Igor et Grichka Bogdanoff
Nationalité | Français |
---|
Domaines | Science-fiction, cosmologie, vulgarisation scientifique |
---|
Igor et Grichka Bogdanoff ou Bogdanov[1] (nés le à Saint-Lary, Gers, France) sont des frères jumeaux français d'origines russe et autrichienne, producteurs-animateurs de télévision, universitaires et essayistes, s'étant illustrés dans les domaines de la science-fiction, de la cosmologie, et de la vulgarisation scientifique.
Activité télévisuelle
Temps X
Ils font leur apparition dans le paysage télévisuel le 21 avril 1979 avec l'émission Temps X sur TF1. Cette émission, programmée jusqu'en 1989, mêle science, science-fiction et culture populaire et devient culte au fil des années[2]. Les frères Bogdanoff y sont mis en scène habillés de combinaisons futuristes et évoluant dans un décor de vaisseau spatial. C'est le premier magazine télé de science-fiction en France[3]. Les téléspectateurs peuvent y découvrir notamment des séries fantastiques, dont certaines sont à l'époque inédites en France (ou diffusées de manière lacunaire), par exemple La Quatrième Dimension, Le Prisonnier, Star Trek, Cosmos 1999, Au-delà du réel, Doctor Who, Les Envahisseurs. Sont également proposés des extraits de films cultes de science-fiction comme La Mouche noire. L'émission fait participer de futures célébrités comme Franck Dubosc en pilote de vaisseau ou Frédéric Beigbeder interviewé à 13 ans sur la science-fiction[3].
La programmation de l'émission a cependant dû être modifiée suite à des plaintes reçues au siège de TF1 : des parents se sont plaints que certains extraits de science-fiction montrés engendraient l'apparition d'angoisse chez leurs enfants[réf. nécessaire]. Dès lors l'émission se réorienta particulièrement sur la littérature de science-fiction, au détriment du cinéma de science-fiction.[réf. nécessaire] Parallèlement, Igor et Grichka Bogdanoff assurent la production et la présentation de deux magazines scientifiques sur TF1 : 2002 - L'Odyssée du Futur en 1982 (mensuel programmé à 20h30) et Futur's en 1990 (hebdomadaire programmé à 22 h 30).
Du côté des sciences, le magazine traite aussi bien des concepts les plus sérieux tel que la spéculation, pseudo-science ou sensationnels tel que objet volant non identifié, théorie des anciens astronautes, vie extraterrestre ou archéologie fantastique[3]. En futurologie, les frères Bogdanoff évoquent dès 1980 la création d'un réseau mondial baptisé « Internex »[3]. Si l'entreprise est jugée enthousiaste, attachante et artistique 30 ans plus tard par le quotidien Le Figaro, elle est aussi considérée par lui comme approximative et imprécise[3].
Autres émissions
Après une interruption de leur activité télévisuelle d'une dizaine d'années (voir ci-après), les frères Bogdanoff retrouvent la télévision en 1999, sur la chaîne 13ème rue avec le magazine hebdomadaire Projet X 13, puis sur France 2 où ils présentent à partir de 2002 le court programme hebdomadaire Rayons X. Ce magazine scientifique a la particularité d'être présenté par les répliques virtuelles des deux animateurs, procédé qui repose sur une technologie d'imagerie 3D. La thématique de cette émission, composée de programmes courts quotidiens (deux minutes) et de « spéciales » diffusées quatre fois par an, repose essentiellement sur les évolutions scientifiques et technologiques qui caractérisent le monde moderne.
En 2006, ils sont les vedettes d'une série d'annonces publicitaires pour Club Internet, diffusées sur plusieurs chaînes télévisées françaises.
Le 26 mars 2007, les frères Bogdanoff présentent sur la chaîne Sci-Fi une soirée spéciale autour du lancement de la série inédite d'anticipation Century City.
Ils sont aussi présents sur la chaîne nationale serbe, où ils réalisent et animent des émissions scientifiques[4].
Le 25 octobre 2008, ils démarrent une nouvelle émission baptisée Science X sur France 2. L'émission reçoit des critiques mitigées. Au lendemain de la première diffusion, la journaliste Charlotte Moreau du Parisien estime que « Science X est du jamais vu à la télévision française » et que « l'amateur de vulgarisation scientifique en a pour tout son saoûl »[5]. L'émission est à l'inverse très sévèrement critiquée par Pierre Vandeginste, journaliste scientifique, ancien du magazine La Recherche, qui estime dans un article issu de son blog et repris par le journal en ligne Rue89[6], qu'elle propose un « contenu scientifique proche du zéro absolu ».
Le 8 janvier 2009, France 2 annonce que leur émission était « suspendue de tournage », et que la chaîne souhaitait « renégocier le contrat » de ses présentateurs[7]. Les émissions Science X de janvier sont annulées au motif de l'audience jugée insuffisante (environ 8% de parts de marché sur l'ensemble des cinq premières diffusions, soit une moyenne de 1,1 million de téléspectateurs), à une heure où l'audience compte beaucoup en raison des règles de diffusion de la publicité s'appliquant en 2009 (voir France Télévisions#La réforme de France Télévisions). Leur émission renommée Science 2 depuis mars 2009 se définit désormais comme l'émission de la découverte avec un spectre de thématiques plus large comme la santé, la nature, les nouvelles technologies. Elle est diffusée le samedi à 18h05.
Activité scientifique
Doctorat
L'activité scientifique des frères Bogdanoff n'est connue qu'à partir de 1991. Ils sont accusés d'avoir revendiqué par deux fois des doctorats qu'ils n'avaient pas, avant cette date. En 1985, dans une interview donnée à Paris Match (« Une erreur de retranscription de l'interview » selon les Bogdanoff[8]), puis en 1991 sur la quatrième de couverture d'un livre d'entretiens avec le philosophe Jean Guitton, ils sont présentés comme docteurs en astrophysique et en physique théorique[6] (Ils plaident une erreur de l'éditeur, Grasset[8]).
Pendant leur période d'inactivité télévisuelle, les frères Bogdanoff se consacrent à la préparation d'un doctorat portant sur la cosmologie primordiale. Le début de leur activité académique n'est pas connu avec certitude. Leur dernier directeur de thèse, Daniel Sternheimer, indique, dans un document non authentifié présenté par les frères Bogdanoff[9], qu'ils auraient commencé en 1991 ou 1992 un doctorat à l'Université Bordeaux I, sous la direction de Gabriel Simonoff. La teneur exacte du travail effectué sous la direction de G Simonoff, spécialiste de physique nucléaire et n'ayant pas travaillé dans le domaine de la cosmologie primordiale[10], n'est pas connue et aucune publication scientifique ne vient le sanctionner. Le seul écrit paru à cette époque où apparaissent les noms des frères Bogdanoff et de G Simonoff est un livre signé G Simonoff et consacré à Jeanne Calment, livre dont la préface est signée des frères Bogdanoff[11]. De cette période bordelaise, D Sternheimer évoque « des interventions effectuées auprès du directeur de thèse d’alors, puis des autorités de l’Université de Bordeaux I, incitant au non-renouvellement de leurs inscriptions ». À la suite de ce que Sternheimer présente comme « une inadmissible censure a priori » [réf. nécessaire], les frères Bogdanoff, n'étant plus les bienvenus à Bordeaux, trouvent un nouveau directeur, Moshé Flato, à l'Université de Bourgogne. Suite au décès de ce dernier en 1998, c'est son confrère et ami Daniel Sternheimer qui accepte de les encadrer jusqu'à leurs soutenances respectives qui ont lieu le même jour en 1999. À l'issue de ces deux soutenances, Grichka se voit attribuer le titre de docteur « sous condition de revoir son manuscrit[8] » et qu'il publie au moins deux articles scientifiques dans des revues à comité de lecture[réf. nécessaire][12], et Igor est recalé. Igor soutient, trois ans plus tard, une nouvelle thèse avec un nouveau jury en comité restreint (les deux rapporteurs étrangers ne sont pas présents à la soutenance), thèse qui lui est finalement attribuée[13]. Cette année-là, les deux frères publient leur deuxième article dans une revue scientifique, article synonyme d'obtention du diplôme pour Grichka[réf. nécessaire]. Entre 2001 et 2003, ils publient en tout six articles dans des revues à comité de lecture, dont deux à facteur d'impact notable, Annals of Physics et Classical and Quantum Gravity. Ces travaux n'ont pas connu d'extensions ultérieures, tant de la part des deux frères qui n'ont, à ce jour (mi 2010), pas produit d'autres publications, que de la part de membres de la communauté scientifique[14].
En octobre 2010, le magazine Marianne[15] publie un rapport interne du comité national du CNRS datant de 2003[16], portant sur les thèses de doctorat des frères Bogdanoff. Selon Marianne, « La conclusion de ce rapport [...] est claire et sans ambiguïté : [...] la valeur de ce travail est nulle ».
L'Affaire Bogdanoff
À l'automne 2002 circule sur divers groupes de discussions de la Toile la rumeur que les articles des frères Bogdanov seraient en réalité des canulars réalisés dans le domaine de la physique théorique, à l'instar de l'affaire Sokal, qui avait touché le domaine des sciences sociales. Cette rumeur de canular est très rapidement et très vigoureusement démentie par les deux frères, et donne l'occasion à leurs travaux d'acquérir une certaine visibilité. Malgré de nombreuses discussions entre les deux frères et divers scientifiques, notamment le physicien et mathématicien John Baez, le premier à avoir publiquement relayé la rumeur de canular, un consensus général se dégage sur le fait que la qualité de ces travaux est extrêmement faible[17], comme en témoigne le très faible taux de citation de leurs travaux (voir ci-dessus), mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un canular[8]. Plusieurs examinateurs et rapporteurs des thèses soutenues prendront par la suite publiquement position à ce sujet, tel le mathématicien spécialiste des groupes quantiques Shahn Majid indiquant que le niveau des travaux présentés est très faible[17].
À l'issue de cet épisode, ils publient un ouvrage, Avant le Big Bang, ayant pour but semble-t-il de donner leur version des événements de l'automne 2002. Cet ouvrage est vivement critiqué du fait qu'il comporte un nombre important d'erreurs élémentaires en mathématiques et en physique, et de nombreuses erreurs factuelles relevées par divers auteurs. Est également dénoncé le nombre très important de citations au départ critiques mais présentées de façon tronquée, et dont le sens se trouve très substantiellement modifié en leur faveur[8].
Enseignement
En novembre 2005, Igor et Grichka Bogdanoff se présentent comme titulaires de la « chaire de cosmologie générale » à l'université Megatrend de Belgrade[8], établissement privé professant un enseignement en sciences économiques. Cette affirmation est mise en doute par Alain Riazuelo, chargé de recherche au CNRS ayant enquété sur eux. Selon lui, cet établissement ne dispenserait pas de cours de cosmologie[8]. Il relève également qu'ils sont déclarés comme « professeurs à l'université de Bourgogne ». Ceci signifierait qu'ils se présenteraient auprès de cette université, dont ils ne sont pas enseignants, mais uniquement détenteurs du titre de docteur[8]. Les frères Bogdanoff réfutent toute affabulation, et déclarent qu'ils sont bien enseignants en mathématique dans cette université[8].
L'ancien recteur à l'époque de la nomination des deux frères, l'homme d'affaire Mica Jovanović, dit avoir cosigné avec eux la traduction en serbe d'Avant le Big Bang[18].
Théories
Les frères Bogdanoff affirment que la constante cosmologique qui accélère le développement de l'espace-temps est trop bien réglée à 120 décimales derrière la virgule pour être hasardeuse ; ils avancent des thèses audacieuses, comme l'« instanton », désignant l'univers de l'ère de Planck concentré dans un objet mathématique où matière, énergie et temps seraient remplacés par de l'information[19].
Dans la culture populaire
Les frères Bogdanoff sont parodiés par Les Nuls dans l'épisode 16 d’Objectif : nul (La quatrième dimension, 1987) où ils sont interprétés par Antoine de Caunes et dans le tome 5 de la bande dessinée Trolls de Troy (Les Maléfices de la Thaumaturge, 2001). Ils apparaissent également dans le tome 1 des Luchadore Five.
Vie privée et image publique
Ils sont les petits-fils de la comtesse Hieronymus von Colloredo-Mannsfeld (née comtesse Bertha Kolowrat-Krakowsky) et du chanteur lyrique noir américain Roland Hayes[20].
Le , Igor Bogdanoff épouse Amélie de Bourbon-Parme[21].
Dans les années 2000, les frères Bogdanoff ont également suscité la curiosité du fait du changement très sensible de l'architecture de leurs visages, devenus nettement plus anguleux au fil du temps. La cause de cette évolution n'est pas connue, ce qui a donné lieu à diverses rumeurs (chirurgie esthétique, voire acromégalie). Interrogés à ce sujet par le présentateur de télévision Philippe Vandel qui leur demandait ce qu'ils avaient « fait à [leurs] têtes », les frères Bogdanoff ont répondu, citant le cardinal de Retz, « On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment[3] ». Le magazine Marianne suggère que les deux frères ont ingéré de la déhydroépiandrostérone, une hormone stéroïdienne qui est réputée pour ses effets antivieillissement, ou bien de l'hormone de croissance ayant pour effet secondaire de l'acromégalie, qui provoque notamment une déformation du visage au fil des années[22].
Igor Bogdanoff est un passionné d'hélicoptère, il revendique 4 000 heures de vol[23].
Bibliographie
Les frères Bogdanoff signent leurs livres, depuis 1991 (livre d'entretiens avec Jean Guitton) sous l'orthographe « Bogdanov » avec un « v » final.
Ouvrages écrits par les frères Bogdanoff :
- Clefs pour la science-fiction (essai, signé « Igor et Grichka Bogdanoff » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique), éditions Seghers, coll. « Clefs » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique no 49, Paris, 1976, 378 p., [pas d'ISBN], (BNF 34707099).
- L'Effet science-fiction : à la recherche d'une définition (essai, signé « Igor et Grichka Bogdanoff » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique), Éditions Robert Laffont, coll. « Ailleurs et demain. Essais » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, Paris, 1979, 423 p., (ISBN 2-221-00411-6), (BNF 34650185).
- Chroniques du “Temps X” (recueil de nouvelles, signé « Igor et Grichka Bogdanoff » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, avec une préface de Gérard Klein ), éditions du Guépard, Paris, 1981, 247 p., (ISBN 2-86527-030-0), (BNF 34734883).
- La Machine fantôme (recueil de nouvelles, signé « Igor et Grichka Bogdanoff » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique), éditions J'ai lu, coll. « J'ai lu : science-fiction » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique no 1921, Paris, 1985, 251 p., (ISBN 2-277-21921-5), (BNF 34842073).
- La Mémoire double (roman, signé « Igor et Grichka Bogdanoff » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique) :
- Première édition : éditions Hachette, Paris, 1985, 381 p., (ISBN 2-01-011494-9), (BNF 34836249) ;
- Réédition au format de poche : Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique no 6237, Paris, 1986, 441 p., (ISBN 2-253-03970-5), ().
- Dieu et la science : vers le métaréalisme (entretiens avec Jean Guitton) :
- Première édition : Éditions Grasset, Paris, 1991, 195 p., (ISBN 2-246-42411-9), (BNF 35458968) ;
- Réédition au format de poche : Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche : Biblio essais » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique no 4366, Paris, 2004, 191 p., (ISBN 2-253-13091-5), (BNF 39225402).
- Avant le big bang : la création du monde (essai) :
- Première édition (avec une préface de Arkadiusz Jadczyk) : éditions Bernard Grasset, Paris, 2004, 387 p., (ISBN 2-246-50111-3), (BNF 39186446) ;
- Réédition au format de poche, revue et augmentée (avec un prologue de Luc Ferry et une préface de Arkadiusz Jadczyk) : Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique no 30564, Paris, 2006, 318 p., (ISBN 978-2-253-11719-3), (BNF 40163684).
- Voyage vers l'Instant Zéro, éditions EPA, Paris, 2006, 185 p., (ISBN 978-2-85120-635-0), (BNF 40986028).
- Nous ne sommes pas seuls dans l'univers, éditions EPA, Paris, 2007, 191 p., (ISBN 978-2-85120-664-0), (BNF 41188598).
- Au commencement du temps, éditions Flammarion, Paris, 2009, 317 p., (ISBN 978-2-0812-0832-2), (BNF 42001998).
- Le visage de Dieu, (avec un avant-propos de Robert Woodrow Wilson et des postfaces de Jim Peebles, Robert Woodrow Wilson et John Mather), éditions Grasset, Paris, mai 2010, 282 p., (ISBN 978-2-246-77231-6), (BNF 42207600)
Thèses :
- Grichka Bogdanoff, Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l'échelle de Planck (1999) Voir en ligne sur le serveur des thèses du CNRS.
- Igor Bogdanoff, État topologique de l'espace-temps à l'échelle zéro (2002) Voir en ligne sur le serveur des thèses du CNRS.
Ouvrage relatif aux travaux des frères Bogdanov
- Luboš Motl, L'équation Bogdanov : le secret de l'origine de l'univers ? (traduit de l'anglais par Sonia Quémener, Marc Lenoir et Laurent Martein ; avec une préface de Clóvis de Matos), Presses de la Renaissance, Paris, 2008, 237 p., (ISBN 978-2-7509-0386-2), (BNF 41190822)
Notes et références
- Les deux orthographes sont employées alternativement. L'orthographe Bogdanoff est utilisée dans les médias et apparaît au générique de l'émission Temps X, ainsi que sur la couverture des premiers livres signés par les deux frères. L'orthographe Bogdanov est utilisée par les intéressés sur la couverture de leurs ouvrages les plus récents.
- VIDEO- Les enfants de Temps X : Plongez dans les coulisses de l'émission avec les Bogdanov, Première.fr, 18 décembre 2009
- Olivier Delcroix, « Temps X : l'étrange odyssée des frères Bogdanoff », Le Figaro, (lire en ligne)
- Le Figaro consulté le 20 février 2008
- Charlotte Moreau, « Les Bogdanoff en orbite », Le Parisien, 26 octobre 2008 Voir en ligne (accès payant).
- Pierre Vandeginste, « La science fictive des Bogdanov », sur Rue89, (consulté le )
- Emmanuel Berretta, « Les frères Bogdanoff suspendus sur France 2 », LePoint.fr, (lire en ligne)
- Laure Daussy, « Bogdanov, le dossier », sur arretsurimages.net, (consulté le )
- Voir Mise au point par Daniel Sternheimer concernant les thèses d'Igor et Grichka Bogdanov, leur déroulement et soutenance ; une version très raccourcie de ce texte est citée en annexe d'Avant le Big Bang, p.275-277 de l'édition de poche, sans faire allusion au déroulement des premières années de thèse des intéressés.
- Voir ses publications recensées sur les bases de données SPIRES et ADS.
- Gabriel Simonoff, « Jeanne Calment - La Passion De Vivre », Éditions du Rocher (1995), ISBN 2-268-01938-1.
- Grichka Bogdanov, « Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l'échelle de Planck », thèse soutenue le 26 juin 1999.
- Igor Bogdanov, « État topologique de l'espace temps à l'échelle 0 », thèse soutenue le 8 juillet 2002.
- La base de données SPIRES recense en tout quatre citations pour l'ensemble de ces articles, dont seulement deux correspondant à d'autres articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture voir résultat de la requête faite sur la base de données SPIRES.
- REVELATIONS: Le rapport du CNRS qui flingue les Bogdanoff .
- Le rapport en ligne.
- David Fossé, « La mystification Bogdanov », Ciel & Espace, Octobre 2004, p. 52-55 Voir en ligne.
- Voir la (en) Biographie de Mica Jovanović
- « Dernières nouvelles de l'univers », Direct soir, n°784, mercredi 16 juin 2010, p. 8
- Christophe Labbé, « Le retour des Bogdanov » Le Point, 17 janvier 2007 [1]
- Renaud Domenici, « Igor Bogdanoff et Amélie fêtent leur mariage à Chambord », Le Parisien, , p. 33 (lire en ligne)
- Nathalie Gathié, « Le vrai visage des Bogdanov », Marianne, , p. 67
- Alain Pirot, « Ces énigmes qui demeurent », Le Parisien, (lire en ligne)