les forteresses de la frontière alpine (Briançon, Embrun, Seyne, Colmars, Entrevaux). Bien que Vauban ne visite pas la ville, il signe les plans de Niquet à Saint-Paul-de-Vence en 1692[30],[31]. Les travaux, commencés en février de la même année[32], ne sont pas réalisés en entier, mais la ville comme la citadelle sont renforcées : le chemin fortifié date de cette époque. Les portes d’Italie et de France sont également renforcées. La citadelle, perchée sur son piton rocheux, témoigne encore des efforts pour prévenir les tentatives d’invasion[33]. Le ministère de la Guerre laisse le soin de l’indemnisation des expropriations à la communauté, qui n’en peut mais : en 1705, cette indemnisation n’a pas commencé[34].

Au début des années 1700, l’évêque César de Sabran et le commandant du château et gouverneur d’Entrevaux, M. de la Contardière, entretiennent une rivalité sur de nombreux sujets, multipliant les chicanes, affiches, pamphlets et mazarinades[32]. Le secrétaire d'État à la Guerre, Chamillart, nomme le baron de Glandèves comme arbitre, qui est récusé par l’évêque[35]. Finalement, l’affaire n’est apaisée que par intervention du ministre d’État, Colbert de Torcy, en 1705[36], même si l’évêque entame une guerre de procédures ensuite avec les consuls de la communauté et si la querelle avec le gouverneur reprend de temps à autre[37].

Pour éteindre la dette de la communauté due à l’indemnisation des expropriations nécessaires aux travaux de Vauban, les consuls décident d’instaurer un piquet (genre d’octroi, taxe sur les produits entrant en ville). Mais le , les femmes de la ville se révoltent et lors de l’émeute[34], elles s’en prennent aux membres du conseil municipal, qui fixent la taxe, les bousculent, les insultent[38],[34]. Le piquet n’est pas mis en place et de plus les émeutiers ne sont pas poursuivis[34]. Pendant plus d’une dizaine d’années, deux partis s’opposent à Entrevaux : les plus riches, qui occupent tous les postes de décision, sont très favorables à l’instauration du piquet, qui leur coûterait personnellement moins cher ; face à eux, le parti populaire, dont les deux figures étaient le tisserand Joseph Coulet et le médecin Jean-Baptiste Bernardy, soutenait une taille proportionnelle aux moyens de chacun, plus légère pour les pauvres et plus lourde pour les riches[39]. Ce parti était soutenu par l’évêque, qui pouvait ainsi éviter une hausse des prix du pain en ville et donc une hausse du salaire de ses domestiques et ouvriers[40]. Une partie de la garnison, logée chez l’habitant, était aussi favorable au parti populaire[41]. Dans un premier temps, c’est la solution d’une légère augmentation de la taille qui est retenue, puis un piquet est tout de même instauré en août 1717[42] ce qui déclenche une manifestation pacifique[43] qui semble un instant victorieuse[44]. Le gouverneur militaire, La Contardière, resté jusque-là à l’écart des affaires internes à la communauté, ordonne la dispersion de la manifestation et interdit tout nouveau rassemblement quand la carence des autorités civiles est trop évidente[45].

Sièges des Piémontais au XVIIIe siècle

[modifier | modifier le code]

La place forte résiste au siège des Piémontais commandés par le chevalier de Blaisigny en juin 1704. Arrivés sous les murs de la ville le 7 juin, les Piémontais installent leur camp au plateau de la Pigière, situé sur la rive opposé du Var et dominant la ville. Renforçant ses cent hommes de garnison de quatre compagnies d’habitants, le gouverneur de la Contardière fait une sortie de nuit et détruit ce camp, ce qui aboutit à la levée du siège dès le 14 juin[46]. En 1707, une nouvelle colonne commandée par le chevalier de Blaignac pille les propriétés de la rive droite du Var[46].

En 1721[précision nécessaire], les habitants font une sortie et battent les Piémontais qui allaient mettre le siège.

Révolution et Empire

[modifier | modifier le code]

À la Révolution, l’évêché est supprimé. Dans la nuit du 17 au , le maire Carros, contre-révolutionnaire (la municipalité inquiète ainsi la société populaire[47]), tente un coup de force contre la Révolution, qui échoue devant l’opposition populaire[48]. La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant juin 1792 : elle est fondée au moment de la tournée des administrateurs départementaux[49]. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société[50].

Au début des guerres de la Révolution, la place est défendue par le 3e bataillon des volontaires des Basses-Alpes, ensuite intégré à la 69e demi-brigade d’infanterie de ligne[51].

La commune du Plan-de-Puget, 75 habitants au recensement de 1800, est réunie à Entrevaux entre 1801 et 1806[52].

Depuis la Révolution française

[modifier | modifier le code]

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités. Dès 1816, le cadastre dit napoléonien d’Entrevaux est achevé, et celui de Plan-Puget l’est l’année suivante[53]. Au XIXe siècle, plusieurs écoles sont construites : au Plan de Puget, au Plan d’Entrevaux, à Bay, au chef-lieu[54].

Jusqu'au XIXe siècle, Entrevaux n'est relié au reste du monde que par un chemin muletier, allant de Nice à Barcelonnette par Puget-Théniers. Une route est construite depuis Digne par Annot et le col de Toutes Aures, changeant l'itinéraire traditionnel. Et la route impériale relie Entrevaux à Nice en 1873, mettant fin à des siècles d'isolement relatif[55].

Le rattachement de Nice (1860) éloigne la frontière. Cependant, la forteresse est utilisée jusqu’au début du XXe siècle, et sert de prison pour les officiers allemands durant la Première Guerre mondiale. Ils étaient sous la garde du dernier commandant de la citadelle, le capitaine Jean-Baptiste Perini.

Le chemin de fer est inauguré en 1907 : Entrevaux est alors relié à Nice, et est presque un terminus, puisqu’il n’y a ensuite que l’arrêt de Pont de Gueydan[56]. La ligne de Nice à Digne est ensuite prolongée jusqu’à Annot en 1908[56] puis achevée et inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux publics[57].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1939   Henry Baréty   Industriel
mai 1945   Charles Bernardini[58] Résistant ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
avant 1970 1970 Maurice Laïk Indépendant Pharmacien
1970 1976 Ernest Don PS Directeur d'école retraité
Conseiller général du canton d'Entrevaux (1970-1988)
Président du Conseil Général des Alpes-de-Haute-Provence (1985-1988)
avant 1988   Mireille Vivonne RPR  
avant 2005 2014 Gilbert Laurent[59] Ind.[60] Conseiller général du canton d'Entrevaux (2008-2015)
mars 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Lucas Guibert[61] DVD  

La commune possède une bibliothèque municipale informatisée[62].

Budget et fiscalité 2019

[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[63] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 359 000 , soit 1 542  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 146 000 , soit 1 301  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 222 000 , soit 252  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 773 000 , soit 877  par habitant.
  • endettement : 1 249 000 , soit 1 418  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 14,81 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 24,35 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 66,19 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : Médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 760 [64].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Entrevaux a fait partie de 2008 à 2016 de la communauté de communes du Pays d'Entrevaux dont elle était le siège[65]. Depuis le , elle fait partie de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[66]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Var, Alpes-Maritimes  » et « Alpes du sud »[67].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 990 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[66]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas », sur la commune du Mas à 12 km à vol d'oiseau[68], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 32,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[69],[70].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[71]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[72].

Au , Entrevaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[73]. Elle est située hors unité urbaine[74] et hors attraction des villes[75],[76].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,3 %)[77].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Administrations

[modifier | modifier le code]

Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Entrevaux, elle dépend de celle d'Annot[78].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

En 2021, Entrevaux comptait 801 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Entrevaux). Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1700 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
1 6501 5361 7321 3261 2391 4001 4851 6591 732
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 6941 6791 8301 5641 4611 5211 5021 4411 468
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
1 4161 3911 6571 4611 2391 0521 0351 0101 125
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
9791 040860677686698785742868
2006 2009 2014 2019 2021 - - - -
878948880816801----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee à partir de 2006[80].)
Évolution démographique avant 1700
1471
46 feux
(Sources : Gugole[81], Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[15])

L’histoire démographique d’Entrevaux, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu de 1836 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1962, après un siècle de baisse, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[82]. Le mouvement de baisse s’est inversé dès le recensement suivant et la population continue de croître depuis.


Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Les établissements d'enseignement dépendent de l'académie d'Aix-Marseille :

  • École maternelle et élémentaire à Entrevaux[83],
  • Collèges à Puget-Théniers (académie de Nice) et Annot[84],
  • Lycées à Digne-les-bains[85].
  • Établissements hospitaliers à Manosque, Seyne, Castellane, Dignes[86],
  • Médecin à Entrevaux[87],
  • Chirurgiens-dentistes à Entrevaux, Puget-Théniers.

Culte catholique[88], à la cathédrale , Paroisse Doyenné : Var et Verdon[89].

Aperçu général

[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active s’élevait à 401 personnes, dont 43 chômeurs[90] (40 fin 2011[91]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (73 %)[92] et travaillent pour moitié dans la commune[92].

Agriculture

[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 27 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[93].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010, en effondrement continu depuis un quart de siècle. Il était de 41 en 2000[94] et de 84 en 1988[95]. Les pertes se sont faites chez les arboriculteurs et exploitants de cultures permanentes (pertes de trente exploitations durant la dernière décennie). Actuellement, les exploitations sont encore tournées vers l’arboriculture, l’élevage ovin et la polyculture[94]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a suivi une courbe inverse à celle du nombre d’exploitations, de 418 à 670 ha, la taille moyenne de l’exploitation triplant[95]. La SAU a diminué lors de la dernière décennie, pour revenir à son niveau de 1988, à 425 ha (avec une taille moyenne d’exploitation qui double encore, à 32 ha en 2010)[94].

La vigne est cultivée anciennement à Entrevaux. Au XIXe siècle, elle occupe plus de 100 ha, et produit un vin d’assez bonne qualité vendu assez largement. Actuellement, ne restent que des parcelles relictuelles[96] d’une superficie de 2 ha (2006)[97].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Le terroir de la commune se situe pourtant à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres, mais compte de nombreux versants aux expositions favorables. Au XIXe siècle, plusieurs dizaines d’hectares étaient exploités, parfois en complantation. Actuellement, l’oliveraie d’Entrevaux compte plusieurs milliers d’arbres répartis entre de nombreux petits propriétaires[98], et la production d’huile se fait dans un des trois moulins coopératifs du département[99].

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 36 établissements, employant 29 salariés[93].

EFEM, atelier de CMS sous-traitant, emploie 13 salariés[100].

Activités de service

[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 65 établissements (avec 28 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 14 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 92 personnes[93].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[101], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[102]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[110] : au nombre de 245, elles représentent un tiers des logements. Parmi les résidences secondaires, 76 possèdent plus d’un logement[107],[105].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Architecture civile

[modifier | modifier le code]
Petite pièce à poutres au plafond : des moteurs et des motos sur trois rangs sont accrochés au mur.
Musée de la moto.

L’ancien site de la ville, Glandèves, est siège d’un évêché à la fin de l’Empire romain, mais aucune découverte archéologique de la période gallo-romaine n’est intervenue[111].

Le village, bien que d’allure médiévale, date essentiellement du XVIIe siècle[112].

Le moulin à huile, daté du XVIIIe siècle, est le seul du département à fonctionner encore[113]. La maison Fulconis porte un cadran solaire qui daterait de 1572, le plus ancien du département[114].

Dans le centre ancien se trouve également un musée de la moto, qui possède une collection de modèles anciens européens.

Sur la route nationale 202, en amont d’Entrevaux, se trouvent les ouvrages des Éléphants (pont-bâches au-dessus de la voie ferrée et de la route).

Architecture militaire

[modifier | modifier le code]

La citadelle Vauban est située en haut d'une barre rocheuse, avec un chemin d'accès très escarpé et fortifié (classée monument historique).

Les fortifications de la ville sont également classées par les Monuments historiques[115]. Elles comprennent trois portes :

  • la principale, dite du Midi, Royale ou Nationale, précédée par une avant-porte[Note 2] avec corps de garde :
  • la porte occidentale, dite de France ou de Guillaumes, empruntée actuellement par un chemin ;
  • et la porte orientale, dite de Savoie, d’Italie ou de Puget.

Les remparts, bâtis sur l’à-pic au-dessus du Var, sont soutenus par des arcs[112]. La cathédrale est intégrée à l’enceinte : son mur sud surélève la courtine, son clocher est crénelé et sert de tour d’observation. Les remparts dateraient, pour l’essentiel, de 1628[116]. Du côté du Var (qui est le côté menacé), le rempart est renforcé sur ordre de Vauban par deux tours bastionnées[117]. La porte de Savoie, défendue par le clocher de la cathédrale et un ouvrage à cornes ou cornichon, qui est équipé de deux pont-levis successifs et de trois portes, et aménagé en chicane[117]. Le pont de la Porte royale (qui est l’entrée actuellement utilisée pour accéder au vieux bourg) est un pont à tour-porte (rive droite du Var) et à tablier levant (rive gauche, côté ville), construit en 1668. Son arche en plein cintre et à double rouleau a 17,6 m de portée. Sa principale particularité est le pont-levis, qui est abaissé au-dessus d’un évidement pratiqué dans la voûte (alors qu’habituellement, ils sont construits entre une extrémité du pont et la porte). Il était encore relevé tous les soirs en 1870[118].

Le chemin fortifié d’accès à la citadelle est bordé d’un mur côté vallée, parfois percé de meurtrières, et coupé de loin en loin par dix-sept portes, ouvertes par des arches en plein cintre[116]. Construit de 1724 à 1746[81], il donne également accès à deux fortins ou redoutes[116], le fort Langrune (au-dessus de la porte de Guillaumes) et le fort Pandol (au-dessus de la porte d’Italie) qui sont les deux extrémités d’une fortification prévue pour appuyer la défense de la ville, mission que la citadelle ne pouvait remplir[119]. La citadelle, qui est l’agrandissement (1682) d’un noyau médiéval[116]>, a été déclassée le [116].

Art religieux

[modifier | modifier le code]

La cathédrale d’Entrevaux, dernière en date des cathédrales successives des évêques de Glandèves et aujourd’hui église paroissiale[120], est un édifice inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques[121].

Elle abrite un grand tableau de l’Assomption de la Vierge, peint par François Mimault vers 1647,
un orgue fabriqué par le marseillais Jean Eustache en 1717[122],[123],[124],[125],
des cloches des XIXe et XXe siècles[126],[127],[128],[129],
et possède par ailleurs cinquante trois stalles du XVIIe siècle[130],[131], une stalle de célébrant[132],[133], un ensemble de 3 stalles, d'un lambris d'appui et de bancs de chœur[134].

Notre-Dame-de-la-Seds ou de l’hôpital, située en rive droite du Var et en aval de la localité, est l'avant-dernier siège des évêques de Glandèves. Elle est désormais monument historique inscrit[135]. Il n’en subsiste qu’une vaste abside du XIIe siècle. À proximité, se situe le palais épiscopal construit par Dominique Ithier (évêque de 1654 à 1672) (installé dans l’ancien palais épiscopal du XVIIe siècle)[24].

La commune compte de nombreuses chapelles :

L’été, un train touristique du XIXe siècle relie la ville à Annot et Puget-Théniers.

Manifestations

[modifier | modifier le code]

Un pèlerinage en l’honneur de saint Jean-Baptiste a lieu tous les ans, le week-end le plus proche du 24 juin, à la chapelle de Saint-Jean-du-Désert.

Le saut de la mariée le 1er juillet 2017[142].

Des fêtes médiévales avaient lieu au mois d’août depuis 1989, une année sur deux, puis une tous les trois ans. Aujourd'hui, les fêtes médiévales sont organisées tous les deux ans. Les dernières ayant eu lieu les 29 et 30 juillet 2017, le prochain week-end des Médiévales se déroulera en 2019[143].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Entrevaux Blason
D’azur à un pont d’or entre deux rochers d’argent, mouvants des deux flancs de l’écu, et une rivière du même, coulant sous le pont[145],[146].
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Paul Canestrier, « Comment Vauban défendit le gouverneur d'Entrevaux contre l'évêque », Provence historique, vol. 4, fascicule 15,‎ , p.33-40 (lire en ligne).
  • Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989.
  • André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, no 109,‎ (lire en ligne).
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992
  • Vauban en Haute-Provence (Colmars-les-Alpes, Entrevaux, Saint-Vincent-les-Forts, Seyne-les-Alpes, Sistéron), Dignes, Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, , 56 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Annales de Haute-Provence, Bulletin n°296. Vaubaniana entrevalais : pp. 25 à 33
  • Églises d'Entrevaux. Balades dans l'ancien évêché de Glandèves (2016), Parcours du Patrimoine
  • Diocèse catholique de Digne, Riez et Sistéron : le patrimoine religieux d'Entrevaux
  • Entrevaux, sur pop.culture.gouv.fr/
  • Entrevaux, procession à la chapelle Saint-Jean-du-Désert, par Maïna Masson-Lautier conservateur du patrimoine, juin 2016, Françoise Baussan photographe
  • Franck Mallet, Entrevaux en Provence, vol. XXIII, Nice, Editions Serre, coll. « Les Régionales », , 197 p. (ISBN 2-86410-141-6)
  • Albin Bernard, Essai historique sur Entrevaux, Castellane, 1899, 92 p.
  • Ch. Jacquet, Une trilogie provençale : Glandèves, Entrevaux, la Sedz, Nice, 1937.
  • Vincent Chavane, Description d'une voie romaine reliant Castellane à Briançonnet et Entrevaux (Glandèves), Archéam, no 7, 2000 Lire en ligne
  • Daniel Thièry, recherches historiques églises et chapelles rurales : Entrevaux
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Entrevaux, pp. 446-447
  • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 158 p. (ISBN 2-906700-09-6)
    Entrevaux, pp. 260-261 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2. Architecture médiévale ; 4. Renaissance / Classique / Baroque ; 5. Architecture militaire classique (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Entrevaux, p. 19
  • JT 13H - Le village d'Entrevaux
  • Maïna Masson-Lautier, Églises d'Entrevaux. Balades dans l'ancien évêché de Glandèves, éditions Lieux-Dits, Lyon, 2016, (ISBN 978-2-36219-136-7) ; 88p.
  • Philippe Larue, « L'été du moustique tigre », La Provence, 16 juin 2013, p. 2.
  • Insee, Dossier local - Commune : Entrevaux, (lire en ligne).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Construite entre 1705 et 1709, bien que d'aspect moyenâgeux avec ses mâchicoulis.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Entrvaux - Alpes-de-Haute-Provence, Les Plus Beaux Villages de France, consulté le .
  2. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.28
  3. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2739950047).
  4. L'eau dans la commune.
  5. Roger Brunet, « Canton d’Entrevaux », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
  6. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012.
  7. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 39.
  8. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 21 juillet 2012.
  9. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  10. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p. 96.
  11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p. 80.
  12. Dossier en ligne, base Dicrim, consultée le 21 juillet 2011.
  13. BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consulté le 21 juillet 2012.
  14. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Entrevaux », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 21 juillet 2012.
  15. a b et c Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 174.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 20302, p. 1076.
  17. a et b Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 88..
  18. Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 884.
  19. Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte d’Azur », Gallia, Tome 43, no 2, 1985. p. 517.
  20. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22.
  21. Canestrier 1954, note 1, p. 33.
  22. Canestrier 1954, note 1, p. 38.
  23. Philippe Jansen, « Les droits comtaux dans les vigueries de Provence orientale d’après l’enquête de 1333 », Rives méditerranéennes, 37 | 2010, mis en ligne le 15 octobre 2011, p. 3-4.
  24. a b c d e f g h et i Daniel Thiery, « Entrevaux », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 21 décembre 2010, consulté le 21 juillet 2012.
  25. Baron du Roure, Glandevès, p. 14.
  26. Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. p. 85.
  27. Canestrier 1954, note 1, p. 37.
  28. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 211.
  29. Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du XXe siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-64-4), p. 58.
  30. Henri Ribière, « Colmars-les-Alpes », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 94.
  31. Claude Gugole, « Entrevaux », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 99.
  32. a et b Canestrier 1954, p. 33.
  33. Les fortifications alpines françaises. Bref historique des origines à la guerre franco-italienne de juin 1940, par Daniel David : La fortification bastionnée.
  34. a b c et d Suzanne Pillorget, « Une manifestation populaire à Entrevaux () », Provence historique, vol. 17, no 69,‎ , p.243 (lire en ligne).
  35. Canestrier 1954, p. 39.
  36. Canestrier 1954, p. 40.
  37. Pillorget 1967, p. 240 et 242.
  38. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 113.
  39. Pillorget 1967, p. 243-244.
  40. Pillorget 1967, p. 244.
  41. Pillorget 1967, p. 252.
  42. Pillorget 1967, p. 245.
  43. Pillorget 1967, p. 247.
  44. Pillorget 1967, p. 249-250.
  45. Pillorget 1967, p. 250-251.
  46. a et b Canestrier 1954, p. 35.
  47. Alphand 1989, p. 300.
  48. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI, La Révolution dans les Basses-Alpes », Bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Annales de Haute-Provence, no 307,‎ 1er trimestre 1989, 108e année, p. 156-157.
  49. Alphand 1989, p. 296-300.
  50. Alphand 1989, p. 333.
  51. Christian Cauvin, Études sur la Révolution dans les Basses-Alpes. Le 3e Bataillon des volontaires des Basses-Alpes à Entrevaux, en 1792, 1901.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Plan du Puget », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  53. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
  54. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 57.
  55. « Histoire du pays de la Roudoule », Roudoule, écomusée en terre gavotte, consulté le .
  56. a et b Mathieu Golinelli, Les Chemins de Fer Secondaires de France, 06 : Département des Alpes-Maritime et Monaco, Fédération des amis des chemins de fer secondaires, 1997-2008, consulté le 23 juin 2012.
  57. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012.
  58. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
  59. Site de la préfecture des AHP.
  60. Carte des cantons et Liste des élus, sur le site du Conseil général des AHP, consultée le 14 mai 2008.
  61. [PDF] « Lettre Etat Avril 2014 ».
  62. Catalogue en ligne.
  63. Les comptes de la commune
  64. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  65. Communauté de communes du Pays d'Entrevaux, consulté le 24 août 2013.
  66. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, �� Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  67. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  68. « Orthodromie entre Entrevaux et Le Mas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  69. « Station Météo-France « Le Mas », sur la commune du Mas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  70. « Station Météo-France « Le Mas », sur la commune du Mas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  71. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  72. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  73. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  74. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  75. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  76. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  77. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  78. Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le .
  79. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  80. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  81. a et b Claude Gugole, « Entrevaux », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 103.
  82. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
  83. École maternelle et élémentaire.
  84. Collèges et lycées.
  85. Établissements d'enseignement les plus proches d'Entrevaux.
  86. Établissements hospitaliers.
  87. Guide santé
  88. Site des paroisses d'Annot, Entrevaux et communes environnantes
  89. Paroisse Entrevaux-Digne-Riez-Sisteron.
  90. Dossier local 2012, p. 5.
  91. Dossier local 2012, p. 8.
  92. a et b Dossier local 2012, p. 7.
  93. a b et c Dossier local 2012, p. 16.
  94. a b et c Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).
  95. a et b Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio).
  96. Réparaz 2007, p. 56 et 59.
  97. Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, p. 78.
  98. Réparaz 2007, p. 58.
  99. Réparaz 2007, p. 61.
  100. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, E.F.E.M., consulté le 23 septembre 2012.
  101. Anne Godron, Atlas du tourisme, 1998, Paris, Secrétariat d'état au tourism France, Observatoire national du tourisme, (ISBN 978-2-11-089510-3, lire en ligne) p. 6.
  102. Atlas du tourisme, 1998, p. 7.
  103. Atlas du tourisme, 1998, p. 11.
  104. Atlas du tourisme, 1998, p. 16.
  105. a et b Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
  106. Atlas du tourisme, 1998, p. 21, 23 et 25.
  107. a et b Dossier local 2012, p. 17.
  108. Atlas du tourisme, 1998, p. 32.
  109. Atlas du tourisme, 1998, p. 36.
  110. Atlas du tourisme, 1998, p. 44.
  111. Collier 1986, p. 37-38.
  112. a et b Collier 1986, p. 327.
  113. Collier 1986, p. 432.
  114. Collier 1986, p. 448.
  115. Arrêté du 19 mars 1921, Notice no PA00080387, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 juin 2008.
  116. a b c d et e Collier 1986, p. 328.
  117. a et b Collier 1986, p. 329.
  118. Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (ISBN 2-86253-275-4), p. 41.
  119. Claude Gugole, op. cit., p. 102.
  120. « cathédrale puis église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no IA04000149, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  121. Arrêté du 27 juin 1996, Notice no PA00080386, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 septembre 2010.
  122. Notice no PM04000877, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune ancienne cathédrale Notre-Dame de l'Assomption : orgue de tribune. Buffet d'orgue ; partie instrumentale de l'orgue.
  123. Notice no PM04000140, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  124. Notice no PM04000139, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : buffet d'orgue.
  125. Notice no IM04002259, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue.
  126. Notice no IM04002185, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche cathédrale puis église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
  127. Notice no IM04002183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche (N° 1).
  128. Notice no IM04002184, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche (n° 2).
  129. Notice no IM04002186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche (N° 4).
  130. Notice no PM04000621, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture église : 53 stalles
  131. Notice no IM04002129, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture ensemble de 53 stalles et d'un lambris de demi-revêtement
  132. Notice no PM04002551, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture stalle de célébrant (stalle de l'évêque).
  133. Notice no IM04002125, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture stalle de célébrant.
  134. Notice no IM04002124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture ensemble de 3 stalles, d'un lambris d'appui et de bancs de chœur.
  135. Arrêté du 27 juin 1996, Notice no PA04000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 novembre 2008.
  136. « chapelle Saint-Jean-du-Désert », notice no IA04001650, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  137. « chapelle Saint-Pierre », notice no IA04001658, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  138. Collier 1986, p. 474.
  139. « chapelle Sainte-Marguerite », notice no IA04001652, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  140. « chapelle Saint-Claude », notice no IA04001654, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  141. « chapelle Saint-Louis », notice no IA04001659, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  142. Le saut de la mariée.
  143. Les médiévales d'Entrevaux.
  144. Carenco (Jules, Georges)
  145. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
  146. Dominique Cureau, « Pays d'Entrevaux : Entrevaux », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]