Saint-Diéry
Saint-Diéry | |||||
Le château de Saint-Diéry. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Massif du Sancy | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Chassard 2020-2026 |
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Code postal | 63320 | ||||
Code commune | 63335 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
541 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 45″ nord, 3° 01′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 594 m Max. 1 036 m |
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Superficie | 24,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sancy | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintdiery.fr | ||||
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Saint-Diéry est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
En gardant son nom, elle fusionne le avec Creste, sous le régime de la commune nouvelle[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Diéry est située au sud-ouest du département du Puy-de-Dôme.
Elle est limitrophe avec dix communes[2].Les communes limitrophes sont Besse-et-Saint-Anastaise, Courgoul, Saint-Nectaire, Saint-Pierre-Colamine, Saint-Victor-la-Rivière, Saurier, Valbeleix, Verrières, Saint-Diéry, Grandeyrolles, Montaigut-le-Blanc et Saint-Floret.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Diéry est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune est composée de plusieurs lieux-dits dont[2] : La Bataille (à l'est), La Borie, La Carrière, Le Cheix (à l'ouest), Cotteuge (au sud-ouest), Creste (ancienne commune au nord-est), Laumont (sur la route de Creste), Roussat, Saint-Diéry Bas (au nord).
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La route départementale 978, reliant Clermont-Ferrand au sud du massif du Sancy (Besse-et-Saint-Anastaise), traverse la commune du nord-est au sud-ouest[2].
Le territoire communal est également traversé par :
- la D 71, en direction de Reignat (Montaigut-le-Blanc) ;
- la D 146, reliant La Bataille (sur la D 978) à la D 621 au sud et à Sapchat (Saint-Nectaire) et à Murol au nord-ouest ;
- la D 619, desservant le village de Roussat à l'ouest de la commune ;
- la D 621, reliant le Moulin de Roussat (sur la D 619, à l'ouest) au Cheix (sur la D 978), à Cotteuge et au Moulin Neuf en direction de Saurier et d'Issoire ;
- la D 622, reliant le chef-lieu de Saint-Diéry à Saillant (Saint-Nectaire) au nord ;
- la D 623, reliant La Bataille (sur la D 978) à Creste par le village de Laumont ;
- la D 638, reliant la D 978 au lieu-dit Fontenille, au nord-est.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Diéry-le-Franc[13].
Le , elle fusionne avec Creste sous le régime de la commune nouvelle[1]. La nouvelle commune conserve le même nom. Elle fait partie de la communauté de communes du Massif du Sancy.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Diéry est membre de la communauté de communes du Massif du Sancy[10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est au Mont-Dore. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Besse-et-Saint-Anastaise[15].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Sancy pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections de 2020
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Saint-Diéry, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[16] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[17]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 57,76 %[18].
Chronologie des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 541 habitants[Note 2], en évolution de +13,66 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Saint-Diéry, situé à Saint-Diéry-le-Bas. Ce château médiéval, propriété privée, comprend un donjon roman rectangulaire, complété par des défenses et un corps de logis aux XIIIe – XIVe siècles. L'aménagement intérieur a été remanié au XVIIIe siècle. À l'est du château, une chapelle romane du XIe siècle est classée M. H.[24].
- Château de Cotteuges, près du village du même nom. Du château du XIIIe siècle subsiste une tour d'angle, une salle des gardes et des cachots. Au XVe siècle fut construit un nouveau logis, agrandi au XVIIIe siècle (avec la création d'une chapelle) et au XIXe siècle. Le parc à l'anglaise date de 1862[25].
- Usine d'eau à Renlaigue (commune de Saint-Diéry).
- Abri du Cheix, site épipaléolithique, connu principalement par le squelette de la jeune fille du Cheix, conservé au musée Bargoin de Clermont-Ferrand.
- Cheminée de fée près du hameau de Cotteuges[26].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Saint-Diéry sur le site de l'office de tourisme du Massif du Sancy
- Saint-Diéry sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
Références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Saint-Diéry », sur Préfecture du Puy-de-Dôme, p 41-45 (consulté le ).
- Carte de Saint-Diéry sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Diéry et Plauzat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Diéry ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « CC du Massif du Sancy (No SIREN : 246300966) », sur la base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral.
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 4 juillet 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 7.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Site de l'Office de tourisme du massif du Sancy.
- Site de l'Office de tourisme du massif du Sancy.
- Maxime Courlivant, « À quelques mètres de la couze Pavin, à Cotteuges, s’élève une cheminée des fées », sur lamontagne.fr, (consulté le ).