Blaise Senghor
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Blaise Adolphe Antoine Marie Senghor |
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Blaise Senghor est un cinéaste sénégalais, né le à Joal et mort le à Paris 15e[1]. Il a occupé de hautes fonctions auprès de l'UNESCO et dans plusieurs manifestations internationales.
Biographie
[modifier | modifier le code]Blaise Senghor est le neveu du président Léopold Sédar Senghor et le fils de René Senghor et Hélène Conté[1],[2],[3]. De 1958 à 1960, il fait ses études de cinéma à l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC).
En 1962, son film Le Grand Magal de Touba[4] remporte l'Ours d'argent du court-métrage lors du Festival de Berlin.
Il est ensuite ambassadeur délégué permanent du Sénégal auprès de l'UNESCO[3] puis vice-président du Conseil exécutif de l'UNESCO.
Blaise Senghor est mort en 1976 à Paris, à l'âge de 44 ans.
Un centre culturel de Dakar porte son nom : le centre culturel Blaise Senghor.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Procès verbal d'ouverture Décès État civil », sur archives.paris.fr (consulté le ). Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 15e, n° 2444, page vue 7/31.
- Thassinda Uba Thassinda, Amadou Mahtar M'Bow : un Sahélien à l'Unesco, Présence africaine, Paris, Dakar, 1989, p. 232 (ISBN 2-7087-0536-9)
- Anna Sylvestre-Treiner, « Dix choses à savoir sur Doudou Diène, président de la Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le )
- « Grand Magal à Touba », sur africine.org, Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC), (consulté le ) : « Chaque année a lieu à Touba le pèlerinage de la confrérie musulmane des Mourides. De tout le Sénégal (et même du monde entier) les pèlerins affluent pour participer à cette manifestation religieuse qui va durer trois jours et deux nuits. Grand Magal à Touba évoque l'Islam noir, porteur de paix et de tolérance, né du syncrétisme entre Islam et négritude au sein des confréries soufies du Sénégal. »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le Cinéma et l'Afrique : Jean Rouch, Georges Sadoul, Blaise Senghor, Paulin Vieyra, avec les élèves africains de l'IDHEC, Paris, 1961, 32 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Oumar Diouf, « Blaise Senghor », sur planete-senegal.com (consulté le ) : « Blaise Senghor (un article d'Oumar DIOUF pour le Soleil) Tout le monde, ou presque, connaît le Centre Culturel Blaise Senghor. Mais peu de gens peuvent dire exactement qui est le parrain de cette structure située sur le boulevard Dial Diop, juste en face du lycée Blaise Diagne. ». Article sur Le Soleil. Archives archive.org 14 avril 2010.