Caulnes
Caulnes | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Marina Le Moal 2020-2026 |
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Code postal | 22350 | ||||
Code commune | 22032 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caulnais | ||||
Population municipale |
2 504 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 17′ 23″ nord, 2° 09′ 13″ ouest | ||||
Altitude | 67 m Min. 46 m Max. 133 m |
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Superficie | 31,36 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Broons | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Caulnes - prononcé [kon] Écouter - est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Ses habitants sont appelés les Caulnais et les Caulnaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Caulnes, chef-lieu de canton depuis 1881, s’étend sur une superficie de 3 136 ha. Elle est traversée par la Rance, fleuve qui se jette dans la Manche.
Caulnes est à l'intersection de deux grands axes :
- un axe nord/sud (ou Manche/Océan) : l'axe Saint-Malo - Dinan - Vannes ;
- un axe est/ouest : l'axe Rennes - Saint-Brieuc (RN 12).
Caulnes est également desservie par les TER par la ligne Brest - Rennes - Paris (gare de Caulnes) ainsi que par celle de bus départementale Montauban - Saint-Méen - Dinan.
La commune de Caulnes est située à l'intérieur de la zone d'influence rennaise (<40 km), faisant ainsi partie de la troisième couronne de Rennes. La population rurale des alentours de la commune parle encore un dialecte gallo.
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,9 | 3,4 | 4,4 | 5,6 | 9 | 11,5 | 13,1 | 13,3 | 10,8 | 9 | 5,8 | 3,1 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,8 | 8,7 | 10,6 | 14 | 16,9 | 18,5 | 18,7 | 16,3 | 13 | 9,1 | 6,1 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,8 | 10,3 | 12,9 | 15,6 | 19,1 | 22,3 | 23,9 | 24 | 21,7 | 17 | 12,4 | 9 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−13 02.01.1997 |
−8,7 11.02.12 |
−7,9 02.03.04 |
−3,6 11.04.03 |
−0,9 06.05.19 |
3,5 01.06.06 |
5,5 31.07.15 |
5 31.08.10 |
1,7 24.09.03 |
−5,1 30.10.1997 |
−6,9 29.11.10 |
−7,4 29.12.05 |
−13 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,7 27.01.03 |
20,1 27.02.19 |
23,4 30.03.21 |
27,5 15.04.15 |
30,1 30.05.03 |
35,9 20.06.17 |
38,1 23.07.19 |
39,6 05.08.03 |
32,3 14.09.20 |
30,8 02.10.11 |
19,9 01.11.14 |
16,4 19.12.15 |
39,6 2003 |
Précipitations (mm) | 79 | 62,8 | 60 | 64,3 | 71,9 | 48,2 | 59,3 | 58 | 58,9 | 93,1 | 98,6 | 94,3 | 848,4 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Caulnes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), prairies (11,2 %), forêts (5 %), zones urbanisées (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Cauna en 1187, Chaun en 1295[13].
En moyen-breton kaon signifie « val », et le gaulois latinisé cauna désigne « une cavité, une grotte »[13],[14]. Le toponyme est identique en breton moderne, Kaon[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Les guerres du XXe siècle
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts porte les noms de 160 soldats morts pour la Patrie[16] :
- 143 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 15 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 1 est mort durant la guerre d'Algérie ;
- 1 est mort durant la guerre d'Indochine.
La période contemporaine
[modifier | modifier le code]En mars 1974, une épidémie de fièvre aphteuse frappe particulièrement l'est du département des Côtes-du-Nord, notamment les communes de Caulnes, Guitté et Plumaugat. Un cordon sanitaire fut mis en place autour des exploitations agricoles concernées, les fermes désinfectées, des pédiluves installés à l'entrée des bâtiments. Des laissez-passer sont exigés pour pouvoir circuler et des fosses creusées à la hâte pour ensevelir sous de la chaux les cadavres des animaux.
Francis Leroy, maire de Plumaugat à l'époque, témoigne : « Ma ferme s'est retrouvée en isolement et tout le cheptel a été abattu : 250 porcs et 25 vaches laitières »[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Circonscriptions de rattachement
[modifier | modifier le code]Caulnes appartient à l'arrondissement de Dinan et au canton de Broons depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était le chef-lieu du canton de Caulnes.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription des Côtes-d'Armor, représentée depuis par Hervé Berville (LREM).
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Depuis le , date de sa création, la commune appartient à Dinan Agglomération. Cette intercommunalité est issue de la fusion de trois intercommunalités du Pays de Dinan dont la communauté de communes du Pays de Caulnes, fondée le . Caulnes en était le siège et la principale ville.
Caulnes fait aussi partie du Pays de Dinan au sens de la loi du 25 juin 1999 dite « loi Voynet ».
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[18].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 2 504 habitants[Note 4], en évolution de +1,46 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre : 14 verrières et lucarnes refaites par le maître-verrier Hubert de Sainte-Marie.
- Manoir du Verger
- Source de Cariou
- Lavoir de Cariou
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Matthieu Ory (1482-1557), religieux et inquisiteur, y est né.
- Charles Baudet, né le 16 janvier 1852 à Caulnes (Côtes-du-Nord) et décédé le 20 mars 1933 à Caulnes, homme politique.
Langues minoritaires
[modifier | modifier le code]En 2022, la municipalité s'engage dans la promotion du breton en signant la charte Ya d’ar brezhoneg. En 2024, elle signe la charte « du Galo, dam Yan, dam Vèr »[29], cette fois-ci en faveur de la langue gallèse.
Agriculture
[modifier | modifier le code]- Lycée agricole
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur aux dix billettes d'argent vidées du champ, ordonnées 4, 3, 2 et 1.
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Galerie
[modifier | modifier le code]-
Église.
-
Église.
-
Église.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 22032002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 62, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
- « Villes bretonnes, nom breton », infobretagne (consulté le ).
- Office public de la langue bretonne, « KerOfis - base de données toponymique »
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Une partie de la Bretagne déjà confinée… en 1974 ! », sur Le Telegramme, (consulté le ).
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Raymond Guyomarc’h, ancien maire de Caulnes, est décédé », Le Télégramme, (lire en ligne)
- « Caulnes. Le maire, Jean-Luc Gasrel, démissionne », Ouest-France (archives du journal),
« Jean-Luc Gasrel a annoncé qu'il démissionnait de son poste de maire pour raisons de santé, samedi matin en conseil. » - « Caulnes. Jean-Luc Gasrel, ancien maire, est décédé », Ouest-France (archives du journal),
« Le premier adjoint, Jean-Luc Gasrel, est décédé vendredi. Il a été maire de Caulnes de mars 2001 à décembre 2002. » - « Caulnes. Jean-Louis Chalois élu maire », Ouest-France (archives du journal),
- « Municipales à Caulnes. Marina Le Moal succède à Jean-Louis Chalois », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Ouest-France, « Caulnes. La commune s’engage à valoriser la langue gallèse », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :