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Essence synthétique

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Modèle:Ébauche histoire L'essence synthétique a été créée pendant la Seconde Guerre mondiale par l'industrie chimique allemande afin de permettre à la Wehrmacht de se passer de pétrole. Les territoires conquis par le IIIe Reich n'étaient pas gros producteurs, et les véhicules essentiels pour le Blitzkrieg en étaient gros consommateurs.

Histoire

Avant 1939

Divers procédés avaient été élaborés avant la Seconde Guerre mondiale : Eugène Houdry, en France, fabrique de l'essence à partir de lignite (années 1920), mais le procédé est trop coûteux, et abandonné en 1930.

L'essor dû à la Seconde Guerre mondiale

Ce sont les impératifs militaires allemands qui forcent l'usage de l'essence synthétique. De nombreuses usines en fabriquent, avec des rendements variables. Certaines sont situées dans les camps de concentration. L'essence synthétique n'a connu qu'une courte période d'utilisation, la défaite nazie entraînant son abandon.

Cependant, dans les années 80, l'Afrique du Sud de l'Apartheid, gênée par le blocus, a repris et amélioré le procédé.

Fabrication

L'essence synthétique se fabrique à partir d'un produit carboné (charbon, ou lignite pour l'Allemagne du IIIe Reich) et d'hydrogène.

Il y a en fait différents procédés afin de produire l'éthanol qui aura les mêmes propriétés que l'essence issue du raffinage du pétrole. Ils passent cependant tous par deux étapes : la fabrication de CO et d'hydrogène, puis leur mélange pour obtenir de l'éthanol.

Elle ne peut concurrencer le pétrole que quand celui-ci dépasse les 30-35 $ le baril.

La société Mobil en fabrique actuellement en Nouvelle-Zélande.

Voir aussi

Ersatz procédé Fischer-Tropsch