Jean de Valette
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| Jean Parisot de La Valette | ||
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| Naissance | Parisot |
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| Conflits | siège de Malte (1565) | |
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Jean Parisot de La Valette, est le 49e grand maître[1] de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Biographie
Né en 1494 au château de Labro à Parisot dans Quercy, en gascogne, il est le fils de Guilhot de la Valette-Cornusson (-1513), chevalier, seigneur de Cornusson et de Boismenon, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, et de Jeanne de Castres. Il rentra à 20 ans à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, fut fait prisonnier par le corsaire Dragut, devient prieur de Saint-Gilles, gouverneur de Tripoli en 1537 et général des galères de Malte en 1554. Sa devise était : « Plus quam valor, Valetta valet ».
Élu grand maître de l'ordre le , il eut à affronter deux crises :
La première fut le siège de Malte par les armées de Soliman le Magnifique. En 1565, le sultan, irrité par la capture de navires turcs, fit attaquer l’île de Malte avec 159 navires et 30 000 hommes sous le commandement du général Kara Mustafa. Le 24 mai, les turcs assiégèrent le Fort Saint-Elme défendu par 130 chevaliers et qui tomba le 23 juin. Il investirent d’autres place mais reprirent la mer le 7 septembre. Ils débarquèrent de nouveau sur l’île, furent battus par les troupes siciliennes le 13 et rentrèrent en Turquie. En 1566, le grand-maître fit reconstruire le fort Saint-Elme et, à ses pieds, la ville de La Valette qui porte son nom.
La seconde crise fut celle qui l’opposa au pape Pie V. En effet, le pape s’était attribué la disposition du grand-prieuré de l’ordre à Rome et y fit nommé le cardinal Alexandrin sans en référer au grand-maître et sans payer les droit. Ce dernier envoya son ambassadeur Cambiano pour se plaindre, mais celui-ci fut chassé par le pape. Jean Parisot de La Valette mourut le . Il est aujourd’hui enterré dans la crypte de la cathédrale Saint-Jean.
Images
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Gravure par Laurent Cars -
Portrait idéalisé -
Armes
Notes et références
- B. Galimard Flavigny (2006) p. 317-319
Bibliographie
- (fr) Bertrand Galimard Flavigny (2006) Histoire de l'ordre de Malte, Perrin, Paris
