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Histoire de la culture des céréales

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Différentes céréales.

L'histoire de la culture des céréales est un élément majeur de l'histoire alimentaire mondiale aux conséquences économiques, sociales et politiques très importantes. Fondement de l'alimentation dans la majorité des sociétés, les céréales, leur provenance, la difficulté de leur culture, leur pénurie ou leur abondance sont des enjeux essentiels de l'existence humaine. Des émeutes frumentaires aux réformes agraires, les céréales ont joué un rôle central dans certains grands épisodes de l'histoire.

Comme céréales principales, le riz et le blé ont rivalisé jusqu'en 1938[1], le second se détachant ensuite. Les rendements du blé avaient stagné de la période mérovingienne jusqu'à 1910[2], entretenant la hantise de la pénurie, dans des sociétés où « le plus grand nombre » tirait la « plupart des calories des céréales ». Elles étaient considérées comme source « majeure des revenus », « régulateur de la prospérité » et du « niveau de l'emploi » et, surtout, « grand garant » de la paix sociale[3].

La France passe d'un agriculteur nourrissant 1,7 personne vers 1700 à environ 100 personnes[4] au XXIe siècle.

Jusqu'en 1950, les blés de printemps, adaptés aux zones à hiver rude, donnent un second souffle aux peuplements nés des ruées vers l'or en Russie, Australie et Californie. Dès 1925, les prairies de l'Ouest canadien assurent la moitié du commerce mondial du blé après avoir triplé leur part grâce au soutien de l'État et aux coopératives. Le blé du Midwest américain rivalise économiquement avec le coton du Sud, et les céréales des pampas d'Argentine avec le café du Brésil et du Venezuela.

En 2017, le maïs est la principale céréale (1 135 millions de tonnes) devant le riz et le blé (770 millions de tonnes chacun) sur un total toutes céréales de 2 980 millions de tonnes[5]. La Chine est devenue le leader mondial de la production de céréales.

Préhistoire

Origine des blés dans le Croissant fertile

Les ancêtres des blés sont l'égilope et l'engrain sauvage (triticum boeoticum), grandes graminées diploïdes à 14 chromosomes. L'engrain ou blé primitif est la première céréale domestiquée, particulièrement rustique, peu productive. Les blés plus généralement cultivés aujourd'hui sont des plantes tétraploïdes (blé dur et blé khorasan) ou hexaploïdes à 42 chromosomes (blé tendre et grand épeautre)[6], caractéristique génétique qui indique un long travail de sélection.

La culture du blé marque le début du Néolithique, vers - 8500. La « révolution néolithique » s'est produite dans ce qu'on appelle le « Noyau levantin », région qui va de la vallée du Jourdain au cours supérieur de l'Euphrate et au Zagros, formant un large arc de cercle ou « Croissant fertile » (actuels Israël, Liban, Syrie, Sud de la Turquie, Ouest de L'Iran où subsistent à ce jour des blés sauvages)[7].

Le blé a d'abord été récolté à l'état sauvage puis cultivé. L'invention de la poterie (8 000 à 7000 ans av. J.-C) a permis de cuire les grains, sous forme de bouillies et de galettes pas ou peu levées[8]. Les céréales deviennent plus faciles à digérer. Gélifié par la température et moins dense, l'amidon des grains devient facilement attaquable par les enzymes salivaires et intestinales. Cette action libère des glucides, absorbables par le tube digestif[9].

Sorgho en Afrique

On a trouvé dans une grotte de la province de Niassa (nord-ouest du Mozambique) des traces de céréales (sorgo sauvage), sur des grattoirs de pierre datant de l'âge de la pierre (-100 000 ans). Il pourrait s'agir des premières traces connues de transformation de grains en farine ou gruau mais pas de céréaliculture dont les débuts datent d'environ - 2500 au Sud du Sahara[10] voire - 2000[11].

Cette farine dont les grains écrasés étaient sans doute consommés avec des fruits ou des tubercules ou peut-être déjà en bouillie fermentée. Cette découverte est discutée car la preuve la plus ancienne d'utilisation de céréales (blé et orge) était datée de seulement 23 000 ans en Palestine[12].

Maïs cultivé il y a 7 000 ans près de Mexico

Jusqu'en 1960, on ignorait les origines historiques et géographiques du maïs[13]. Les fouilles archéologiques ont révélé qu’après une phase de cueillette de maïs sauvage, il fut cultivé voici 7 000 ans dans le bassin de Tehuacán, au sud-est de Mexico[13]. Le maïs a constitué le fondement de l’alimentation et de l’économie des grandes civilisations précolombiennes : Incas, Aztèques et Mayas. Doté d’une valeur symbolique, il appartenait à leur mythologie, était présent dans leurs pratiques religieuses et leur art[13].

Millets et riz en Chine

Les millets sont la première céréale cultivée en Chine, dans le nord et en Corée[14]. La culture du riz a débuté il y a près de 10 000 ans lors de la révolution néolithique, d'abord en Chine. Il a été proposé que le riz ait été à l'origine une adventice présente dans les champs de taro ; cela ne fait pas consensus[15]. La collecte de riz sauvage (dont la balle se détache spontanément) y est attestée dès 13000 av. J.-C. Le riz cultivé (riz sélectionné pour son rendement et sa balle qui se conserve et n'est emportée par le vent que lors du vannage des grains[16]) apparaît vers 8000 av. J.-C. après avoir subi des hybridations avec l'espèce sauvage pérenne Oryza rufipogon (qui existe depuis moins de 680 000 ans[17]) et l'espèce sauvage annuelle Oryza nivara, ces différents riz coexistent pendant des milliers d'années, ce qui favorise les échanges génétiques[18]. Ce n'est qu'il y a environ 5 000 ans en Chine que le riz domestique est devenu, la seule forme de riz cultivée[19]. Il est signalé dans la province chinoise du Hunan, puis au nord de l’Inde sur les rives du Gange. Le premier écrit sur la riziculture est une ordonnance impériale chinoise qui date de 2800 avant J.C. Sa culture se répand vers le sud de l’Inde et au travers de la Chine, puis en Corée, au Japon, en Indonésie et en Thaïlande[20].

Monde antique

Orge des Grecs rustique et millet des zones arides

L'orge est une des plus anciennes céréales cultivées. Résistante aux contraintes climatiques (sécheresse, froid, chaud), dotée d'un apport calorique plus modeste que le blé, l'orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à 4 500 m d’altitude au Tibet. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle était consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza).

L'agriculture en Grèce antique est fondée sur la culture des céréales, marqueur de civilisation : Homère note à propos du cyclope Polyphème que « c'était un monstrueux géant : il ne ressemblait même pas à un homme mangeur de grain (σιτοφάγος / sitophagos) »[21]. Les botanistes grecs comme Théophraste, décrivent l'avoine comme une mauvaise herbe et ignorent le seigle[22] : 90 % des terres céréalières sont consacrées à l'orge, qui constitue l'alimentation de base. Un peu de blé dur (πύρος / pýros), Triticum durum, ou de millet est aussi cultivé mais à titre complémentaire.

L'orge fut également cultivée par les Numides dans la région de Carthage, qui a servi à ravitailler le monde grec[23], puis par les Romains, en alternance avec le blé. L'assolement biennal oblige à laisser reposer la terre une année sur deux, affaiblissant le rendement, même si celui de l'orge est réputé plus élevé que celui du blé. Le millet, considéré par les Grecs comme barbare[24], est cultivé en Thrace, en Bithynie et sur les rives de la mer Noire. Il se distingue par sa capacité à croître rapidement sur des sols encore plus secs que ceux adaptés à l'orge.

Carthage grenier à blé de Rome

Chez les Romains, Cérès, fille de Saturne, apprit aux hommes à cultiver la terre, semer, récolter le blé et en faire du pain, ce qui en a fait la déesse de l'agriculture.

Après la destruction de Carthage Rome institue la Province d'Afrique ; le plein développement des champs de blé au service du ravitaillement de Rome, appelé l'annone, attend l'année -47 lorsque Jules César fonde la colonia Julia Carthago. La prospérité céréalière survivra au sac de Rome en 410 voire à la création du Royaume vandale en 429.

L'Afrique fut avec l'Égypte, la Sicile et la Sardaigne, un des greniers à blé de Rome, après avoir exporté aussi sa production vers la Numidie et l'Orient hellénistique. Les routes aboutissaient aux grands ports : Carthage, Utique et pour la Numidie, Hippone. Syracuse, la vallée de la Medjerda et la région de Dougga étaient particulièrement prospères, grâce à une culture mixte : blé et orge, assortis de légumes cultivés sous les oliviers, qui offraient l’avantage de fixer les sols fertiles en pente[25]. La région est riche en vestiges de meules, de petits moulins constitués d'une base conique sur laquelle tournait un tambour (catillus en latin), ainsi que de multiples petites meules à rotation manuelle qui servaient à moudre de petites quantités de grain[23]. De multiples inscriptions, telles que la Lex Hadrianea et celles de Numlili (site voisin de Dougga) et de Teboursouk (Thubursicu Bure)[23] et les grands domaines impériaux attestent de l’active céréaliculture.

La production de céréales de l'Antiquité était pénalisée par l'absence de traction hippique, d'assolement triennal et de charrue lourde à versoir, qui émergeront au Moyen Âge. La technique pour ferrer les chevaux et les atteler manquait[26].

Riz en Asie

Le riz devient la principale céréale en Chine et en Asie du Sud-Est puis s'étend vers l’ouest, en Inde et en Perse. On y cultive aussi le blé à partir de -2700. Les Grecs le découvrent lors des expéditions d'Alexandre le Grand en Perse, mais il est connu en Mésopotamie avant ces expéditions[27]. Les Romains ne l'utilisent que pour ses propriétés médicinales, contre les coliques et les dysenteries, mais ne le cultivent pas[27].

Moyen Âge

Réchauffement climatique, entamé en 800, culminant en 1215

Le climat se réchauffant jusqu'au XIIe siècle, la culture du blé a pu remonter vers le nord, en particulier vers les riches terres fertiles de la Beauce, en région parisienne, ou de l'Ukraine, au détriment de l'Afrique du Nord et du reste du bassin méditerranéen.

La phénologie développée par l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie par l'analyse, année après année, de la date de maturité des fruits et céréales, puis l'étude par une équipe de chercheurs américains d'un glacier du Groenland en 1966, sur une profondeur de 1 390 mètres, ont permis d'affiner la connaissance de l'évolution climatique au cours des siècles.

De 300 av. J.-C. à 400 apr. J.-C., le climat se réchauffa, facilitant la culture des céréales pour les peuples qui maîtrisaient l'irrigation. Ensuite, jusqu'en 800 apr. J.-C., apparaît une période de refroidissement, suivi d'un réchauffement prononcé entre 800 et 1215, correspondant, vers la fin à la première révolution agricole du Moyen Âge. Cette période plus sèche et plus chaude a joué un rôle déterminant dans le retrait des forêts qui couvraient jusque-là une grande partie du continent européen, selon l'historien des techniques Jean Gimpel. Ce radoucissement a permis de défricher, d'utiliser la charrue, et d'augmenter les rendements céréaliers.

Révolution agricole des XIe, XIIe et XIIIe siècles

Au cours de la deuxième partie du Moyen Âge, les outils simples ont fait place à du matériel plus perfectionné. La charrue lourde à versoir a remplacé l'araire, à partir du XIe siècle, et a permis de réaliser des semis plus réguliers, en retournant la terre, en particulier les terres riches et grasses de l'Europe du Nord. Elle était connue des Chinois mais pas des Romains et ne rencontra qu'un développement progressif en Europe du Sud, où la terre est plus sèche[28].

Le corps de charrue proprement dit est précédé d'un coutre découpant verticalement le sol. Il comprend un soc soulevant le sol et tranchant les racines, un versoir recourbé qui rejette la terre sur le côté[29]. L'ameublissement du sol est complété par le hersage avant et/ou après le semis alors effectué à la main. La faucille est souvent remplacée par la faux[28] à la fin du Moyen Âge[30].

Tirées par des animaux plus puissants éventuellement ferrés et recevant de l'avoine, les charrues permettent de travailler des terres beaucoup plus lourdes et souvent plus fertiles que dans l'Antiquité[31]. Les travaux de Richard Lefebvre des Noëttes (La Force animale à travers les âges, 1924)[32] sur la médiocrité des attelages antiques par rapport au collier d'épaule ont été largement utilisés pour expliquer l'importance de l'esclavage dans l'Antiquité et justifier le terme de révolution agricole du Moyen Âge. Ces travaux sont aujourd'hui contestés[33].

La traction hippique a permis d'augmenter les rendements agricoles car, même si les deux animaux ont la même force de traction, le cheval peut travailler deux heures de plus et avancer à une vitesse supérieure de 50 %, soit 1,10 mètre par seconde en moyenne contre 0,73 mètre par seconde pour le bœuf[34]. En France, notamment dans le Sud-Est, les bœufs furent utilisés encore longtemps, sans doute parce qu'il est difficile d'obtenir une bonne récolte d'avoine sur les sols secs et légers du midi, a cependant tempéré l'historien Jean Gimpel. Par ailleurs, le recours au cheval aboutit à une augmentation de la taille des exploitations agricoles, plus grandes et plus rentables, sur des exploitations à champs ouverts.

Un peu partout, on constate aussi la culture de formes de blé plus rustiques et moins nutritives, qui vont être régulièrement croisées et améliorées progressivement, comme l'épeautre. Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen consacre un chapitre de son important traité sur la physique à l'épeautre, appelé aussi « blé des Gaulois », qu'elle appelle « le meilleur des grains » et qu'elle trouve plus doux que les autres. Proche du blé, mais avec un grain qui reste couvert de sa balle lors de la récolte, l'épeautre n'offre pas les mêmes rendements.

La Grande-Beauce des abbayes, de 1130 à 1230

Les riches terres de la Beauce, issues de l’assèchement d’un grand lac d'àge éocène-miocène qui laissa place à des séries sédimentaires calcaires recouvertes d'un limon fertile (lœss du Würm) peuvent être valorisées grâce à la révolution agricole du Moyen-Âge. À partir du Xe siècle, ces terres fertiles connaissent un défrichement énergique et une forte poussée démographique. Le chapitre de Chartres et les abbayes gèrent d’immenses domaines sur lesquels vient se fixer une population importante[35].

Le capital foncier des abbayes urbaines est redistribué à des établissements dépendants (prieurés) qui s'enrichissent à leur tour. La conquête de la périphérie du plateau entre 1130 et 1230 se fait sous forme de contrats de paréage : un seigneur laïc qui a des terres s'adresse à une abbaye urbaine à laquelle il propose de partager des terres. Elle en recevra la moitié, il gardera l'autre, l'abbaye se chargeant en échange de la mise en valeur du sol[36].

Le seigle permet de cultiver en montagne

Le seigle apparaît dans l'histoire des céréales plus tard que le blé, il peut être cultivé dans des régions froides et dans des terres pauvres. Au Moyen Âge, il a été beaucoup plus répandu en Europe qu'aujourd'hui. En Suisse, le seigle est cultivé dans les vallées de montagne à 1 400 m d’altitude, en Valais et dans la vallée de la Reuss. Le seigle résiste au gel jusqu’à −25 °C[37]. Les vallées bien ensoleillées et bien irriguées des Alpes du Sud, en particulier le Queyras et autres vallées du Dauphiné voient des cultures de seigle à plus de 2 000 mètres d'altitude, grâce à des systèmes de canaux dérivant l'eau des torrents, dont les plus anciens remontent au XIIIe siècle.

Cette agriculture de montagne, sur des terrasses ou des pentes assez fortes, est favorisée par une répartition des travaux exigeante, à l'échelle de la commune, qui est organisée sous la surveillance de consuls, ou procureurs, élus tous les ans, en particulier dans la république des Escartons, ensemble de territoires montagnards à cheval sur l'actuelle frontière franco-italienne.

Le seigle a aussi été largement cultivé au Moyen Âge en Europe centrale et orientale et il a été la principale céréale panifiable dans la plupart des régions à l'est de la frontière franco-allemande et au nord de la Hongrie. L'agriculture de montagne, plus diversifiée qu'en plaine vise l'autonomie, parfois même l'autarcie, lors des conflits religieux qui marquent la fin du Moyen Âge et la Renaissance.

Riz au Moyen Âge en Espagne et dans le Milanais

Le riz est utilisé et cultivé dans certaines abbayes au Moyen Âge, pour ses propriétés médicinales[27]. Il apparait en 1390 la région de Milan, en Italie[27], puis est mentionné dès 1393 en France, dans le Ménagier de Paris, mais c'est encore un produit d'importation. Ce sont les musulmans qui l'introduisent en al-Andalus (péninsule Ibérique).

Les Arabes le répandent d'abord en Égypte, puis aux alentours du Xe siècle, ils l’étendent sur les côtes orientales de l’Afrique et à Madagascar. Enfin, les Maures introduisent le riz en Afrique du Nord, puis en Espagne vers le XIe siècle; il apparaît en 1468 en Italie. Des rizières y sont remarquées en 1475[27]. L'hydrologie des nombreux affluents du Pô, qui descendent des Alpes est souvent tulmutueuse et il faut un travail de canalisation pour réguler les inondations, défi auquel s'attaque dès 1482, le jeune Léonard de Vinci[27]. De la Lombardie, la culture du riz se diffuse dans certaines régions marécageuses de la plaine du Pô, puis dans la plaine de Salerne, en Calabre et en Sicile[27]. Si l'eau stagne, elle offre un milieu idéal pour la prolifération d'insectes vivant dans les marécages, Il faut la faire circuler lentement pour permettre la riziculture mais aussi jusqu'à quatre coupes de foin par an[27].

En France, d'autres tentatives de cultures seront réalisées beaucoup plus tard, au XVIIe siècle, mais ce n'est que dans la seconde moitié du XXe siècle que cette culture se développe, parallèlement à l'aménagement du delta du Rhône[38].

Portugais diffusant la riziculture en Afrique

Les Portugais diffusent la riziculture en Afrique occidentale même si certains littoraux connaissent un autre riz venu du Soudan[27]. La riziculture de Madagascar se développe et au siècle suivant les colons anglais de Caroline et de Virginie mettent en esclavage des Malgaches sachant cultiver le riz [27].

XVIe siècle

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

XXe siècle

XXIe siècle

Chronologie

Géopolitique

Grand négociants et meuniers ayant marqué leur époque

Sélection des variétés céréalières

Nouvelles technologies

Grands axes ferroviaires

Grands axes fluviaux

Notes et références

  1. « Production et commerce du Riz dans le monde », par Pierre Tissot, directeur des Études de l'Institut National Agronomique, dans la Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale de 1938
  2. « Histoire de la culture des céréales et en particulier de celle du blé tendre », par Alain Bonjean, de Limagrain China, Dossier de l’environnement de l’INRA « https://www7.inra.fr/dpenv/pdf/bonjed21.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. « Histoire du XVIIIe siècle » par Steven Kaplan, dans l' Annuaires de l'École pratique des hautes études en 1982 [1]
  4. « Prix du blé au XIXe siècle » Présentation des statistiques de prix – la théorie des prix selon Jean Fourastié, par Jacqueline Fourastié, 26 janvier 2013 [2]
  5. « Cultures », sur FAO, FAOSTAT (consulté le ).
  6. Laurent Bouby, « Diffusion des plantes cultivées », Dossiers d'archéologie,‎ , p. 56-61.
  7. (en) Ehud Weiss, « The Neolithic Southwest Asian Founder Crops: Their Biology and Archaeobotany », Current Anthropology,‎ (lire en ligne)
  8. Du blé au pain, par Michèle Mosiniak, Roger Prat et Jean-Claude Roland. Adaptation et mise en ligne Gilles Camus
  9. « Du blé au pain », sur www.snv.jussieu.fr (consulté le ).
  10. (en) Katie Manning, Ruth Pelling, Tom Higham et Jean-Luc Schwenniger, « 4500-Year old domesticated pearl millet (Pennisetum glaucum) from the Tilemsi Valley, Mali: new insights into an alternative cereal domestication pathway », Journal of Archaeological Science, vol. 38, no 2,‎ , p. 312–322 (DOI 10.1016/j.jas.2010.09.007, lire en ligne, consulté le ).
  11. Augustin Holl, « L'apparition de l'agriculture en Afrique », sur Le Monde, (consulté le ).
  12. (en) J. Mercader, Mozambican Grass Seed Consumption During the Middle Stone Age
    (J. Mercader est archéologue à l'université de Calgary, à Calgary, AB, Canada)
    .
  13. a b et c « LE MAÏS ET SES AVENIRS », par Nathalie Bassaler, mai 2000.
  14. Houyuan Lu, Jianping Zhang, Kam-biu Liu et Naiqin Wu, « Earliest domestication of common millet (Panicum miliaceum) in East Asia extended to 10,000 years ago », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 106, no 18,‎ , p. 7367–7372 (ISSN 0027-8424, PMID 19383791, PMCID 2678631, DOI 10.1073/pnas.0900158106, lire en ligne, consulté le ).
  15. Éric Birlouez, Petite et grande histoire des légumes, Versailles/impr. en Suisse, Quæ, coll. « Carnets de sciences », , 175 p. (ISBN 978-2-7592-3196-6, présentation en ligne), Légumes d'ailleurs et d'antan, « Le taro : une autre source tropicale d'amidon », p. 168-169.
  16. En ôtant ces balles, l'agriculteur favorise le stockage des graines mais aussi leur propagation par semailles.
  17. (en) Lizhi Gao, Eugene M. McCarthy, Eric W. Ganko et John F. McDonald, Evolutionary history of Oryza sativa LTR retrotransposons : a preliminary survey of the rice genome sequences, (lire en ligne).
  18. (en) Melvin J. Oliver et Yi Li, Plant Gene Containment, John Wiley & Sons, , p. 15.
  19. (en) R. E. Munn, Michael C. MacCracken, John S. Perry, Encyclopedia of global environmental change, Wiley, , p. 118.
  20. « Histoire du riz », sur Syndicat de la rizerie française.
  21. Homère, Odyssée, IX, 191
  22. Amouretti 1986, p. 33 n3.
  23. a b et c « Les ressources agricoles », sur www.dougga.rnrt.tn (consulté le ).
  24. Démosthène, VIII, Sur les affaires de la Chersonnèse, 100-101.
  25. Dougga, les ressources agricoles
  26. La révolution industrielle du Moyen Âge, par Jean Gimpel, page 53 à 57
  27. a b c d e f g h i et j Alessandro Giraudo, Nouvelles histoires extraordinaires des matières premières, t. 2, Paris, Editions François Bourin, , 272 p..
  28. a et b Reigniez, Pascal,, L'outil agricole en France au Moyen âge, Paris, Errance, , 446 p. (ISBN 2-87772-227-9 et 9782877722278, OCLC 689957512, lire en ligne).
  29. Beauce : grenier à blé de la France, par Claire König, enseignante sciences naturelles
  30. « Beauce : grenier à blé de la France », sur www.futura-sciences.com, (consulté le ).
  31. Malassis, Louis., L'épopée inachevée des paysans du monde, Paris, Fayard, , 524 p. (ISBN 2-213-61943-3 et 9782213619439, OCLC 300279323, lire en ligne), p. 129.
  32. C. Lefebvre des Noëttes, Mercure de France, mai 1932, février 1933
  33. Marie-Claire Amouretti, L'Attelage dans l'Antiquité : le Prestige d'une erreur scientifique », Annales Économies Sociétés Civilisations, 1991, p. 219-232 (persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1991_num_46_1_278939), Annales Économies Sociétés Civilisations, , p. 219-232.
  34. La révolution industrielle du Moyen Âge, par Jean Gimpel, page 56
  35. [PDF]« La route du blé en Beauce », sur www.tourisme28.com (consulté le ).
  36. « Histoire et origines », sur jean_philippe.boillet.perso.sfr.fr (consulté le ).
  37. Marseille et les intérêts nationaux qui se rattachent à son port, par Sébastien Berteaut, page 302
  38. Sur l'histoire' de la riziculture et ses rapports avec la muséologie :
    Marc-Antonio Barblan, « D'Orient en Occident : histoire de la riziculture et muséologie », ICOFOM Study Series, vol. 35,‎ , p. 109-126 (lire en ligne). — Les pages 113 à 117 traitent tout particulièrement de l'expansion de la culture du riz dans le monde au cours de l'histoire.
  39. Annales de la Société d'agriculture, sciences et industrie de Lyon H. Georg, 1842.
  40. « Il n'aura fallu qu'une seule graine - L'Odyssée heureuse du blé Marquis au Canada depuis ses origines en Ukraine », Ministère canadien de l'agriculture.

Voir aussi

Bibliographie

Arts et littérature

Note
  1. « Paper Wheat », Collection, sur Collection, National Film Board of Canada (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes