Robert de Metz (évêque)

Fonction
Évêque de Metz; Diocèse de Metz
883 - 2 janvier 916
Advence (d) Thierry (d)
Naissance	Lieu inconnu
Décès	Janvier 917; Lieu inconnu
Activités	Évêque catholique (à partir de 883), prêtre catholique
Période d'activité	Xe siècle
Consécrateur	Radbod de Trèves

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Robert ou Ruodbert ou Rupert a été évêque de Metz de 883 à 916.

Moine bénédictin à l’abbaye de Saint-Gall il a été un ancien condisciple et peut être élève de Notker le Bègue^[1]. Celui-ci lui adressera quatre hymnes dédiées à Saint-Étienne^[2]. On a de lui neuf lettre du temps où il était à Saint-Gall, il y indique être enseignant dans l'école de l'abbaye^[2].

Il a été ordonné le 22 avril 883^[2] par Ratbod de Trèves^[3]. Il a reçu le titre d’Archeveque^[4].

Il fait réparer les édifices détruits par les invasions normandes qui ont marqué l’épiscopat de Wala son prédécesseur^[4].

On a de lui une correspondance avec le pape Étienne V sur la possibilité de promotion d'un clerc nommé Flavien, qui avait perdu un doigt à la guerre^[3]. Cette nomination s'avérera conforme au droit canon, la mutilation étant peu importante et causée par un tiers^[4].

Il a formé Étienne de Liège qui devient son chanoine vers 888 ; celui-ci lui dédiera son Liber capitularis, un recueil de textes liturgiques^[1]. Il tient un concile à Metz le 1^er mai 888^[5].

En 895 il assiste au concile germanique de Tribur^[2].

Il est abbé de Gorze de 910 à 912, puis fait nommer à ce poste Wigéric qui lui succèdera également à la tête de l'évêché en 917^[6].

Il pourrait être l'auteur d'une vie de Saint Théodore^[1].

Il est mort le 2 janvier 916^[4].

Références

↑ ^{a b et c} Stéphane Lecouteux, « À partir de la diffusion de trois poèmes hagiographiques, identification des centres carolingiens ayant influencé l’œuvre de Dudon de Saint-Quentin », Tabularia,‎ 26 avril 2005 (DOI 10.4000/tabularia.1496, lire en ligne).
↑ ^{a b c et d} Remi Ceillier et Louis Marie François Bauzon, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, t. 12, Paris, Louis Vivès, 1862 (lire en ligne), p. 773.
↑ ^{a et b} Hippolyte Barbier, Biographie du clergé contemporaine, 1847 (lire en ligne), p. 415.
↑ ^{a b c et d} Augustin Calmet, Histoire universelle, sacrée et profane, depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours, 1747 (lire en ligne), p. 42.
↑ Jean Nicolas Jager, Histoire de l'Église catholique en France, 1863 (lire en ligne), p. 374.
↑ Jean Baptiste Nimsgern, Histoire de la ville et du pays de Gorze depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1853 (lire en ligne), p. 40.

[Lecouteux-1] {a b et c} Stéphane Lecouteux, « À partir de la diffusion de trois poèmes hagiographiques, identification des centres carolingiens ayant influencé l’œuvre de Dudon de Saint-Quentin », Tabularia,‎ 26 avril 2005 (DOI 10.4000/tabularia.1496, lire en ligne).

[Ceillier-2] {a b c et d} Remi Ceillier et Louis Marie François Bauzon, Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, t. 12, Paris, Louis Vivès, 1862 (lire en ligne), p. 773.

[Barbier-3] {a et b} Hippolyte Barbier, Biographie du clergé contemporaine, 1847 (lire en ligne), p. 415.

[Calmet-4] {a b c et d} Augustin Calmet, Histoire universelle, sacrée et profane, depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours, 1747 (lire en ligne), p. 42.

[5] Jean Nicolas Jager, Histoire de l'Église catholique en France, 1863 (lire en ligne), p. 374.

[6] Jean Baptiste Nimsgern, Histoire de la ville et du pays de Gorze depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1853 (lire en ligne), p. 40.

[1]