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Georges Rodi

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Georges Rodi
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (76 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique

Georges Rodi, né le à Cannes, est un compositeur et claviériste français.

Biographie

Autodidacte de formation, en 1964 il fait ses premiers pas comme pianiste, au sein du groupe cannois les Schtroumpfs qui deviendront les Sparks[1] en 1965. Ils montent à Paris et jouent dans les clubs et boites de la capitale, notamment au Golf Drouot et à l'Alhambra Paris[2].

En 1967, l'aventure du groupe se termine, il accompagne ensuite Jacqueline Dulac[3] comme organiste (orgue Hammond et cabine Leslie), puis Jacques Dutronc sur scène et en studio de 1969 jusqu'en 1972. Il compose la face B instrumentale Stercock du 45T de la bande originale de la série télévisée Arsène Lupin[4].

Au début des années 1970, il découvre chez un marchand de musique un disque de démonstration d'un matériel américain révolutionnaire, le synthétiseur ARP Odyssey, pas encore commercialisé en France. Rapidement, il part à Los Angeles acquérir cet instrument et le ramène en France. Il est l'un des premiers à introduire un synthétiseur en France[5].

Musicien de l'ombre, sa connaissance et sa passion pour les synthétiseurs, la musique électronique et la recherche sonore l'amènent à participer à de nombreux albums dans les années 1970 et 80 en tant que clavier et programmeur dans les studios d'enregistrement parisiens[6].

En 1982, il crée à Paris son propre studio A.D.S.R[7]. A la pointe de l'informatique musicale[8], il se consacre à la production et réalisation sonore et entame une longue collaboration avec Gabriel Yared, orientée vers la composition de musiques de film[9].

Collaborations de 1970 à 2000

Collaboration avec Gabriel Yared[24]

Production et réalisation sonores, programmation[25]

Discographie

Illustrations sonores / musique électronique (Crea Sound Ltd / Mondiophone)[31] :

  • 1974 : Electronic Sounds[32]
  • 1975 : Actual
  • 1977 : Actual 2
  • 1979 : Space
  • 1980 : Sound Power
  • 1984 : Spaciology
  • 1984 : Kaléïdoscope
  • 1985 : Synthesis
  • 1987 : Hot Shots
  • 1988 : Pulsations (L. Mathieu, F. Porte, G. Rodi) (CD)

Compilations :

  • 2016 : Cosmic machine "indian love melody", Arpadys" monkey star" (Because Music)[33].
  • 2018 : Face B 1965/1981 P.Vassiliu (Born Bad Records)[34]
  • 2018 : Jazz Funk Sessions J.C Boinot,F.Rolland (Kosinus)[35]

Notes et références

  1. « Les Sparks – Souris », sur Discogs.com (consulté le ).
  2. « Les Schtroumpfs », sur www.golfdrouot.fr (consulté le ).
  3. Institut national de l’audiovisuel, « Jacqueline Dulac Lorsqu'on est heureux », sur Ina.fr, (consulté le ).
  4. Kevin du 77, « Georges Raudi et son orchestre font groover la face B », sur www.requiempouruntwister.com, (consulté le ).
  5. Pierre Lafitan, « Synthés, les machines de Georges Rodi », Claviers magazine,‎ , p. 24-25,66-68 (ISSN 0247-9141).
  6. « grandeur et décadence des musiciens de studio », sur next.liberation.fr,
  7. Manuel Jacquinet, studios de légende - secrets et histoires de nos Abbey Road français, Malpaso, , 356 p. (ISBN 978-2957491506, lire en ligne)
  8. jean christophe Klotz, « la puce à l'oreille musicale », Le Monde,‎ , synthétiseurs, boîtes à rythmes, séquenceurs, l'informatique musicale progresse à pas de géant. (lire en ligne Accès payant)
  9. AnalogSynthMuseum, « Georges Rodi & Gabriel Yared vintage Studio demo 80s », (consulté le )
  10. Yves Bigot, Quelque chose en nous de Michel Berger, Don Quichotte, , 324 p. (ISBN 978-2-35949-088-6 et 2-35949-088-5, lire en ligne)
  11. Alain Wodrascka, Douce France, Paris, Editions du moment, , 315 p. (ISBN 978-2-35417-444-6 et 2-35417-444-6, lire en ligne)
  12. Pierre Vassiliu, Qui c'est celui-là?, Edition 1, , 240 p. (ISBN 978-2-84612-168-2, lire en ligne)
  13. Maxime Leforestier et Sophie Delassein, Né quelque part, Don Quichotte, , 348 p. (ISBN 978-2-35949-048-0 et 2-35949-048-6, lire en ligne)
  14. « interview#182-Maxime Leforestier@Diego on the rocks », Musiques en live,‎ (lire en ligne)
  15. « Sept gauchistes en burn-out qui font l’honneur de la France – Musique Journal », sur musique-journal.fr (consulté le )
  16. Marc Cerrone, Cerrone paradise, E/P/A, , 256 p. (ISBN 978-2-85120-988-7 et 2-85120-988-4, lire en ligne)
  17. « trésor caché,Alec R.Constandinos », sur brain magazine,
  18. Arnaud Simetiere, « Quand la france (musicale) vise l'espace », sur Club de Mediapart (consulté le )
  19. « Encyclopédisque - Disque : Médecins sans frontières », sur www.encyclopedisque.fr (consulté le )
  20. « Gainsbourg: électronique et caetera », sur trax magazine,
  21. « Fantasmagory », sur www.claude-engel.com (consulté le )
  22. « Olivier Bloch-Lainé - Des Mots », sur Discogs (consulté le )
  23. « Harlem Pop Trotters - Harlem Pop Trotters », sur Discogs (consulté le )
  24. Julien Mazaudier, « Gabriel Yared - 50 maîtres de la musique de film », Underscores,‎ (lire en ligne)
  25. « Georges Rodi » (présentation), sur l'Internet Movie Database.
  26. Benoit Basirico- contact@cinezik.org, « Interdit Aux Moins De 13 Ans (1982) - la BO • Musique de Gabriel Yared • - Soundtrack • :: Cinezik.fr », sur www.cinezik.org (consulté le )
  27. jean-jacques Beineix, Les chantiers de la gloire, fayard, , 835 p. (ISBN 2-213-66503-6, lire en ligne)
  28. « Gabriel Yared - Shamrock », sur Discogs (consulté le )
  29. « afca »
  30. « Parution « Film Music, Volume 5: 1987, Music for Animated Film » par Gabriel Yared - MusicBrainz », sur musicbrainz.org (consulté le )
  31. « label »
  32. « histoire parallèle de la pop française », sur france culture,
  33. « l'histoire oubliée des musiques électroniques en France. », sur Trax (magazine), (consulté le )
  34. « désenchanté comme Pierre Vassiliu », sur next.liberation.fr,
  35. « Kosinus Archives Jazz Funk Sessions », sur SongData.io,

Liens externes