Bonnetan
Bonnetan | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Bordeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Bordelais |
Maire | Rémi Jovillain |
Code postal | 33370 |
Code commune | 33061 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 19″ nord, 0° 24′ 37″ ouest |
Altitude | Min. 34 m Max. 100 m |
Élections | |
Départementales | Créon |
Localisation | |
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Bonnetan est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine.
Les habitants sont appelés les Bonnetanais.
Géographie
Bonnetan est un petit village de l'aire urbaine de Bordeaux discret, vallonneux et assez étendu situé dans l'Entre-deux-Mers; entre Tresses et Créon à 18 km de Bordeaux.
Accès par l'autoroute A630, sortie 24 et suivre la D936 traverser le village de Fargues-Saint-Hilaire en direction de Bergerac
Histoire
C'est un très vieux village puisqu'on y trouvait une exploitation agricole assez importante entourée de champs de vigne dès l'époque gallo-romaine. Bien sûr le lieu ne s'appelait pas comme aujourd'hui, L'origine du nom du village vient probablement de l'anthroponyme latin Bonnitus et du suffixe -anum.
D'après les anciens du village, le nom du village viendrait de "bon étang"… peut être un petit coin de pêche ? La plupart des lieux-dits (nombreux !) ont une sonorité médiévale, comme "le Pas d'Ouen" qui signifie au Moyen Âge qu'on arrive à la fin d'un village. De même, le nom du petit ruisseau qui court à travers le village ; Canterane, vient du gascon qui signifiait "chante rainette"… et il y a encore beaucoup de grenouilles aux alentours :)
La protohistoire et l'Antiquité de Bonnetan sont mal connues. Des débris antiques ainsi que des structures visibles en photo aérienne ont été repérés aux alentours du domaine de La Loubyere. De même, la motte du Bois des Douves, située au lieu-dit Peychaud n'est vraisemblablement pas une motte féodale. Cette butte, de plan carré d'environ 25m de côté était entourée de fossés, assez larges et plus ou moins comblés. Le débat quant à sa fonction ; retranchement dominant le Bourgou ou sépulture, est ouvert depuis le XIXe siècle[1].
Administration
Démographie
Lieux et monuments
Le vocable de l'église Saint-Martin pourrait indiquer qu'elle a été fondée au VIe ou au VIIe siècle, au moment de l'évangélisation de la région et de la grande popularité de ce saint. C'est une petite église romane dont la construction remonte vraisemblablement à la première moitié du XIIIe siècle ; elle est remaniée suite à l'effondrement des voûtes, à partir de 1664. C'est un édifice qui a été très restauré en 1890 date à laquelle furent ajoutés une sacristie, un porche, une fausse voûte et une tribune.
Elle est de plan allongé, composée d'une nef de deux travées terminée par un chevet plat, Le clocher arcade a été transformé en tour carrée par l'adjonction de trois côtés. Six corbeaux romans figurent dans la première travée. Un porche en forme de couloir sert de péristyle à l'église. L'auvent de façade a été construit en 1852. L'édifice conserve une chaire en noyer provenant du couvent de la Merci de Bordeaux (les mercédaires étaient des religieux qui rachetaient des chrétiens fait prisonniers par les Maures ou alors qui s'engageaient à leur place et devenaient esclaves). De style fin Louis XIV, cette chaire octogonale présente cinq côtés sur un cul-de-four décoré de larges feuilles. Entre ce dernier et le corps de la chaire s'étend un tore en olivier. Trois tableaux encadrés de moulure décorent la rampe. Sur chaque pan de la chaire figurent quatre sujets religieux dont la composition tourmentée rappelle l'école de Lesueur.
Comme couvrement, on a une fausse voûte en berceau et une fausse voûte en anse de panier. Présence d'un escalier intérieur en vis. Le gros-œuvre : pierre, pierre de taille, moellon, enduit partiel Type de couverture : toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon. Matériau : tuile creuse Décor : sculpture, représentation : ornement végétal, sujet : feuillage, support : intérieur, chapiteaux
- Le presbytère : avec écuries, remise, chai et cuvier.
L'édifice correspond à la description qui en est faite lors de sa vente en 1796 mais ne parait pas antérieur au milieu du XVIIIe siècle si l’on se réfère à son décor d’architecture tant intérieur qu’extérieur. Il daterait donc de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le gros-œuvre est en pierre, moellon, enduit Type de couverture : toit à longs pans, croupe. Matériau : tuile creuse Etages : sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble Escaliers : escalier intérieur ; escalier tournant à retours avec jour
C'est un édifice de la fin du XVe siècle - début du XVIe (pour l'essentiel) ayant appartenu à la famille de Canolle, seigneurs de Lescours et de la Loubeyre. Puis au XVIIe siècle, et jusqu'à la Révolution, il appartient à la famille de Ségur.
Le château présente deux toits à pignons aigus, couverts de tuile plates et courant parallèlement, sur un grand logis rectangulaire de deux niveaux surmontés d'un étage de combles. Il est flanqué d'une tour carrée qui abritait peut être un escalier à vis. Une étude plus poussée déterminerait si les deux blocs formant le logis sont le résultat d'une, deux ou trois campagnes de construction. Un linteau trouvé lors de travaux de restauration indique que le logis était équipé de fenêtres à meneaux et croisillons à moulures prismatiques de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle.
Sous les Ségur, certaines ouvertures sont remaniées, une porte à motifs antiquisants est ouverte au rez-de-chaussée et une nouvelle construction est accolée contre le mur pignon ouest. Au XVIIIe siècle, est venue se greffée une aile de communs en retour d'équerre, portant la date de 1766 sur une porte, puis une seconde (dépendances agricoles) au XIXe siècle, formant une cour en U. Cette demeure a servi d'auberge-relais au XIXe siècle.
Parties constituantes : cuvier ; remise ; écurie ; pigeonnier ; parc ; puits ; logement de domestiques ; chai Gros-œuvre : pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel Type de couverture : toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert. Matériau : tuile plate ; tuile creuse Escaliers : escalier hors-œuvre ; escalier tournant à retours sans jour
- Il y avait plusieurs anciennes fermes et maisons (domaine) des siècles précédents :
Le Domaine de Bel air Parties constituantes : logement de domestiques ; chai ; cuvier ; remise ; parc Maison construite dans la première moitié du XIXe siècle ; chai et cuvier de vastes dimensions édifiés dans la seconde moitié du XIXe siècle gros-œuvre : pierre ; moellon ; enduit couverture (type) : toit à longs pans ; croupe. matériau : tuile mécanique étages : 1 étage carré ; 1 vaisseau escaliers : escalier intérieur ; escalier tournant à retours avec jour typologie : toit à croupes et élévation ordonnancée Etat : détruit
Ferme du lieu-dit Langlois Parties constituantes : remise ; écurie ; puits Ferme importante vraisemblablement édifiée au XVIIIe siècle car le décor, les baies, datent du XVIIIe siècle mais ce pourrait être un édifice plus ancien remanié radicalement à cette époque gros-œuvre : pierre ; moellon couverture type: toit à long pans, pignon couvert. Matériau : tuile creuse étages : 1 étage carré décor : sculpture. représentation : mascaron ; cœur escaliers : escalier intérieur ; escalier droit typologie : mur gouttereau en façade État : restauré[2]
Il y a, dans le village, une ancienne carrière de pierre, maintenant remplie d'eau et une petite forêt appelée par les habitants "le petit bois".