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La Revue spirite

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La Revue Spirite
Image illustrative de l’article La Revue spirite
Logo de La Revue Spirite (2020).

Pays Drapeau du Portugal Portugal
Zone de diffusion Europe (France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Espagne, Portugal, Angleterre, Allemagne, Italie), Amérique Latine, Amérique du Nord (Mexique, Canada, Etats-Unis), Afrique, Asie
Langue Français, Portugais, Anglais, Espagnol, Italien, Allemand, Espéranto
Périodicité trimestriel
Format A4 21,0 × 29,7 cm
Genre spiritisme
Prix au numéro gratuit
Fondateur Allan Kardec
Date de fondation 1858
Éditeur Conseil Spirite International
Ville d’édition Lisbonne

Propriétaire Conseil Spirite International
Rédacteur en chef Jussara Korngold
ISSN 2184-8068
Site web (pt) https://cei-spiritistcouncil.com/revue-spirite/

La Revue Spirite ou Revue Spirite, est une revue trimestrielle internationale. Elle est fondée par Allan Kardec en 1858 et devient en 2001 l'organe officiel du Conseil Spirite International.

Depuis , elle est gratuite, exclusivement numérique et traduite en sept langues (français, anglais, portugais, espagnol, italien, allemand et en esperanto).

The Spiritist Magazine, l'édition papier anglaise, a été maintenue.

À la différences des ouvrages d'Allan Kardec qui n'ont plus connus de transformation depuis son décès, la Revue Spirite est son unique héritage resté vivant. Depuis sa création, sa parution cesse à plusieurs reprises, de même que, au gré des multiples directeurs de publication qui se sont succédé, la ligne éditoriale évolue[1].

Première période de publication

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De à

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La Revue Spirite est fondée par Allan Kardec en au 8 rue des Martyrs à Paris 9e, puis en 1860 au 59 passage Sainte-Anne à Paris 2e. Il la dirigera jusqu’à sa mort, en , où elle déménagera de nouveau au 42 rue Saint-Jacques à Paris 5e[2].

Sa parution se fait sur les fonds propres d'Allan Kardec, à la différence d'une revue concurrente, la Revue spiritualiste (1858-1869)[3], fondée quasi au même moment avec l'appui financier de la noblesse, considérée comme « une revue d'élite », qui dénigre sa rivale au motif qu'elle s'adresse à un public populaire[4].

C'est de son vivant que, le , le titre est mis à l'Index[5]. Pour cette occasion, Kardec rappelle que, à moins d'une « autorisation du gouvernement », ce règlement de droit canonique n'a aucune valeur en droit français[6].

En 1873, sous l'administration de Pierre-Gaëtan Leymarie, le titre change de nom pour La Revue Spirite au moment où elle devient une Société Anonyme. Son siège social est au 7 rue de Lille à Paris 2e . Les tirages se poursuivent sans interruption, jusqu'en , en raison de la guerre, et ne reparait de nouveau qu'à partir du mois de .


De à

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Elle reparait avec l’appui de Léon Denis, sous la direction de Jean Meyer (jusqu’en 1931). En 1923, la société est domiciliée à la Maison des Spirites (accueillant également les Editions Jean Meyer, l’Union Spirite Française et la Fédération spirite internationale) au 8 rue Copernic à Paris 16e.

En 1926, La Revue Scientifique et Morale du Spiritisme qu'avait fondé Gabriel Delanne en 1896 fusionne avec La Revue Spirite. La même année, Hubert Forestier en devient le rédacteur-en-chef jusqu’en , avant d'être interrompue une seconde fois en raison de la guerre.

De à

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C'est à partir du mois de que son précédent rédacteur-en-chef en reprend la direction[7].

Le 24 juillet 1968 le titre "La Revue Spirite" est déposé à l'INPI au nom d'Hubert Forestier[2]. À son décès, André Dumas, alors secrétaire général de l’Union Spirite Française (USF), est nommé rédacteur-en-chef à son tour.

En 1975, il signe une convention avec les ayants droit d'Hubert Forestier par laquelle il fait l'acquisition de la société, pour un franc symbolique aux conditions de l’engagement pour la continuité de La Revue Spirite[2].

Pourtant, à la fin de l'année 1976, André Dumas cesse toute édition du titre au profit d'une nouvelle publication, Renaître 2000[7]. Cette interruption intervient après le changement de nom de l'USF pour l'Union Scientifique pour l’Investigation Psychique et l’Étude de la Survivance. Le 20 janvier 1977, la Fédération Spirite Brésilienne (pt) propose à André Dumas de prendre en charge la parution du titre, ce qu'il refusera[8]. Ainsi, en 1978, un nouveau dépôt du nom à l'INPI empêche définitivement tout emploi du titre par d'autres personnes que les ayants droit.

Seconde période de publication

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D' à

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En , Roger Pérez (président de l’Union Spirite Française et Francophone) assigne en justice André Dumas pour déchéance du titre déposé "La Revue Spirite". Le , le tribunal de Meaux ordonne sa déchéance des droits pour non exploitation[9]. Concomitamment au dépôt du nom "La Revue Spirite" à l'INPI, le , l'ex-publication de l'USFF, La Nouvelle revue des spirites d'expression française, est absorbée[10], faisant reparaître La Revue Spirite pour le 4e trimestre de cette année-là pour sa 132è année de parution[11].

En , avant que ne débute le 3e congrès spirite mondial au Guatemala, Roger Pérez (président de l'USFF) cède l'intégralité de ses droits sur le titre au Conseil spirite international qui la publie à partir du 2e trimestre 2001[7]. Lors du 5e Congrès Spirite Mondial qui se déroule à Carthagène (Colombie), en , tous les droits de propriété de la revue sont acquis par le C.S.I.[12].

Toutefois, comme le révèlent les sous-titres, ça n'est qu'en 2010 qu'il jouit seul de ses droits.

D' au dernier numéro de l'année 2019

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Illustration de l'édition anglaise « The Spiritist Review : established in 1858 by Allan Karde : The official publication of the International Spiritist Council and of the French and Francophone Spiritist Union »

Le comité de rédaction intégrant des personnes du monde entier, la revue est traduite en plusieurs langues :

  • The Spiritist Review, devenue The Spiritist Magazine en anglais,
  • La Revista Espírita devenue Revista Espírita FEE (Federacíon Espírita Española) [« Revue Spirite FSE (Fédération Spirite Espagnole) »] en espagnol,
  • Spiritisma Revuo en espéranto,
  • спиритуалистический журнал [« spiritualisticheskiy zhurnal »] en russe[13].

Chacune de ces traductions connaît des rythmes et des durées de publication distinctes, bien que concordant à l'occasion d'évènements, comme le 4è Congrès spirite mondial à Paris[14].

En 2012, le CSI approuve a posteriori la participation de Jean-Paul Evrard (président du Mouvement Spirite Francophone, basé en Belgique) avec qui elle collaborait déjà depuis le 2e trimestre 2011 à la rédaction et à l’édition du périodique[13].

À partir de 2019, des divergences de point de vue apparaissent. Certaines sources rapportent que Roger Pérez (1928-2019) et Nestor Masotti (pt) auraient cédés les droits du titre au MSF en 2010[13],[15],[16], tandis que d'autres rappellent les raisons qui ont fondées la cessation des droits de M. Pérez au profit du CSI : « de sorte que son administration soit confiée à l’union et la collaboration de toutes les nations spirites constituant cette organisation »[7]. En effet, depuis 2010, quelles que soient les éditions de la revue (française, espagnole, portugaise, anglaise, russe, espérantiste), c'est le secrétaire général du CSI qui assume la fonction de directeur général de la publication[17].

En quittant le CSI, courant 2019, Jean-Paul Evrard (président du MSF, ex-directeur de la publication française) et Charles Kempf (président de la Fédération Spirite Française, ex-membre du comité de rédaction française) quittent le « comité central rédactionnel international » de La Revue Spirite[15].

Troisième période de publication

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Pour des raisons indépendentes du contexte sanitaire qui marque ce début d'année 2020, plusieurs bouleversements marquent cette année. Après trente ans de parution, la Revue spirite cesse de paraître pour la troisième fois de son histoire[18], tandis qu'une scission au sein du CSI aboutit à l'apparition d'une revue concurrente[15].

Depuis , la reprise

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Après un arrêt de 9 mois, en octobre 2020, le Conseil Spirite International inaugure le retour de La Revue Spirite. Cette nouvelle formule aboutit à un changement de format et à son internationalisation. Ainsi, tout ou partie des numéros sont traduits en plusieurs langues (français, anglais, portugais, espagnol, italien et allemand)[18] et disponibles numériquement sur le site internet du CSI[19], l'espéranto réapparait alors pour l'édition de janvier 2021[20].

Cependant, The Spiritist Magazine, se distingue de ce nouveau format en continuant d'être publié au format papier ainsi que sous l'autorité du CSI[21].

Conflit de paternité

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Depuis janvier 2020, une partie de l'équipe francophone du CSI a fini par se regrouper derrière le Mouvement Spirite Francophone qui édite à partir de cette date un magazine concurrent, REVUE SPIRITE. Jean-Paul Evrard en est le directeur de publication et Charles Kempf un des membres de son comité rédactionnel. Comme le CSI, ils déclarent que leur publication poursuit les travaux de Roger Pérez et Nestor Masotti (pt), allant jusqu'à revendiquer la paternité de leur revue par Allan Kardec[15].

Bien qu'inédite, grâce au numéro ISSN de La Revue Spirite (Conseil spirite international) qu'ils continuent d'employer sans mandat du CSI[22], leur premier numéro poursuit la numérotation historique du titre.

La ligne éditoriale

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Reflétant avant tout le point de vue d'Allan Kardec, la Revue spirite devient le témoin d'une diversité de points de vues au sein de la communauté spirite globale, avant de devenir l'organe officiel des institutions la possédant. Dans divers articles, Nicole Edelman (historienne), fait état de son évolution, des origines jusqu'au début de la Première Guerre Mondiale[1],[23].

Les thématiques

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Dès sa création, la Revue spirite a vocation de maintenir le dialogue entre la doctrine spirite et le milieu scientifique où elle puise — avec justesse, selon l'historienne Nicole Edelman — ses nombreuses références (astronomie, physique, chimie, géologie, minéralogie, botanique, archéologie, paléontologie, anthropologie, zoologie)[23].

La Revue spirite est tout à la fois un support didactique et pédagogique. Allan Kardec justifie son objet en ces termes :

« étudier [l'esprit humain] à toutes ses sources, qui nous fourniront une mine inépuisable d'observations aussi instructives qu'intéressantes sur des faits généralement peu connus [...] nous rendrons compte de tous les phénomènes patents dont nous serons témoin ou qui viendront à notre connaissance, lorsqu'ils nous paraîtront mériter l'attention de nos lecteurs.

Une large part sera également réservée aux communications écrites ou verbales des Esprits toutes les fois qu'elles auront un but utile, ainsi qu'aux évocations des personnages anciens ou modernes, connus ou obscurs, sans négliger les évocations intimes qui souvent ne sont pas les moins instructives ; nous embrasserons, en un mot, toutes les phases des manifestations matérielles et intelligentes du monde incorporel. »

— Allan Kardec, « Introduction », La Revue Spirite, janvier 1858

Pour atteindre ce but qui lui a été donné, la revue se réfère à « la » science et aux découvertes scientifiques de son temps, comme en archéologie, en astronomie, en biologie, en médecine et en psychiatrie. La rubrique des messages d'outre-tombes constituant une rubrique permanente et importante de la revue[23].

Aussi, jusqu'au décès de son fondateur en mars 1869 et en 1870, la Revue spirite s'attache à exposer les découvertes scientifiques récentes (pour l'époque), constitutives, pour Kardec, du caractère double de cette révélation, à la fois divine et scientifique[23]. Sur ce dernier point, Kardec rappelle dans sa longue introduction que le spiritisme applique la méthode expérimentale[24]— pour les choses métaphysiques, complète Nicole Edelman[23].

Parmi les sujets que la Revue spirite traite, ceux médicaux ont la part belle, devenant ainsi le support d'exposition des conceptions médicales et des découvertes aussi bien psychologiques que neurologiques et psychiatriques, en y adjoignant des conceptions proprement spirites comme le périsprit et la médiumnité. Nicole Edelman montre que la Revue spirite adopte dans ses premières années un langage peu agressif face à la médecine et à la psychiatrie. Cependant, cette attitude change dans les années 1880, de manière concomitante à la mise au jour du subconscient par Pierre Janet ou l'inconscient par Sigmund Freud. Les spirites publiant la revue cherchant à invalider ces concepts de la psychiatrie, la psychologie et la psychanalyse qui remettent en cause leurs interprétations sur la médiumnité.

À ses débuts, si Kardec présente la vérité comme un but que la nouvelle science spirite permet d'atteindre, après sa mort, les rédacteurs de la revue opèrent un virage rhétorique laissant croire qu'ils la détiennent[23].

Jusqu'à la fin d'année 1976, les recherches scientifiques vont continuer à prendre une place de plus en plus grande au fil des découvertes scientifiques dans la ligne éditoriale[1]. Préoccupation qui demeure constante depuis sa reparution en 1989.

Dès son commencement, la Revue spirite relate les évènements de la communauté spirite dont elle est un témoin privilégié.

Les communications

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Si Kardec, Leymarie, Delanne, Denis, Flammarion et d'autres noms masculins sont souvent plus retenus pour parler de ses contributeurs, la participation des femmes est capitale[1]. Ainsi, on y trouve les noms de Rufina Noeggerath, Claire Galichon, Antoinette Bourdin.

Les innombrables médiums qui ont joué un rôle central dans l'obtention des communications sur laquelle cette doctrine se fonde, sont souvent restées anonymes. Seuls quelques noms, comme celui de Mme Forget (une médium de Léon Denis), sont connus pour l'homme ou le mari avec qui elles ont travaillées. Les communications paraissant dans la revue sont signées du nom de l'esprit communiqué[1]. Le nom du groupe, ou celui de son président de séance, qui l'a obtenu est mentionné.

Leymarie, qui succède à Kardec dans la direction de La Revue spirite publie des communications médiumniques critiques à l’égard du système d’organisation sociale français après la défaite de 1870 et la répression des communards[1]. Par exemple, le thème de la nation devient récurrent dans les « instructions médiumniques » après 1870, mais avec des sensibilités politiques différentes. Elles n'ont pas vocation d'appeler à la révolution, seulement de maintenir une réflexion. Leymarie se questionne ainsi en faveur d'une meilleure place des femmes dans la vie publique, l'égalité des salaires, et même une réforme du Code civil. La Revue spirite porte alors la trace d'un spiritisme socialiste, réformiste, fraternel et sororal durant les décennies 1870 à 1890, dont un des derniers échos est porté par « le groupe spirite bisontin » que soutient Antoinette Bourdin. Comme Rufina Noeggerath ou même Claire Galichon, ils ne partagent ni le nationalisme, ni le sentiment anti-allemand, ni même l’antisémitisme, qui gagnent en ampleur[1].

Si le spiritisme de Léon Denis est plus religieux, il n'est pas moins politique. Les communications qu'il obtient acceptent et même valorisent le nouveau régime républicain pour sa capacité à assurer l'ordre social, son caractère libéral et anticlérical. La morale promulguée par Léon Denis exclut toute action politique et sociale puisque si le spiritisme était vainqueur, il n'y aurait plus de question sociale. Dans sa critique du matérialisme, du socialisme et de la « décadence », il met sur un même plan l'Église et l'Université. Comme les catholiques, il valorise le rôle de la souffrance et de la douleur qu'il faudrait accepter sans chercher à y sursoir, mais il critique le catholicisme dans ses erreurs d'interprétation des Évangiles. Ses écrits sur la place de la femme dans la société concordent avec la pensée dominante de ce début de XXe siècle, préférant l'unité des cœurs à une action immédiate de transformation[1].

Cependant, La Revue spirite reflète la diversité de points de vue du mouvement spirite et qui vont trouver dans cette revue un espace commun d'échange. Ainsi, des années 1890 à la Première Guerre Mondiale, la question du suffrage universelle est récurrente[1]. En 1910, Pulvis, dit Algol, démontre une proximité de ses propos avec les féministes saint-simoniennes de 1848 — « Singulier universalisme que celui qui prive de ce droit toute une moitié du genre humain, tout un sexe à qui l’autre doit la vie ! Mais avant la Révolution, ils n’avaient pas ce droit. Comment ne se sont-ils pas aperçus qu’ils s’étaient octroyés un monstrueux et abusif privilège »[25] — révélant un lien continu entre spiritisme, féminisme et politique dans la période[1].

La publication des communications de groupes spirites diminue en importance à mesure que la revue devient la voix des institutions auxquelles elle se trouve liée.

Les sous-titres de la revue

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Nicole Edelman, « Spiritisme et politique », Revue d'histoire du XIXe siècle. Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle, no 28,‎ , p. 149–161 (ISSN 1265-1354, DOI 10.4000/rh19.626 Accès libre)
  2. a b et c Institut Français de Recherche et d’Expérimentation Spirite, « Histoire du Spiritisme », ifres.org (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  3. Revue spiritualiste : journal principalement consacré à l'étude des facultés de l'âme et à la démonstration de son immortalité, Z.-J. Piérart, (BNF 32861488)
  4. chap. IV « La vie spirite d'Allan Kardec : Paris, capitale Internationale du spiritisme », dans Marion Aubrée & François Laplantine, La table, le livre et les esprits : Naissance, évolution et actualité du mouvement social spirite entre France et Brésil, , 370 p. (ISBN 9791037613431, lire en ligne)
  5. Philippe Boutry, « Papauté et culture au XIXe siècle. Magistère, orthodoxie, tradition », Revue d'histoire du XIXe siècle. Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle, no 28,‎ , p. 31–58 (ISSN 1265-1354, DOI 10.4000/rh19.615 Accès libre)« Les premiers courants socialistes modernes font enfin aussi leur apparition à l’Index [...] le spiritisme également, avec Allan Kardec et la Revue spirite en 1864 ou Terre et Ciel de Jean Reynaud en 1865. »
  6. « L'Index de la cour de Rome », La Revue spirite,‎ (lire en ligne Accès libre [html])
  7. a b c et d Les Editions Philman, « La revue spirite », sur Editions Philman, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  8. (pt-BR) Autoresespiritasclassicos.com, « André Dumas os Grandes Espíritas da França de Allan Kardec, Biografia por André Dumas, Allan Kardec sua Vida e sua Obra (Biografia de Allan Kardec) Espiritismo na França », sur www.autoresespiritasclassicos.com (consulté le )
  9. Tribunal de grande instance de Meaux, Extrait des minutes du greffe. Jugement du 23 mars 1989, par la 1ère chambre civile, relatif à la propriété du titre du Journal "La Revue Spirite", (lire en ligne)
  10. Roger Pérez (dir.), La Nouvelle revue des spirites d'expression française, Tours, Union spirite française et francophone, (BNF 34373182, lire en ligne)
  11. Roger Perez (dir.), La Revue spirite [Texte imprimé] : fondée en 1858 par Allan Kardec : naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi., Tours, Union spirite française et francophone, (BNF 34421652)
  12. « La Revue Spirite renforce sa dimension internationale », La Revue Spirite,‎ , p. 3-4
  13. a b et c (pt-BR) Grupo de Estudos Chico Xavier, « Papel internacional de Nestor Masotti » [« Rôle international de Nestor Masotti »] Accès libre, sur grupochicoxavier.com.br, (consulté le ) : « [...] sorti au 2e trimestre 2001, avant le 3e Congrès au Guatemala. Le CEI est devenu copropriétaire de la marque le 29/01/2001 et unique propriétaire en 2009. Revue Spirite avait des versions en espagnol, quelques numéros en espéranto et en russe, une en portugais et maintient la version anglaise. À compter du 2e trimestre 2011, la CEI a transféré la participation de Revue Spirite au Mouvement Spirite Francophone, ce qui a été approuvé lors de l'Assemblée CEI à Montréal (2012). »
  14. USFF, « 4e CONGRES SPIRITE MONDIAL », sur Le blog de Union Spirite Française et Francophone (consulté le ) : « La RIE a été distribuée en une édition thématique en cinq langues. »
  15. a b c et d (pt-BR) Grupo de Estudos Chico Xavier, « Revista espírita atual em francês | GEECX - Grupo de Estudos Espíritas Chico Xavier », (consulté le ) : « L' actuel Revue Spirite en français, suite du périodique créé par Allan Kardec, est édité sous la responsabilité du Mouvement Spirite Francophone (LMSF). Dans le numéro du 3e trimestre 2020, dans l'éditorial signé Jean-Paul Évrard, il rend hommage à Roger Perez et Nestor Masotti car le prochain numéro marquera les 10 ans que ces compagnons garantissaient l'édition du Magazine par la LMSF. »
  16. (pt-BR) Grupo de Estudos Espíritas Chico Xavier, « Temas oportunos em revista francesa » [« Sujets d'actualité dans un magazine français »] Accès libre, sur grupochicoxavier.com.br, (consulté le )
  17. La Revue spirite (édition en langue française), Brasilia, Conseil Spirite International, , p. 2. — voir dans l'ours.
  18. a et b Union Spirite Française et Francophone, « Parution de la nouvelle Revue Spirite du CEI », (consulté le ) : « Le Conseil Spirite International, qui administre la revue spirite depuis près de 20 ans, publie une nouvelle formule de la « Revue Spirite ». Cette nouvelle formule est déclinée en pas moins de six langues (français, anglais, portugais, espagnol, italien et allemand), ce qui constitue un véritable exploit autour d’une revue enfin unifiée et centralisée. Cette revue est entièrement digitale, et sera bien entendu totalement gratuite. Nous avons également le plaisir d’annoncer qu’elle est prévue pour un rythme de sortie trimestriel. » Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  19. Union Spirite Française et Francophone, « Le CSI publie la Revue Spirite n°3 | Union Spirite Française et Francophone » (consulté le )
  20. Union Spirite Française et Francophone, « Newsletter de Janvier 2021 » (consulté le )
  21. Page de présentation de The Spiritist Magazine
  22. Revue spirite : journal d'études psychologiques, Revue spirite, 1989- (ISSN 1143-5836, BNF 34421652)
  23. a b c d e et f Nicole Edelman, « Ce que les dieux, les religions et les églises font des médias. Pour une science du divin ? A nouvelle religion, nouvelle revue », Le Temps des médias, vol. 18, no 1,‎ , p. 185 (ISSN 1764-2507 et 2104-3671, DOI 10.3917/tdm.018.0185, lire en ligne, consulté le )
  24. Allan Kardec, « Introduction », La Revue spirite,‎ (lire en ligne Accès libre [html])
  25. La Revue spirite, 1910, p. 365.

Bibliographie

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Nicole Edelman, « Ce que les dieux, les religions et les églises font des médias. Pour une science du divin ? A nouvelle religion, nouvelle revue », Le Temps des médias, vol. 18, no 1,‎ , p. 185 (ISSN 1764-2507 et 2104-3671, DOI 10.3917/tdm.018.0185 Accès limité).

Liens externes

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