Aller au contenu

El nido

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 31 octobre 2024 à 20:40 et modifiée en dernier par 2001:1715:4e20:7530:986f:68df:da66:450b (discuter). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
El nido

Réalisation Jaime de Armiñán
Scénario Jaime de Armiñán
Peter Fernández
Musique Alejandro Massó
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de l'Argentine Argentine
Durée 97 min
Sortie 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

El nido est un film espagnol, coproduit avec l'Argentine, réalisé par Jaime de Armiñán et sorti en 1980.

Le film fut nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

Alejandro, ancien chef d'orchestre, vit retiré à la campagne, dans la province de Salamanque. Il partage sa vie entre la chasse et la musique. Lors d'une promenade à cheval, il découvre des lettres écrites qui le mettent sur la trace de Goyita, une adolescente de treize ans. Il en tombe passionnément amoureux. Il confie ses sentiments secrets à Eladio, un vieux curé dont il est proche...

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]

Commentaire

[modifier | modifier le code]

« El nido raconte une vieille histoire, un sujet universel [...] Et le plus classique qui soit, celui d'un homme mûr et d'une adolescente encore enfant. » Jaime de Armiñán parvient cependant à capter l'attention grâce à une forte élaboration des personnages. Dans les deux principaux rôles, il bénéficie de « l'excellent travail d'Héctor Alterio, acteur exilé de l'Argentine de Videla, et d'Ana Torrent, dont le regard avait fasciné la critique et les spectateurs de L'Esprit de la ruche et de Cría cuervos. » Les protagonistes secondaires sont, eux aussi, extrêmement travaillés : Amparo Baró en mère dominatrice, Ovidi Montllor en époux faible et craintif, Luis Politti - autre émigré argentin - en curé bienveillant... Le réalisateur adopte, par ailleurs, un « ton plutôt froid et détaché en contraste avec le thème scabreux » du film[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Citations et texte d'après l'article d'Antxon Salvador Castiella in : Le cinéma espagnol, Gremese éd., Rome, 2011.

Liens externes

[modifier | modifier le code]