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Mézilles

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Mézilles
Mézilles
L'église Saint-Marien
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité CC de Puisaye-Forterre
Maire
Mandat
Michel Carré
2023-2026
Code postal 89130
Code commune 89254
Démographie
Gentilé Mézillois
Population
municipale
512 hab. (2021 en évolution de −12,93 % par rapport à 2015)
Densité 9,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 06″ nord, 3° 10′ 27″ est
Superficie 52,42 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cœur de Puisaye
Législatives 1re circonscription de l'Yonne
Localisation
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Mézilles
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Mézilles
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Mézilles
Liens
Site web https://www.lapagelocale.com/89130-mezilles

Mézilles est une commune française située en Puisaye dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

La commune, dotée d'un territoire de taille importante, possède un patrimoine naturel remarquable avec quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et un site d'intérêt communautaire (SIC) Natura 2000.

Géographie

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Localisation

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Mézilles est un village de Puisaye jouxtant par le nord-est Saint-Fargeau et situé à 414 km à vol d'oiseau à l'est de Gien, 46 km au sud-est de Montargis, 10 km au sud-ouest de Toucy et 32 km d'Auxerre, 51 km au nord-ouest de Vézelay et 37 km de Clamecy.

Il se trouve dans la zone d'emploi d'Auxerre et le bassin de vie de Toucy[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Tannerre-en-Puisaye, Dracy, Fontaines, Ronchères, Saint-Fargeau et Saint-Sauveur-en-Puisaye.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 52,42 km2 ; son altitude varie de 191 à 286 mètres[1].

Terrain du crétacé supérieur, à base de craie[2].

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.
Le Branlin vu de la RD 965,
bras le plus proche du centre-ville

Mézilles est traversé par le Branlin, un affluent de l'Ouanne, et donc un sous-affluent de la Seine par le Loing, du sud-est au nord-ouest, arrosant le bourg.

À Vessy, il reçoit un petit ru en rive gauche venant d'un bois au nom évocateur de bois des Marais et qui longe l'étang des Brosses de 44 ares. Son affluent le ru des Violettes, venant de Fontaines à l'est, le rejoint au Moulin de Bertoin.

Le Branlin a bénéficié de travaux de restauration de sa continuité écologique, qui ont redonné au Branlin du courant et aux poissons de l’oxygène au début des années 2020[3],[4]. Autrefois, des moulins recevaient leur force motrice de la rivière.

L'Agréau prend source dans le sud-ouest de la commune, en deux branches de 1,4 et 1,3 km respectivement, réunies à l'étang des Fous. Il parcourt ensuite encore 3,4 km sur la commune avant de passer sur celle de Saint-Fargeau, trajet pendant lequel il reçoit deux petits rus en rive gauche.

Sur son seul parcours et dans ses environs immédiats, on trouve pas moins de 18 pièces d'eau de plus de 20 ares, dont le plus grand étang, celui du Ferrier Cadu, atteint plus de 3 ha.

L'ensemble des cours d'eau sur la commune atteint ainsi plus de 30 km, à quoi il faut ajouter les nombreux étangs et zones humides[5].

La Gaule mézilloise est l'association de pêche de la commune[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 790 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moutiers_sapc », sur la commune de Moutiers-en-Puisaye à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 870,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,2 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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La commune compte quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :

  • la ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne, totalisant 2 464 ha répartis sur les territoires de huit communes[Note 2]. Elle vise les habitats d'eaux courantes (milieu déterminant) et on retrouve les mêmes habitats que pour la ZNIEFF de la vallée de l'Ouanne de Toucy à Douchy, mais les prairies améliorées sont remplacées par des prairies humides et mégaphorbiaies[13] ;
  • la ZNIEFF des étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin, 11 699 ha répartis sur douze communes[Note 3], vise particulièrement les habitats d'eaux douces stagnantes (milieu déterminant) ; les autres habitats présents dans cette ZNIEFF sont des eaux courantes, landes, fruticées, pelouses, prairies humides et mégaphorbiaies, tourbières, marais, bocages et bois[14] ;
  • la ZNIEFF des landes de Saint-Sauveur et Mézilles, étang de Tue-Chien, 399 ha partagés entre Fontaines, Mézilles et Saint-Sauveur, cible les landes, fruticées, pelouses et prairies (milieux déterminants). Cette zone inclut aussi des eaux douces stagnantes et des forêts[15] ;
  • la ZNIEFF de la tourbière du Saussoy, 24 ha partagés entre Mézilles, Moutiers et Saint-Sauveur, cible les tourbières et marais (milieux déterminants)[16].
Grenouille agile

Depuis 2013, la commune comprend aussi un site d'intérêt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive « Habitat » : le SIC des tourbières, marais et forêts alluviales de la vallée du Branlin, soit 47 ha dont 44 % de prairies semi-naturelles humides et prairies mésophiles améliorées, 40 % de forêts caducifoliées, 15 % de marais (végétation de ceinture), bas-marais (vers les Proux, sur Mézilles) et tourbières, et 1 % d'eaux douces (stagnantes ou courantes). La tourbière du Saussois, sur Mézilles, associe sur un espace relativement restreint une mosaïque de groupements végétaux divers d'intérêt communautaire : des tourbières à sphaignes comblées, non comblées et boisées, des prairies de fauche inondables, des prairies humides marécageuses à grandes herbes, une forêt de bord des eaux à aulne. On y trouve entre autres la petite grenouille agile, le lézard des souches et le lézard des murailles, trois espèces inscrites sur la liste rouge nationale, sur les annexes IV et V (directives « Habitat »), et relevant de conventions internationales[17].

Espèces protégées du SIC des tourbières ... de la vallée du Branlin

Enfin, un Conservatoire d'espaces naturels a acquis 7,78 ha du marais des Comailles sur les territoires des communes de Fontaines, Mézilles et Saint-Sauveur[18] ; et 14,68 ha vers Les Proux[19].

Au , Mézilles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[21] et hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,8 %), terres arables (28,8 %), prairies (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (0,5 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune compte environ 70 hameaux habités.

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

A

B

C

  • Les Câlons*, Rte de Fontaines (D 52)
  • Les Caves, Rte de la Métairie
  • Les Champions*, Rte de Saint-Sauveur (D 7) (Rte des Arreaux)
  • Le Charme, Rte de la Métairie
  • Les Chartiers, Rte de Saint-Sauveur (D 7)
  • Les Chaudins*, Rte de Saint-Fargeau (D 965)
  • Les Chaumes*, Rte de Fontaines (D 52)
  • La Chênaie*, Rte de Saint-Sauveur (D 7)
  • La Choutardière*, Rte de Saint-Sauveur (D 7)
  • La Choutière, Rte des Plesses (ancnne rte de Dracy)
  • Les Choutières du Fort*, Rte de Toucy (D 965)
  • Les Comailles*, Rte de Saints (D 211)

D

F

G

J

M

P

R

  • Les Rivières, Rte des Arreaux (de la D 7 vers Saint-Sauveur)
  • Les Rochers*, Rte de Saint-Sauveur (D 7)
  • Les Plesses, Rte des Plesses (ancnne rte de Dracy)

S

T

  • La Talifardière, Rte des Plesses (ancnne rte de Dracy)
  • Truchon*, Rte des Arreaux (de la D 7 vers Saint-Sauveur)

V

  • La Varenne*, Rte de Saints (D 211)
  • Vessy*, Rte de Saints (D 211)

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 438, alors qu'il était de 433 en 2016 et de 421 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 63,4 % étaient des résidences principales, 26,4 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,2 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mézilles en 2021 en comparaison avec celle de l'Yonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,4 %) supérieure à celle du département (10,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Mézilles en 2021.
Typologie Mézilles[I 3] Yonne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 63,4 77,5 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 26,4 10,6 9,7
Logements vacants (en %) 10,2 11,8 8,1

Voies de communication et transports

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L'abribus

La commune est desservie par 40 km de routes et de nombreux chemins. La route principale est l'ancienne route nationale 65 (actuelle RD 965) de Saint-Fargeau (plus loin Bonny-sur-Loire) à Toucy (plus loin Auxerre), qui suit à peu près le tracé d'une voie de l'Antiquité (voir les articles Voies romaines en Gaule et Gallo-romains).

La RD 7 de Champignelles à Saint-Sauveur, et la RD 52 de Fontaines à Saint-Privé. Les RD 211 vers Saints et RD 99 vers Villiers-Saint-Benoît, complètent le réseau routier menant au-delà de la commune[5].

La ligne N° 3 de l'opérateur Voyages 2000 pour TransYonne, qui dessert Mézilles, relie Saint-Fargeau, Toucy et Auxerre[25].

La localité est connue au Ve siècle sous le nom de Miciglae[26] ou Miciglis[27]

Préhistoire et antiquité

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Très importants centres de production de fer en bas-fourneaux depuis le second âge du fer et pendant toute l'Antiquité. Du mobilier gaulois et gallo-romain en atteste, découvertes faites dans les nombreux ferriers (amas souvent gigantesques de résidus et scories de fer provenant du traitement du minerai de fer - le ferrier de Tannerre proche est l'un des plus grands d'Europe)[28],[29],[30],[31].

La localité est donnée par saint Germain, évêque d'Auxerre, au monastère de Saint-Côme[32] qu'il avait fondé à Auxerre.

Siège d'une châtellenie appartenant aux seigneurs de Saint-Fargeau et relevant du château de Montargis[réf. souhaitée], elle est en 1450 la propriété de Jacques Cœur. Quand il est arrêté et ses biens confisqués en 1451, la seigneurie est récupérée par son plus grand persécuteur Antoine de Chabannes, qui met aussi la main sur nombre d'autres seigneuries des environs[33],[Note 4]. Geoffroy Cœur, fils de Jacques Cœur, récupère Mézilles et onze autres propriétés par lettres patentes de Louis XI du [34] ; cependant Chabannes revenu en grâce peu après les lui conteste âprement[35].

Époque contemporaine

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Jusqu'aux années 1870, le Branlin ne pouvait être franchi par par le gué du « Vieux Pont ».

La commune a été fusionnée avec l'ensemble de celles du canton de Saint-Fargeau en 1972, et est redevenue indépendante en 1976[1].

Politique et administration

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La mairie - école

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Auxerre du département de l'Yonne[I 1].

Après avoir été de 1793 à 1801 le chef-lieu d'un fugace canton de Mézille, elle faisait partie depuis lors du canton de Saint-Fargeau[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Cœur de Puisaye[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Yonne.

Intercommunalité

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Mézilles était membre de la petite communauté de communes de la Puisaye Fargeaulaise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Cœur de Puisaye

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, une nouvelle fusion intervient avec deux autres intercommunalités voisines formant, le , la communauté de communes de Puisaye-Forterre, dont est désormais membre la commune[I 1].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1973 1995 Désiré Gaufillet[36] PS  
1995 2001 Madeleine Maréchal PS  
mars 2001 janvier 2023[37] Daniel Foin[38] UMPLR Ancien cadre
mars 2023[39] En cours
(au 9 janvier 2024[40])
Michel Carré   Chef d'entreprise de 10 salariés ou plus

Équipements et services publics

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Enseignement

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L'école communale a fermé en 2018[41]. Depuis, les enfants sont scolarisés à Saint-Fargeau.

Population et société

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Les habitants sont appelés les Mézillois.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 512 habitants[Note 5], en évolution de −12,93 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2901 1221 2251 3281 3021 4311 3981 5081 467
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4621 5051 4741 4431 4771 4731 3561 3181 269
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2611 2271 1771 1081 1911 066993963879
1962 1968 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
812720604531557573578590527
2021 - - - - - - - -
512--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Le Bricabrac de Mézilles est une gigantesque brocante qui se déroule depuis 1976[36] le deuxième week-end d’août, et attire chaque année plusieurs centaines d’exposants et des dizaines de milliers de visiteurs. Outre sa taille qui en fait une des plus grandes manifestations du genre en France, elle a la particularité d’inclure une ouverture nocturne le samedi soir.
  • La fête des vins de Bourgogne, dont la 35e édition s'est tenue en février 2024[45]
  • La fête Cheval et jardin, organisée par le Foyer rural et le comité d’animation de Mézilles, dont la 15e édition a eu lieu en mai 2024[46].

Vie associative

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De nombreuses associations animent la commune : pêche, gym, club des anciens (l'Âge d'Or Mézillois)[47], club de marche, club de foot, chorale, golf miniature, club de pétanque…

Le foyer rural organise le bricabrac, la fête du jardin, et le festival de la caricature et du dessin de presse. Le comité d'animation s'occupe (entre autres) de la fête du cheval. Les associations coopèrent généralement entre elles pour les animations.

Mézilles a une boulangerie-pâtisserie, un bar, une petite épicerie, une agence postale (dans la mairie), un salon de coiffure, deux restaurants, une auberge et des chambres d'hôtes[Quand ?].

Centre d'élevage du domaine des Souches

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Ce centre est le plus grand élevage de chiens destinés aux expérimentations animales des laboratoires de France et d'Europe[48],[49]. Il est la cible de plusieurs opposants dont le collectif « Fermons le CEDS ». Selon ce collectif, l'élevage produirait 4 000 chiots chaque année de race Beagle et Golden Retriever. Il est également spécialisé dans l'élevage de chiens de race Golden Retriever développant spontanément et naturellement la myopathie de Duchenne[50] (GRMD : Golden Retriever Myopathes de Duchenne). Seulement un chien sur quatre de la portée naît malade. Les chiens en bonne santé sont alors adoptés tandis que les chiens malades permettent de faire avancer les recherches sur la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD). D'après le collectif « Fermons le CEDS », l'ensemble de ces chiens se reproduiraient délibérément porteurs de cette myopathie.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • l'église Saint-Marien Logo monument historique Inscrit MH (1976)[51] du 4e quart du XVe siècle, certaines parties du 1er quart du XVIe siècle, et qui dispose d'une belle voûte en bois restaurée, et d'un mobilier cultuel remarquable. Ses murs sont ornés de fresques anciennes ;


  • le château du Fort, sur les hauteurs du village Logo monument historique Inscrit MH (1996, Façades et toitures du château, des communs, du pigeonnier, de la chapelle ; douves et ancienne motte)[52] anciennement la Mothe de Nevoy puis le Fort d'Assigny. La chapelle date de 1575 et le château a été construit au XVIIe siècle (et remanié sous la Restauration) à l'emplacement d'une ancienne motte féodale arasée dont ne subsistent que les fossés ;
  • le Vieux Château, situé dans le centre du village, aurait appartenu à Anne de Beaujeu. Remembré au cours des siècles, il est habité depuis le XIXe siècle par les descendants de la famille Lavollée. Parmi ses dépendances, il compte un ancien pressoir en pierre de taille.
  • le chalet Saint-Hubert, situé Route de Toucy, construit vers 1871 par le lieutenant-colonel Paulin Lavollée.
  • le jardin Ribaudin situé dans la rue de l'Église (entre les deux bras du Branlin) le long de la RD 965, date du XIXe siècle. Il est irrigué par un réseau de canaux et a conservé la structure des jardins de l'époque : jardin d'agrément, verger, potager, pigeonnier, une île et une glacière (sur l'île). Il est bordé par le Branlin avec le lavoir communal, et par plusieurs lavoirs privés sur le bief qui alimente les canaux du jardin. Il a récemment été racheté et rénové par la commune.
  • Le « vieux pont », du XIVe siècle avec le plus important et le plus fréquenté des quatre passages à gué de la commune, se trouve près du jardin Ribaudin, dans la rue du Vieux-Pont et sur le bras du Branlin le plus proche du centre-ville.
  • Un chemin de petite randonnée est balisé sur 11 km.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jean-Pierre Pélissier, « Les Romarins ancêtres des Jules. Les prénoms agricoles des ans II et III à Mézilles (Yonne) », Mélanges offerts à Jacques Dupâquier, Paris, 1993, p. 435-448

Articles connexes

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Liens externes

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  • Adeline Chambenoit-Breuiller, « Mézilles en 1790 », ICAONNA Le patrimoine touristique et culturel de l'Yonne (consulté le ), publié initialement dans le Bulletin de l'association d' Études, de Recherches et de Protection du VIEUX TOUCY (N°65 Année 1995).

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les huit communes concernées par la ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne sont Champignelles, Fontaines, Malicorne, Mézilles, Saints, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Tannerre-en-Puisaye et Villeneuve-les-Genêts.
  3. Les communes concernées par la ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental sont Bléneau, Champcevrais, Champignelles, Mézilles, Moutiers-en-Puisaye, Saint-Fargeau, Saint-Martin-des-Champs, Saint-Privé, Saints, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Tannerre-en-Puisaye, Villeneuve-les-Genêts.
  4. Parmi les propriétés de Jacques Cœur récupérées par Antoine de Chabannes se trouvent la baronnie de Toucy, Saint-Fargeau, Perreuse, Lavau, Champignelles, Villeneuve-les-Genêts, Saint-Maurice-sur-Aveyron, Melleroy, Merille (Mézilles), la Coudre et Frenoye-Fontenelle (hameau de "la Frenoy"/"la Frenois" au N-E de Choisy-en-Brie). Il en a peut-être récupéré d'autres ; celles-ci sont celles redonnées à Geoffroy Cœur par lettres patentes royales de 1463. Voir
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c et d « Commune de Mézilles », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Mézilles - Section LOG T1 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Mézilles - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans l'Yonne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Géognosie du département de l'Yonne, M. Lallier, Annuaire historique du département de l'Yonne, volume 3, 1839. p. 360-361 : Mézilles et géologie locale.
  3. Olivier Richard, « Les travaux de réaménagement de la rivière le Branlin, à Mézilles, autorisés », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Du poisson et une rivière accessible où les pêcher », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Géoportail - Institut Géographique National (France), « Géoportail » (consulté le ).
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  38. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Le maire Daniel Foin conforté lors de l’installation », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le conseil municipal de Mézilles, installé lors de la réunion à huis clos du mardi 26 mai, a élu son maire, Daniel Foin, avec 14 voix ».
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