Chronologie du Rwanda
Apparence
Cette chronologie du Rwanda retrace l'histoire du pays à travers quelques dates clés.
Rwanda ancien
[modifier | modifier le code]- XIe siècle av. J.-C. : traces d'une présence humaine attestée par la recherche archéologique[1].
- Ier millénaire av. J.-C. : débuts du fer et de l'agriculture (éleusine, sorgho, élevage)[2].
- 700 av. J.C.-XIVe siècle : peuplement du territoire à travers plusieurs vagues d'immigration[3].
- Ve siècle-XIe siècle : arrivée probable des Hutus (date variable selon les sources)[1]
- XIVe siècle : arrivée des éleveurs nomades tutsis au Rwanda où vivent déjà les Twas et les Hutus. Fondation du royaume du Rwanda et de la dynastie Nyiginya avec le mwami Ruganzu I Bwimba[1]
- XVe siècle : unification politique et culturelle du royaume qui englobe des régions aujourd'hui rattachées à l'Ouganda ou à la république démocratique du Congo (RDC)[3]
- XVIIe siècle : règne fondateur du conquérant Ruganzu II qui pose les jalons d'un État-nation
- 1770-1786 : renforcement de la monarchie et réforme militaire sous le règne de Cyilima II[2]
- XVIIIe siècle : introduction de plantes en provenance du continent américain (maïs, patates, haricots)[2]
- 1801-1845 : essor des privilèges pastoraux sous le règne de Yuhi IV (domaines ibikingi)[2]
- : parti à la recherche des sources du Nil, l'explorateur britannique John Speke aperçoit les hauteurs du Rwanda depuis le Karagwe[4].
- 1860(?)-1895 : long règne de Kigeli IV, marqué par une intense activité militaire[5].
- : Henry Stanley tente une incursion depuis la Tanzanie et passe une nuit sur une île du lac Ihema, mais doit rebrousser chemin[6].
Rwanda colonial
[modifier | modifier le code]- - : la Conférence de Berlin définit les règles de partage de l'Afrique entre les nations européennes[7].
- 1890 : le Rwanda, le Burundi et une partie de la Tanzanie sont rattachés à l'Afrique orientale allemande.
- : brève incursion au Rwanda du premier explorateur européen, le géographe autrichien Oscar Baumann[8].
- - : le comte allemand Gustav Adolf von Götzen est le premier Européen à traverser le Rwanda dans toute sa longueur[9]. Il est reçu par Kigeri IV Rwabugiri.
- 1894 : Création du vicariat apostolique du Victoria-Nyanza du Sud auquel le Rwanda est rattaché[10].
- 1895 : mort de Kigeli IV. Son fils lui succède sous le nom de Mibambwe IV.
- 1896 : coup d'État de Rucunshu : le jeune roi Mibambwe IV est évincé au profit de son demi-frère Musinga qui lui succède sous le nom de Yuhi V.
- : installation de la première mission des Pères blancs à Save près d'Astrida (aujourd'hui Butare)[10],
- : le siège de la Résidence du Rwanda s'appelle officiellement Kigali.
- 1909 : arrivée des premières religieuses[10]
- 1910 : reconnaissance par la Belgique de la souveraineté allemande sur le Rwanda[11].
- 1914-1918 : Première Guerre mondiale
- 1916 : début de l'occupation par les troupes belges[11]
- : ordination des deux premiers prêtres rwandais[10]
- : Traité de Versailles : l'Allemagne doit renoncer à son empire colonial (art. 119[12]).
- : le pape Pie XI scinde le vicariat apostolique du Kivu en deux, celui du Rwanda est confié à Mgr Léon-Paul Classe[10] .
- : la Société des Nations donne à la Belgique un mandat d'administration du Ruanda-Urundi[13]
- : intégration du territoire du Ruanda-Urundi à la colonie du Congo belge[13]
- : destitution et déportation du roi Yuhi V
- : couronnement de son fils Rudahigwa, âgé de 19 ans, sous le nom de Mutara III[14].
- 1934 : création du Parc national de l'Akagera
- 1934-1935 : recensement des populations du Ruanda-Urundi préalable à l'instauration d'un livret d'identité comportant l'appartenance ethnique[15].
- 1943-1944 : famine meurtrière due à la sécheresse (Ruzagayura)[16]. Apparition de nouvelles cultures.
- : baptême du jeune Mutara III, premier mwami à se convertir au christianisme[13]
- 1946 : Après la dissolution de la Société des Nations, le Ruanda-Urundi est placé sous la tutelle de l'ONU[13]
- : consécration du Rwanda au Christ-Roi par le roi Mutara III[13]
- 1949 : Mutara III visite la Belgique[17].
- 1955 : visite officielle du roi des Belges, Baudoin, au Congo belge auquel le Ruanda-Urundi est rattaché[17]
- : Mgr Perraudin est nommé vicaire apostolique de Kabgayi[18].
- : manifeste des Bahutu dénonçant les privilèges de la monarchie tutsi soutenue par les Belges[19].
- : le journaliste Grégoire Kayibanda dépose les statuts de l'association Mouvement social muhutu (MSH), agréée le [20].
- 17 et : en réponse au Manifeste des Bahutu, les autorités Tutsi condensent leur doctrine politique dans deux textes, les « Écrits de Nyanza »[17]
- : lettre pastorale de Mgr Perraudin, vicaire apostolique de Kabgayi[21].
- : mort du mwami Mutara III à Bujumbura, dans des conditions mal élucidées[17]
- : son demi-frère lui succède sous le nom de Kigeli V[17]
- : création de l'Union nationale rwandaise (UNAR) par les monarchistes tutsi qui appellent à l'indépendance[13]
- : transformation du MSM en parti politique sous le nom de Parmehutu
- : couronnement de Kigeli V
- : création officielle du Mouvement démocratique républicain (MDR-Parmehutu)[17]
- : début de la révolution hutue : massacres de Tutsis, destructions, départs massif en exil[17]
- 1960 : l'administration coloniale belge organise des élections locales largement remportées par le MDR-Parmehutu dirigé par Grégoire Kayibanda qui devient le Premier ministre d'un gouvernement provisoire[17]
- : proclamation de la république à Gitarama. Élection d'une Assemblée législative et d'un président provisoire de la République, Dominique Mbonyumutwa[13]
- : abolition de la monarchie et approbation de la république par référendum (Kamarampaka), avec 79,7 % des voix ; fin du royaume du Rwanda
- : élection de Grégoire Kayibanda à la présidence de la République[22]
Rwanda indépendant
[modifier | modifier le code]- : proclamation de l'indépendance du Rwanda[7],[23],[24]. Départ en exil de Kigeli V.
- 1963 : fondation de l’Université nationale du Rwanda par les pères dominicains qui en assureront la direction jusqu’en 1974[10].
- 1963-1964 : massacre de milliers de Tutsi[22].
- : réélection de Grégoire Kayibanda (2e mandat)[24]. Juvénal Habyarimana est nommé ministre de la Défense et de la Garde nationale.
- : réélection de Grégoire Kayibanda (3e mandat)[24].
- : coup d'État du général Juvénal Habyarimana[24].
- 1974 : création du Ballet national Urukerereza.
- 1975 : signature d'une coopération militaire avec la France[22].
- : création du Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND) qui devient parti unique[13].
- 1976 : création de la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL)[22].
- : adoption d'une nouvelle Constitution par référendum[22].
- : victoire de Juvénal Habyarimana à l'élection présidentielle[24].
- 1979 : création au Kenya de l'Alliance rwandaise pour l'unité nationale (ARUN).
- : fermeture de la frontière avec l'Ouganda devant un afflux massif de réfugiés tutsis expulsés par le gouvernement ougandais[24].
- : assassinat de l'éthologue américaine Dian Fossey dans les Montagnes des Virunga.
- : création en Ouganda du Front patriotique rwandais (FPR)[22].
- : réélection de Juvénal Habyarimana[22].
- : inauguration du Musée national du Rwanda par le Premier ministre belge Wilfried Martens[25].
- : discours à La Baule du président français Mitterrand appelant au pluralisme : "il n’y a pas de développement sans démocratie".
- : le Président Habyarimana annonce la fin du cumul de ses fonctions de président de la République et du parti unique MRND, et la reconnaissance du multipartisme.
- 7-9 septembre 1990 : visite du pape Jean-Paul II et ordination de 22 prêtres[10] .
- : début de la guerre civile rwandaise déclenchée par le Front patriotique rwandais (FPR) venant d'Ouganda et rentrant au Rwanda par la force au poste frontière de Kagitumba (en) ;
- : mort de Fred Rwigema, commandant du FPR dans des circonstances troubles.
- : début de l'« Opération Noroît », officiellement pour évacuer les ressortissants occidentaux[26], en fait pour soutenir le pouvoir en place.
- : venant des États-Unis où il suivait une session au Command and General Staff College, Paul Kagame prend le commandement des troupes du FPR repliées en Ouganda.
- : attaque surprise du FPR sur la ville de Ruhengeri, tenue pendant une journée avant repli en forêt ; suivi d'actions de guérilla de faible intensité.
- : promulgation d'une nouvelle Constitution instaurant le multipartisme et création d'un poste de Premier ministre[22].
- 1991 : lancement de la radio du FPR (Radio Muhabura), première alternative à Radio Rwanda.
- : retrait des troupes belges[22].
- : création de la Coalition pour la défense de la République (CDR).
- : après la formation d'un gouvernement multi-partis à Kigali, Kagame annonce un cessez-le-feu et entame des négociations avec ce gouvernement à Arusha en Tanzanie.
- : premier accord d'Arusha entre le Front patriotique rwandais de Paul Kagame et le gouvernement rwandais, prévoyant un calendrier de négociation en vue d'une accord de paix.
- : le cessez-le-feu prend effet.
- : début des pourparlers en vue de la paix.
- : le cessez-le-feu prend effet.
- : Le colonel Bagosora quitte les négociations d’Arusha[27].
- Fin : pogroms contre des Tutsi et des opposants hutu à Kibilira et dans la région de Gisenyi.
- : la Commission internationale d’enquête menée par la FIDH met en cause à Paris la responsabilité des autorités rwandaises et de l’entourage du chef de l’État rwandais dans les massacres[28].
- : à la suite des massacres de Tutsi, le FPR lance une offensive majeure (prise de Ruhengeri, avance vers la capitale).
- : arrivée en urgence d’une compagnie supplémentaire de militaires français, qui aideront à repousser l'attaque sur Ruhengeri.
- : massacre de cinq personnes tutsi ou adhérentes à des partis d’opposition par des militaires rwandais en commune de Tumba ; deux jours plus tard, violences commises par les milices Interahamwe et CDR à Kigali, et massacres de Tutsi et d’opposants hutu dans les préfectures de Gisenyi, Ruhengeri, Kibuye et Byumba.
- : arrivée de deux compagnies de parachutistes français en renfort, et le lendemain d’une section de mortiers lourds ; Opération Chimère ; reprise en main l’armée rwandaise en pleine déroute.
- : Pierre Joxe, ministre français de la Défense, dans une lettre au président Mitterrand, écrit que Habyarimana est largement responsable du fiasco actuel[29].
- : Agathe Uwilingiyimana devient Première ministre[22].
- : signature du dernier des accords de paix d'Arusha[22].
- : création de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR) chargée de veiller à la bonne application des accords d'Arusha[30].
Génocide
[modifier | modifier le code]- : mise en garde de l'ONU menaçant de retirer la MINUAR en l’absence de progrès dans la mise en place des institutions de transition[7].
- : sommet régional consacré aux crises burundaise et rwandaise à Dar es-Salaam avec les présidents du Kenya, du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie et de l'Ouganda.
- : attentat contre les présidents du Rwanda et du Burundi[31].
- : assassinat du Premier ministre, Agathe Uwilingiyimana, hutue modérée, de plusieurs ministres, et de dix Casques bleus[32].
- : Jean Kambanda est nommé Premier ministre intérimaire. Massacre systématique des Tutsis[22]. Ordre d'opération Amaryllis pour l'évacuation des ressortissants français et étrangers[33].
- : installation d'un gouvernement intérimaire sous l'égide de la France, à l'Ambassade de France à Kigali.
- : retrait du contingent belge[22].
- : massacre de l’église de Kaduha (préfecture de Gikongoro) ; 15 000 morts environ[34].
- : à New York, condamnation des massacres par le Conseil de sécurité, mais 4 pays, dont les États-Unis et la France, refusent l’emploi du terme de génocide dans la résolution.
- – : opération Turquoise menée par la France[22].
- : entrée du FPR à Kigali[22].
- : constitution d'un gouvernement de coalition. Pasteur Bizimungu devient Président et Faustin Twagiramungu Premier ministre[22].
- : reconnaissance du génocide par l'ONU et mise en place à Arusha du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), chargé de juger les responsables.
Rwanda contemporain
[modifier | modifier le code]- : Pierre-Célestin Rwigema devient Premier ministre[35],[7].
- : fin de la mission de la MINUAR dont les derniers contingents se retirent[30].
- : démission du Premier ministre, Pierre-Célestin Rwigema.
- : Bernard Makuza devient Premier ministre.
- : démission du président Pasteur Bizimungu.
- : Paul Kagame est élu président de la République par le Parlement.
- 2000 : lancement du programme de gouvernement Vision 2020[36].
- : éruption du volcan Nyiragongo, à la frontière entre la République démocratique du Congo et le Rwanda[37].
- : nouveau drapeau du Rwanda et nouvel hymne national, Rwanda Nziza.
- : promulgation de la nouvelle constitution[38].
- 2003 : premières élections libres.
- : approbation par référendum (93 %) de la nouvelle Constitution, promulguée le .
- : élection de Paul Kagame avec 95 % des voix[39].
- : victoire du Front patriotique rwandais (FPR) aux élections législatives[39].
- : célébration du 10e anniversaire du génocide : « Journée internationale de réflexion sur le génocide au Rwanda en 1994 »[40].
- : annulation de la dette du Rwanda par le Club de Paris[41].
- : mandat d'arrêt international lancé par le juge français Jean-Louis Bruguière contre plusieurs proches du président Kagame, soupçonnés d'être impliqués dans l'attentat qui coûta la vie au président Habyarimana en 1994[38].
- : rupture des relations diplomatiques entre le Rwanda et la France[42].
- : adhésion du Rwanda et du Burundi à la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC)[38].
- : Réforme administrative : renforcement de la décentralisation, de l'industrialisation et de l'urbanisation[38].
- : abolition de la peine de mort[38].
- : victoire du Front patriotique rwandais (FPR) aux élections législatives.
- : célébration du 15e anniversaire du génocide[43].
- : rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Rwanda[44].
- - : attentats à la grenade à Kigali[45].
- : visite officielle du président français Nicolas Sarkozy à Kigali[46].
- : Élection présidentielle : réélection de Paul Kagame avec 93 % des voix[47].
- : attentat dans le centre de Kigali[48].
- : visite en France du président Paul Kagame[49].
Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Aimable Twagilimana, Historical dictionary of Rwanda, Scarecrow Press, Lanham, Md., 2007, p. XXVII (ISBN 978-0-8108-5313-3).
- Chronologie du Rwanda avant l'indépendance, Jeune Afrique [1].
- Paul Kagame et la résilience d'un peuple, Éditions du Jaguar, Paris, 2010, p. 15 (ISBN 978-2-86950-438-7).
- Jacques Delforge (dir.), Le Rwanda tel qu'ils l'ont vu : un siècle de regards européens, 1862-1962, L'Harmattan, 2008, p. 13-14 (ISBN 9782296041653).
- Ian Linden et Jane Linden, Christianisme et pouvoirs au Rwanda (1900-1990) (traduit par Paulette Géraud), Karthala, Paris, 1999, p. 41 (ISBN 9782865379187).
- Catherine Ukelo, Les prémices du génocide rwandais : crise sociétale et baisse de la cohésion sociale, L'Harmattan, 2010, p. 70 (ISBN 9782296135987).
- Jacques Morel, « La France au cœur du génocide des Tutsi, ch. 46, Chronologie (1565 pages, 67 Mo) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- J. Delforge, Le Rwanda tel qu'ils l'ont vu, op. cit., p. 24-27 (ISBN 9782296041653).
- J. Delforge, Le Rwanda tel qu'ils l'ont vu, op. cit., p. 23.
- Conférence épiscopale du Rwanda [2].
- Philippe Lemarchand, L'Afrique et l'Europe : atlas du XXe siècle, Éditions Complexe, 1994, p. 221 (2e éd.) (ISBN 9782870275184).
- Traité de Versailles [3].
- Rwanda, de la guerre au génocide : repères chronologiques (1923-2003), Université Paris 1 [4].
- Servilien Manzi Sebasoni, Les origines du Rwanda, L'Harmattan, 2000, p. 77 (ISBN 9782738486844).
- André Guichaoua, Exilés, réfugiés, déplacés en Afrique centrale et orientale, Karthala, Paris, 2004, p. 44 (ISBN 2-84586-523-6).
- Jean-Claude Willame, Aux sources de l'hécatombe rwandaise, Institut africain-CEDAF, Bruxelles ; L'Harmattan, Paris, 1995, p. 113 (ISBN 2-7384-3106-2).
- (en) A. Twagilimana, Historical dictionary of Rwanda, op. cit., p. XXIX.
- (en) Catholic Hierarchy [5].
- Manifeste des Bahutu [6].
- André Guichaoua, Rwanda 1994 : les politiques du génocide à Butare, Karthala, 2005, p. 21 (ISBN 9782845866690).
- Lettre Pastorale de Monseigneur Perraudin, Vicaire Apostolique de Kabgayi, pour le Carême de 1959, le 11 février 1959, publié en annexe de C. M. Overdulve, Rwanda : un peuple avec une histoire, L'Harmattan, 1997, p. 121 et suiv. (ISBN 2-7384-5292-2).
- « Bref aperçu historique » in Rapport de la Mission francophone d'information et de contacts à l'occasion des élections législatives du 15 au 18 septembre 2008 au Rwanda, Organisation internationale de la francophonie, p. 4-6 [7]
- Gérard Prunier, La crise Rwandaise : Structures et déroulement, Juillet 1994, 59 p. (en ligne).
- Chronologie du Rwanda après l'indépendance, Jeune Afrique [8].
- « Martens à Kigali : accueil chaleureux », Le Soir, 18 septembre 1989, p. 6 [9]
- « et modalités de mise en œuvre de l’opération Noroît », in Rapport d'information sur les opérations militaires menées par la France, d'autres pays et l'ONU au Rwanda entre 1990 et 1994, Assemblée nationale [10].
- BonifaceNgulinziraBagosoraDesertionArusha27decembre1992.pdf Lettre de Boniface Ngulinzira, ministre des Affaires étrangères, au président Habyarimana.
- Journal Le Monde, 5 février 1993, p. 4.
- Joxe26fev1993.pdf.
- Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda, Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix (ROP), Université de Montréal [11].
- Filip Reyntjens, « L'attentat », in Rwanda, trois jours qui ont fait basculer l'histoire, L'Harmattan, 1995, p. 21-64 (ISBN 2-7384-3704-4).
- F. Reyntjens, « L'assassinat d'Agathe Uwilingiyimana et des dix casques bleus », in Rwanda, trois jours qui ont fait basculer l'histoire, op. cit., p. 65-79.
- Ordre d'opération Amaryllis, 8 avril 1994 sur le site de l'Assemblée nationale [12].
- Alison Des Forges, Aucun témoin ne doit survivre. Le génocide au Rwanda, Karthala, 1999, p. 390.
- « Pierre-Célestin Rwigema, nouveau Premier ministre du Rwanda », Libération, 1er septembre 1995 [13].
- Vision 2020 du Rwanda [14]
- « Éruption du volcan Nyiragongo », Organisation mondiale de la santé [15].
- (en) A. Twagilimana, Historical dictionary of Rwanda, op. cit., p. XXXVII.
- Charles Gasarasi (dir.), Les élections présidentielles et législatives de 2003 au Rwanda, Université Nationale du Rwanda, Butare, 2004, 205 p.
- Journée internationale de réflexion sur le génocide au Rwanda en 1994, fiche d'information ONU[16].
- « La dette du Rwanda annulée par le Club de Paris », Le Monde, 11 mai 2005.
- « Kigali rompt ses relations diplomatiques avec Paris », Le Monde, 26 novembre 2006.
- « Commémoration du 15e anniversaire du Génocide sur fond de discorde », Journal du Cameroun, 5 avril 2009 [17].
- « La France et le Rwanda rétablissent leurs relations diplomatiques », Le Monde, 29 novembre 2009.
- « Kigali est la cible de nouveaux attentats à la grenade », Jeune Afrique, 5 mars 2010 [18].
- « Au Rwanda, Sarkozy reconnaît "l'aveuglement" de la France », Libération, 25 février 2010 [19].
- Christophe Châtelot, « Sans opposition, Paul Kagamé triomphe au Rwanda », Le Monde, 13 août 2010.
- « A Kigali, un attentat marque la victoire de Paul Kagame », RFI, 12 août 2010 [20].
- Le président rwandais Kagame en visite en France pour « échapper à l'Histoire », Le Monde, 11 septembre 2011.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Anonyme, Historique et chronologie du Rwanda, Kabgayi, 1956 (polycopié)
- Jean-Pierre Chrétien, « Chronologie politique Rwanda-Burundi », in Le défi de l'ethnisme : Rwanda et Burundi, 1990-1996, Karthala, Paris, 1997, p. 389-394 (ISBN 2-86537-727-X)
- Bernard Lugan, « Chronologie du Rwanda », in Histoire du Rwanda : de la préhistoire à nos jours, Bartillat, Étrepilly, 1997, p. 9-10 (ISBN 2-8410-0108-3)
- Bernardin Muzungu, « Débat sur la chronologie de l'Histoire du Rwanda », in Histoire du Rwanda précolonial, L'Harmattan, Paris, 2003, p. 10-14 (ISBN 2-7475-3616-5)
- « Chronologie », in Paul Kagame et la résilience d'un peuple, Éditions du Jaguar, Paris, 2010, p. 126-127 (ISBN 978-2-86950-438-7)
- (en) Aimable Twagilimana, « Chronology », in Historical dictionary of Rwanda, Scarecrow Press, Lanham, Md., 2007, p. XXVII-XXXVII (ISBN 978-0-8108-5313-3)
- Marie Béatrice Umutesi, « Chronologie des évènements politiques au Rwanda », in Fuir ou mourir au Zaïre : le vécu d'une réfugiée rwandaise, L'Harmattan, Paris, Montréal, 2000, p. 303-306 (ISBN 2-7384-8353-4)
- Jan Vansina, « Chronologie », in Le Rwanda ancien : le royaume nyiginya, Karthala, Paris, p. 255-268 (ISBN 2-8458-6145-1)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Chronologie depuis l’époque coloniale : Jacques Morel, La France au cœur du génocide des Tutsi, ch. 46 (en ligne, 1565 pages, 67 Mo).
- Chronologie du Rwanda avant l'indépendance (Jeune Afrique)
- Chronologie du Rwanda depuis l'indépendance (Jeune Afrique)
- « Chronologie du Rwanda (1867-1994) » (article d'Emmanuel Viret, Online Encyclopedia of Mass Violence, mars 2009, 56 p.)
- Église catholique au Rwanda : bref aperçu historique (Conférence épiscopale du Rwanda)
- Chronologie historique du Rwanda. Première partie : de 1860 à 1962 (du premier contact avec les Européens à l'Indépendance) (RwandaNet)
- Rwanda, de la guerre au génocide : repères chronologiques (1923-2003) (Université Paris 1)
- « Bref aperçu historique » (Rapport de la Mission francophone d'information et de contacts à l'occasion des élections législatives du 15 au 18 septembre 2008 au Rwanda, Organisation internationale de la francophonie, p. 4-6)
- (en) Timeline: Rwanda. A chronology of key events (BBC News)