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Rebourguil

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Rebourguil
Rebourguil
Le bourg de Rebourguil.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Monts, Rance et Rougier
Maire
Mandat
Anne-Claire Solier-Assier
2020-2026
Code postal 12400
Code commune 12195
Démographie
Gentilé Rebourguilois(e)
Population
municipale
279 hab. (2021 en évolution de −2,11 % par rapport à 2015)
Densité 7,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 15″ nord, 2° 46′ 27″ est
Altitude Min. 341 m
Max. 656 m
Superficie 35,31 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Affrique
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Causses-Rougiers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Rebourguil
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Rebourguil

Rebourguil est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie

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Généralités

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Le bourg de Rebourguil.

Dans la moitié sud du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Rebourguil s'étend sur 35,31 km2 et constitue une fraction méridionale du Massif central.

L'intégralité de son territoire fait partie du bassin versant du Tarn mais il est partagé en trois sous-ensembles hydrographiques :

  • à l'est, des affluents ou sous-affluents du Dourdou de Camarès (les ravins du Devez, du Puech Long, de Puech Rigal, des Taillades, ainsi que les ruisseaux des Aillens, de la Gamasse, de Querbes, de Rembert, de Rimaurel…) ;
  • à l'ouest et à l'extrême sud, des affluents ou sous-affluents du Rance (la Gravière, la Grêle Rouge, le ravin de la Payssière, le ruisseau des Landes…) ;
  • et entre les deux, les affluents ou sous-affluents du Gos (les ravins de Cabrol, de Clérou, de Serre Long…) qui, s'écoulant vers le nord, prend sa source sur le territoire communal et le baigne sur environ huit kilomètres.

L'altitude minimale, 341 mètres, se trouve localisée à l'extrême nord, près du lieu-dit Frayssinous, là où le Gos quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Juéry et Vabres-l'Abbaye. L'altitude maximale avec 656 mètres est située au nord-ouest, près du lieu-dit Saint-Martin[1].

Traversé par la route départementale (RD) 117, le bourg de Rebourguil est situé, en distances orthodromiques, douze kilomètres au sud-ouest de Saint-Affrique.

La commune est également desservie par les RD 32, 90, 902 et 999.

Communes limitrophes

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Rebourguil est limitrophe de cinq autres communes. À l'ouest, son territoire est distant de moins de 700 mètres de celui de La Serre. Les communes limitrophes sont Belmont-sur-Rance, Combret, Montlaur, Saint-Juéry et Vabres-l'Abbaye.

Communes limitrophes de Rebourguil
Saint-Juéry Vabres-l'Abbaye
Rebourguil Montlaur
Combret Belmont-sur-Rance

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Rebourguil.

La commune est drainée par le Gos, la Gravière, la Grêle Rouge, le ruisseau de Thérondel, le ravin de Clérou, le ravin du Puech Long, le ruisseau de la Gamasse, le ruisseau de Querbes, le ruisseau de Rembert, le ruisseau des Aillens, le ruisseau du Rimaurel et par divers petits cours d'eau[2].

Le Gos, d'une longueur totale de 19,2 km, prend sa source dans la commune de Rebourguil et se jette dans le Tarn à Saint-Izaire, après avoir arrosé 5 communes[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 097 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montlaur à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[11],[12],[13].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Rebourguil comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[14], les « Rougiers de Verrières » (1 437 ha), couvrant 4 communes du département[15] , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[14], le « Rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault[16].

Au , Rebourguil est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Rebourguil.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,8 %), forêts (27,5 %), terres arables (25,4 %), prairies (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[20].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Monts, Rance et Rougier, dont la commune est membre[21].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[22].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Rebourguil est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[23],[24].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[25].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Risques particuliers

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[27].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Rebourguil est classée à risque moyen à élevé[28]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[29] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

Rebourguil était au XIIIe siècle le siège d'une seigneurie considérable avec un enclos fortifié rectangulaire qui était situé au centre de l'actuel bourg et dont il subsiste une tour, la chapelle castrale qui est devenue l'église paroissiale, ainsi que des vestiges de ses murailles et de son fossé. Il appartenait à plusieurs seigneurs et fut pris par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. En 1273, Pierre de Lévis de Caylus, Gilbert de La Tour et Pierre Jourdain, seigneur de Montlaur, sont co-seigneurs de Rebourguil. Le fief relevait de Géraud d'Armagnac auquel Bernard de La Tour, fils de Guitbern, chevalier, rend hommage en 1323 pour le quart de Rebourguil[31].

En 1399, Jean Jourdain, seigneur de Montlaur, Gissac, Saint-Juéry, se qualifie de co-seigneur de Rebourguil. En 1454, Dardé de Durand, seigneur de Garrigue et à ce titre co-seigneur de Rebourguil, teste. Son fils Pierre de Durand et son petit-fils Antoine de Durand qui teste en 1588 seront co-seigneurs de Rebourguil. En 1456, les familles de Caylus et Jourdain de Montlaur possèdent toujours leurs parts dans la seigneurie, tandis que celle de la famille de la Tour est passée à la famille de Faugères qui la transmet par alliance à la famille de Narbonne.

En 1541, Jean de Blanc, seigneur de La Mothe, qui a acquis la part de la famille Jourdain de Montlaur, épouse sa cousine Louise de Guizard, dame de la Guizardie, et acquiert la part de la famille de Narbonne. En 1691, Pierre de Blanc et Marthe de Goudon font hommage et dénombrement au roi pour leurs co-seigneuries de Rebourguil, en même temps que Jean-Pierre Dupui, fils de Marthe[31].

En 1833, la commune voisine d'Esplas fusionne avec Rebourguil[32].

Esplas était une seigneurie avec un château et un donjon qui dominent le village. Il a été construit par la famille de Camarès puis a eu pour seigneurs à partir du XIVe siècle la famille de Martrin. Jean de Martrin, chevalier, seigneur d'Esplas et de La Ginié, a été nommé capitaine du château de Roquecezières par lettres patentes du roi Charles VIII datées du . En récompense pour sa bravoure à la bataille de Fornoue, il reçut du roi comme trophées deux pièces de canon qu'il rapporta au château d'Esplas. Il s'est marié le avec Catherine Delpuech, fille de Jean, seigneur de Soulages, et de Françoise de Roubiac.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Rebourguil est membre de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belmont-sur-Rance. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[34].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Rebourguil, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[35] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[36]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[37] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 76,86 %[38]. Anne-Claire Solier-Assier, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [39].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[40]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[41].

Liste des maires

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La mairie en 2019.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 1995 Marius Assie    
1995 2014 Gérard Liquière    
mars 2014
(réélue en mai 2020)
En cours Anne-Claire Solier-Assier[Note 4],[42]   Cadre de la fonction publique

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 279 habitants[Note 5], en évolution de −2,11 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
304442791759679770731787811
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
733785778823772725658727748
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
689644610575502435429360312
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
286251301268263274280279-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 122 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 275 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 750 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 1,2 % 5,1 % 8,2 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 171 personnes, parmi lesquelles on compte 82,7 % d'actifs (74,5 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 17,3 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 134 emplois en 2018, contre 69 en 2013 et 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 130, soit un indicateur de concentration d'emploi de 103,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6 %[I 8].

Sur ces 130 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 59 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 65 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 29 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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37 établissements[Note 8] sont implantés à Rebourguil au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 37
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
19 51,4 % (17,7 %)
Construction 4 10,8 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
7 18,9 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,7 % (3,4 %)
Activités immobilières 2 5,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 8,1 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,7 % (12,7 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 51,4 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 37 entreprises implantées à Rebourguil), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 36 24 32 22
SAU[Note 11] (ha) 2 068 2 174 2 731 2 286

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 24 en 2000 puis à 32 en 2010[48] et enfin à 22 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[49],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 068 ha en 1988 à 2 286 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 57 à 104 ha[48].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château d'Esplas.
  • Église Saint-Barthélemy d'Esplas.
  • Église Saint-Julien de Rebourguil.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bétirac de Bétirac.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Louzière des Liquières.

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Albert Aliès), Bèlmont : Montlaur, Monés-Proencós, Murasson, Reborguil, Sent-Sever / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Bèlmont, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 256 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-44-0, ISSN 1151-8375, BNF 37108934)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Élue en 2014 sous l'identité d'Anne-Claire Solier et réélue en 2020 sous celle d'Anne-Claire Solier-Assier.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « 656 » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2019)..
  2. « Fiche communale de Rebourguil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  3. Sandre, « le Gos »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Rebourguil et Montlaur », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Montlaur » (commune de Montlaur) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Montlaur » (commune de Montlaur) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  11. « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur parc-grands-causses.fr (consulté le ).
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