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Puy-Saint-Gulmier

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Puy-Saint-Gulmier
Puy-Saint-Gulmier
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Cédric Rougheol
2020-2026
Code postal 63470
Code commune 63292
Démographie
Population
municipale
142 hab. (2021 en évolution de −8,39 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 30″ nord, 2° 37′ 43″ est
Altitude Min. 616 m
Max. 853 m
Superficie 20,19 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Puy-Saint-Gulmier
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Puy-Saint-Gulmier
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Puy-Saint-Gulmier

Puy-Saint-Gulmier est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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La butte volcanique d'une centaine d'hectares domine la campagne environnante. De la table d'orientation, elle offre une vue exceptionnelle sur la chaîne des Dômes, le massif du Sancy et le plateau de Millevaches en Limousin.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 412 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Puy-Saint-Gulmier est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,8 %), forêts (31,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Époque gallo-romaine

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L'occupation humaine est probablement très ancienne comme en témoigne le proche dolmen de Saint-Étienne-des-Champs qui domine les gorges du Sioulet.

En 1857, des cultivateurs ont découvert près de Neuvialle sept médailles gauloises en or, deux médailles d'argent, une monnaie consulaire et un quinaire de l'empereur Majorien[12].

Près du village du Four a été découvert un four à tuiles à rebords (1957).

Des tronçons de voie romaine ont également été répertoriés près des villages des Pauses et du Four.

L'époque médiévale et la seigneurie de Puy Saint-Gulmier

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Situé au sommet de la butte, le château se composait de quatre tours placées à chaque angle du corps de logis et d'une petite tour centrale servant d'escalier. En 1604, il fut détruit par un incendie et vers 1860 il ne restait qu'une tour en ruine avec un corps de logis en très mauvais état.

La seigneurie resta aux de Chaslus du XIIe au XVIe siècle. En 1513, Louise de Chaslus, dame du Puy-Saint-Gulmier, épousa Jean de Bosredon, baron d'Herment et leurs descendants se succédèrent jusqu’à la Révolution.

Gabriel-Annet de Bosredon, marquis de Puy Saint Gulmier, fut le dernier sénéchal de Clermont-Ferrand qui présida l’assemblée de la noblesse d’Auvergne en 1789.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Puy-Saint-Gulmier est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Haute Combraille[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontaumur[15].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[15].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Puy-Saint-Gulmier, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[16] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[17]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 72,52 %[18].

Chronologie des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008 En cours
(au )
Cédric Rougheol[19],[20] ? puis LR Technicien INRAE[21]
Président de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Conseiller départemental du canton de Saint-Ours depuis 2021

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 142 habitants[Note 2], en évolution de −8,39 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
713633681792788709728732727
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
677639628654641602663597559
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
531557515463400347341367375
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
301264246229203159158158142
2015 2020 2021 - - - - - -
155145142------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Mine de fluorine

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Très beaux cristaux cubiques bleu profond : voir MNHN PARIS

Deux sites ont été exploités pour la fluorine : le Four et Bisage.

Un site a été exploité pour le charbon : le Cheix.

Église du XVIe siècle

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Son existence est mentionnée dans une bulle papale de Lucius III en 1182. Sa toiture est en lauzes et on peut observer un puits situé dans la nef.

Au XVIIIe siècle, un clocher terrasse (rare dans la région) et deux chapelles attenantes sont érigés.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Lien externe

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Puy-Saint-Gulmier et Gelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Gelles », sur la commune de Gelles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Puy-Saint-Gulmier ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  12. Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger, III, 1857, p. 490 (en ligne).
  13. « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  14. « CC de Haute Combraille (No SIREN : 246300925) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  16. Article L. 252 du Code électoral.
  17. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  18. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  19. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 6.
  21. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.