Marcilly-en-Bassigny
Marcilly-en-Bassigny | |||||
La chapelle Notre-Dame-de-Presles. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Langres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Langres | ||||
Maire Mandat |
Jean François Koch 2020-2026 |
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Code postal | 52360 | ||||
Code commune | 52311 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
225 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 47″ nord, 5° 31′ 24″ est | ||||
Altitude | 362 m |
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Superficie | 19,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Langres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourbonne-les-Bains | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Marcilly-en-Bassigny est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Marcilly-en-Bassigny est un petit village du Bassigny, région fertile pour toutes sortes de cultures, à quelques kilomètres de Bourbonne-les-Bains, station thermale, et de Langres, ville d'Art et d'Histoire. Sur le territoire de la commune se trouve la chapelle Notre-Dame-de-Presle, classée Monument Historique et lieu de pèlerinage local.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et le bassin versant de la Saône au sein respectivement du bassin Seine-Normandie et du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le ruisseau de Petitgnont, le ru des Gorges, le ru du Chenet, le ruisseau de Grand Pré, le ruisseau de la Barre, le ruisseau de l'Egue, le ruisseau de Poge et le ruisseau du Val de Presle[1],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Neuilly-l'Évêque », sur la commune de Neuilly-l'Évêque à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 859,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,7 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marcilly-en-Bassigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langres, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45 %), forêts (39,3 %), terres arables (13,6 %), zones urbanisées (2,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Un trésor monétaire a été trouvé en 1880, sur les cent cinquante pièces vingt-six étaient de Gordien le Pieux, vingt-trois de Philippe l'Arabe ou de sa famille, dix-sept de Trebonien Galle et Volusien.[réf. nécessaire]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 225 habitants[Note 4], en évolution de +8,7 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Chapelle Notre-Dame-de-Presles
[modifier | modifier le code]La Chapelle Notre-Dame de Presles, située à Marcilly-en-Bassigny, dans le département de la Haute-Marne, est un édifice religieux chargé d'histoire et d'une grande importance locale. Elle se trouve au cœur d'un site rural et paisible, entourée de verdure, et témoigne de la richesse patrimoniale de la région. La chapelle est dédiée à la Notre-Dame de Presles et constitue un lieu de pèlerinage et de recueillement pour les fidèles depuis plusieurs siècles.
La chapelle avec son style gothique a été érigé au début du XIVe siècle. Constitué de trois travées et doté d'un chevet plat, l'édifice a la particularité de posséder sous son choeur une crypte voûtée en berceau brisé, où jaillit une source. En cet endroit se déroulait autrefois un pèlerinage très fréquenté. On venait de loin vénérer la statuette et la source réputée miraculeuse. Classée Monument Historique le 9 juillet 1909.
Chaque année, la chapelle attire visiteurs et pèlerins venus admirer ses murs empreints de spiritualité et ses quelques reliques ou ornements historiques. La Chapelle Notre-Dame de Presles incarne ainsi un précieux témoin de la vie religieuse et culturelle de Marcilly-en-Bassigny et de ses environs.
Légende de la statuette
[modifier | modifier le code]Il existe une légende relatant l'origine de la chapelle. Autrefois, un pâtre conduisait régulièrement son troupeau dans le vallon de Presles. Il remarqua qu'un de ses bœufs semblait toujours revenir au même endroit pour paître, et que l'herbe y repoussait incroyablement vite.
Intrigué par ce phénomène, il décida de creuser et mit au jour une statue de la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus. La statue fut transportée dans l'église du village, mais à trois reprises, elle disparut pour réapparaître à l'endroit exact de sa découverte. On comprit alors que la sainte souhaitait être vénérée en ce lieu isolé. C'est ainsi que l'on décida de construire la chapelle et d'y organiser un pèlerinage[18].
Temple de l'Amour
[modifier | modifier le code]Le « Temple de l'Amour », petite fontaine située sur la place principale du village, même architecture que le Temple d'Amour du village de Hortes.
Grange aux dîmes
[modifier | modifier le code]La Grange aux dîmes, également appelée la Grange dîmière, est un édifice historique. Construite au XVIIe siècle, elle témoigne de l'activité agricole et de la collecte de la dîme, impôt en nature prélevé principalement sur les récoltes, en vigueur à l'époque[19].
L'entrée principale de la Grange dîmière, marquée par une porte, est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 3 octobre 1929. Cette inscription atteste de la valeur patrimoniale de cet élément architectural[19].
La Grange dîmière se situe au 33, rue du Pâtis, 52360 Marcilly-en-Bassigny.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Marcilly-en-Bassigny » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Marcilly-en-Bassigny », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcilly-en-Bassigny et Neuilly-l'Évêque », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Neuilly-l'Évêque », sur la commune de Neuilly-l'Évêque - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Neuilly-l'Évêque », sur la commune de Neuilly-l'Évêque - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marcilly-en-Bassigny ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Langres », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Légende »
- « Grange dîmière »