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Jacques de Savoie-Achaïe

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Jacques de Savoie ou Jacques de Savoie-Achaïe, dit aussi de Piémont (it. Giacomo di Savoia-Acaia), né en et mort dans la même ville le à Pignerol (Piémont), est seigneur de Piémont (1334-1367) et prétendant au titre de prince d'Achaïe ou de Morée[Note 1], fils du seigneur Philippe Ier.

Jacques de Savoie naît probablement en 1315 (M.-J. de Belgique)[3] ou en janvier 1316 (site MedLands)[4]. Il est le fils de Philippe Ier, prince de Piémont, et de sa seconde épouse Catherine de la Tour du Pin ou de Viennois[1],[4],[5].

Il est fiancé par contrat, le , Béatrice de Saluces, fille du marquis Thomas II de Saluces[4].

Lorsque son père meurt en 1334, il est son héritier universel[1],[4]. Le nouveau seigneur entre dans la ville de Turin la même année[1].

Charles II d'Anjou, suzerain de la principauté d'Achaïe, reprend cette dernière en 1307 et la confie à son fils Philippe Ier de Tarente. En 1334, elle est entre les mains de Robert d'Anjou-Naples, prince de Tarente. Jacques de Savoie-Achaïe conteste cette autorité et revendique les droits de sa demi-sœur Marguerite, seule enfant survivante de la première épouse de son père, Isabelle de Villehardouin, et épouse de Renaud II de Forez[6].

Lors de la mort du comte Aymon de Savoie, il n'obtient rien[7]. Fâché, il remet en cause l'accord traitant de la petite région de Canavais et sa capitale Ivrée, située en Piémont[7], qui correspond à l'un des passages des Alpes. Il se révolte avec le soutien des familles ennemies des Savoie, les Visconti de Milan, le marquis de Saluces et les Routiers[7]. Il taxe les produits en provenance de la Savoie et fait même « exécuter deux officiers du comte venus le citer à comparaître »[7]. Il conteste également l'autorité du comte Amédée VI de Savoie, qui le capture à Pignerol, et lui confisque tous ses biens en Piémont. Ceux-ci lui sont rendus à la suite d'un traité, le [4],[7]. Le comte l'oblige à se remarier en troisièmes noces avec Marguerite de Beaujeu[7].

Il établit son testament le [4]. Il reconnaît pour héritiers ses deux fils, issus de son dernier mariage[7].

Jacques de Savoie meurt au cours du mois de , à Pignerol[5],[6], le site MedLands donne le jour du 14[4].

Jacques de Savoie se marie trois fois, avec Béatrice d'Este, puis Sibylle del Balzo et Marguerite de Beaujeu[3],[4].

Il est marié en premières noces en 1338 Béatrice († 1339), fille de Rinaldo II d'Este, condottiere fils du marquis Aldobrandino II d'Este. Ils n'ont pas d'enfant.

Il épouse en secondes noces, le , Sibylle († 1362)[6], fille de Raymond, seigneur des Baux. Ils ont un fils Philippe. Ce dernier succède à son père sous le nom de Philippe II.

De nouveau veuf, il se remarie le avec Marguerite (1346 † 1402)[7], fille d'Édouard Ier, seigneur de Beaujeu, et de Marie de Thil. Ils ont:

  • Amédée (1363 † 1402), seigneur de Piémont
  • Louis (1364 † 1418), seigneur de Piémont

Notes et références

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  1. La principauté est connue sous ces deux noms, Samuel Guichenon[1] et certains historiens de la Savoie ultérieurs[2] ont cru à tort qu'il s'agissait de deux principautés distinctes. Par ailleurs, Samuel Guichenon donne pour titre comte de Piémont[1].

Références

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  1. a b c d et e Guichenon, 1660, p. 328-333 (lire en ligne).
  2. Léon Kern, Études d'histoire ecclésiastique et de diplomatique, Payot, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, Lausanne, 1973, 221 pages, p. 6.
  3. a et b Marie-José de Belgique, La maison de Savoie : La maison de Savoie : Les origines. Le Comte Vert. Le Comte Rouge, vol. 1, Paris, A. Michel, , 425 p., p. 112.
  4. a b c d e f g et h (en) Charles Cawley, « Jacques de Savoie », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), 2006-2019 (consulté en ).
  5. a et b Louis de Mas Latrie, Les Princes de Morée ou d'Achaïe : 1203-1461, Venise, , p. 13.
  6. a b et c Gustave Léon Schlumberger, Ferdinand Chalandon, Adrien Blanchet, Sigillographie de l'Orient latin, P. Geuthner, , 281 p. (lire en ligne), p. 189-190.
  7. a b c d e f g et h Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 164.

Bibliographie

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  • Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 328-333. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes

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Liens externes

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